Polémique autour d'Alfred Jarry, qualifié dans une émission radiophonique de « poète chrétien ». Benjamin Péret riposte dans la revue Arts et ouvre une enquête auprès de plusieurs écrivains en leur posant la question suivante : « Jarry est-il un poète chrétien ? » à laquelle toutes les personnalités interrogées répondent par la négative[1].
Discours d'André Breton au meeting organisée à la salle Wagram à Paris par la Fédération anarchiste en faveur de militants ouvriers espagnols condamnés à mort. Le texte est reproduit dans le journal Le Libertaire[5].
Le critique d'art Charles Estienne publie un article intitulé Abstraction et surréalisme auquel Breton donne son assentiment : « Compte tenu de la mort, pour moi, évidente, de l'abstraction décorative et de simple délectation, et de l'imagerie surréaliste, je crois qu'avec le plus aigu de l'art abstrait et un surréalisme non pas élargi mais, bien au contraire, ramené à son principe, nous tenons les deux clés essentielles de l'art moderne, celui qui est déjà fait et celui qui est en train de se faire. »[6]
En Argentine, Aldo Pellegrini fonde le groupe des Artistes modernes d'Argentine ouvert aux peintres surréalistes ainsi qu'aux tenants de l'abstraction géométrique et de l' action painting[7].
Du surréalisme en ses œuvres vives : « Il s'agit de retrouver le secret d'un langage dont les éléments cessassent de se comporter en épaves à la surface d'une mer morte. »
Vers la péninsule bleue, boîte. Le titre est tiré d'un poème d'Emily Dickinson : « Il serait peut-être plus facile d'échouer en vue de la terre que de gagner ma péninsule bleue pour y périr de joie. »
↑Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN2-13-037280-5), p. 27 qui reproduit la couverture du numéro un.
↑NRF, Paris. NRF no 172 : André Breton et le mouvement surréaliste, 1967, Gallimard, re-édition de 1990 (ISBN2-07-072093-4), p. 384.
↑Reproduction dans Surréalisme, 2024, catalogue de l'exposition du centenaire, Centre Pompidou (ISBN978-2-84426-988-1), p. 8.
↑130 × 195 cm. Reproduction dans (fr + en) Alix Agret (dir.) et Dominique Païni (dir.), Surréalisme au féminin ? (catalogue de l'exposition présentée du 31 mars au 10 septembre 2023 au Musée de Montmartre-Jardins Renoir), In fine/Musée de Montmartre, (ISBN978-2-38203-116-2), p. 64.
↑Reproduction dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, Paris, 1983, p. 258.
↑31 × 22 × 17 cm. Collection particulière. Reproduction dans Didier Ottinger (sous la direction de), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Gallimard & Centre Pompidou, Paris, 2013, catalogue de l'exposition le Surréalisme et l'objet présentée au Musée national d'art moderne, Centre Pompidou du 30 octobre 2013 au 3 mars 2014. (ISBN978-2-07-014181-4), p. 141.
↑46 × 34,5 cm, collection particulière. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 104, septembre 1992, p. 59.
↑Reproduction dans Surréalisme, 2024, catalogue de l'exposition du centenaire, Centre Pompidou (ISBN978-2-84426-988-1), p. 76.
↑Cité par Alain Joubert, Entrée des fantômes, dans La Quinzaine littéraire no 991, 1er mai 2009, p. 10.
↑Collection particulière. Reproduction dans Alexandrian, p. 221.
↑Ado Kyrou : « Poème surréaliste sur l'identité et la permanence des mythes primitifs à travers les objets d'art sauvages », Biro & Passeron, p. 49. Réédition en DVD en 2010.