42e division d'infanterie (France)

42e division d'infanterie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Marais de Saint-Gond)
1914 - Bataille d’Ypres
1915 - 2e bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Chemin des Dames
1917 - Bataille de Verdun
1918 - 3e bataille de Picardie
1918 - Bataille du Chesne et de Buzancy

La 42e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Les chefs de la 42e division d’infanterie[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition à la mobilisation[modifier | modifier le code]

  • 83e Brigade d'infanterie
94e Régiment d’Infanterie
8e bataillon de chasseurs à pied
19e bataillon de chasseurs à pied
  • 84e Brigade d'infanterie
151e Régiment d’Infanterie
162e Régiment d’Infanterie
16e bataillon de chasseurs à pied

Composition[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

Mobilisée dans la 6e région

, combat de Labry.
, combats vers Pierrepont et Bazeilles
, combat vers Nouillonpont.
À partir du 1er septembre, repli, par Bétheny et Ay, jusque vers Villeneuve-lès-Charleville.
6 au 10, Bataille des Marais de Saint-Gond : combats vers Villeneuve-lès-Charleville, Soizy-aux-Bois, Talus-Saint-Prix et Corfélix, puis, le , mouvement de rocade vers Connantre et combats dans cette région.
À partir du 10, poursuite, par Germinon et Juvigny-sur-Marne, jusque dans la région d’Auberive-sur-Suippe.
  • 14 -  : Combats devant Auberive-sur-Suippe, puis, à partir du , vers Prosnes et la ferme des Marquises.
  • -  : Mouvement de rocade.
À partir du , combats vers le fort de la Pompelle et la ferme d’Alger ; puis, stabilisation et occupation d’un secteur vers Sillery et le nord de Saint-Léonard, déplacé à gauche, le , vers le fort de la Pompelle et les abords est de Reims.
  • 17 -  : Retrait du front et transport par V.F., de la région d’Épernay, vers celle de Dunkerque.
  • -  : Mouvement, par Furnes, vers la région de Nieuport.
À partir du , engagée dans la Bataille de l’Yser, puis, à partir du , dans la Bataille d’Ypres : combats vers Lombartzyde, Nieuport, Ramscapelle, Perwyse et Dixmude.
, mouvement de rocade ; combats vers Woumen et Clercken.
, nouveau mouvement de rocade ; combats vers Bikschote et Kortekeer Cabaret.
À partir du , occupation d’un secteur vers Kortekeer Cabaret et la maison du Passeur.
  • 9 -  : Occupation d’un nouveau secteur vers le château d’Herenthage et Verbranden-Molen : violents combats vers la cote 60.
, attaques françaises sur la cote 60 et sur la ferme Groenenbourg.
, secteur déplacé, à droite, vers Zwarteleen et le canal d’Ypres à la Lys.
  • -  : Retrait du front et transport par V.F., de la région de Cassel, dans celle d’Amiens ; repos vers Guyencourt.

1915[modifier | modifier le code]

  • 11 -  : Transport par V.F. vers la Neuville-aux-Bois, puis, à partir du , transport par V.F. et par camions vers le front.
  • -  : Occupation d’un secteur vers le Four de Paris et Bagatelle (guerre des mines) :
Violentes actions locales répétées.
, très violente attaque allemande sur Bagatelle et contre-attaques françaises.
, front réduit, à gauche, jusque vers la Fontaine aux Charmes.
13, , violentes attaques allemandes et contre-attaques françaises au nord de la Harazée.
Enlèvement d’un saillant de la 1re position ennemie.
au , front étendu, à gauche, jusqu’à l’ouest d’Auberive-sur-Suippe.
, attaque de la 2e position allemande, puis occupation et organisation du terrain conquis.
, attaque allemande.
-  : Travaux défensifs vers Mourmelon-le-Grand.

1916[modifier | modifier le code]

  • 3 -  : Mouvement par étapes vers la région de Givry-en-Argonne, puis vers celle de Verdun.
  • 10 -  : Engagée dans la Bataille de Verdun vers le bois d’Haudromont et le village de Douaumont.
  • -  : Retrait du front et repos vers Bar-le-Duc.
  • 6 -  : Mouvement vers le front ; engagée, à nouveau, à partir du 8, dans la Bataille de Verdun, entre la Hayette et la Meuse : les 9, 10 et , violentes attaques allemandes.
  • -  : Retrait du front et repos vers Bar-le-Duc.
  • 4 -  : Transport par camions à Verdun. À partir du 11, engagée, pour la troisième fois dans la Bataille de Verdun, entre la Hayette et la Meuse (éléments dès le 6) ; attaque allemande ; combats des 20, 23 et .
  • -  : Retrait du front (éléments laissés en secteur jusqu’au 24) ; repos vers Bar-le-Duc.
À partir du , transport par V.F. au sud de Toul.
  • -  : Mouvement vers le front et à partir du , occupation d’un secteur entre la Vezouze et la lisière sud de la forêt de Parroy, étendu à gauche, le , jusqu’à Sânon.
  • -  : Retrait du front ; mouvement vers la région de Lunéville.
À partir du , instruction au camp de Saffais.
À partir du , transport par V.F. dans la région de Beauvais ; repos.
20, 22 et , attaques allemandes.
, prise de Rancourt.
26 et , attaques françaises.
  • -  : Retrait du front, transport par camions dans la région de Sailly-Laurette ; repos.
  • -  : Mouvement vers le front. À partir du , engagée, à nouveau, dans la bataille de la Somme, vers le bois de Saint-Pierre Vaast et le sud de Sailly-Saillisel :
, attaque française.
1er novembre, enlèvement de la tranchée de Reuss.
Combats du .
  • -  : Retrait du front : repos vers Gournay-en-Bray.
À partir du , transport par V.F. dans la région d’Épernay ; repos.
À partir du 1er décembre, transport au camp de Ville-en-Tardenois : instruction.

1917[modifier | modifier le code]

  • 6 -  : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre Auberive-sur-Suippe et l’est de l’Épine de Védegrange.
  • -  : Retrait du front et mouvement vers Condé-sur-Marne.
Repos et instruction vers Ville-en-Tardenois, puis successivement, à partir du , dans la région de Vertus, à partir du , à Avize, à partir du , à Pourcy enfin, à partir du , à la Neuville et à Chalons-le-Vergeur.
  • -  : Occupation d’un secteur vers Berry-au-Bac.
15 avril : Bataille du Chemin des Dames, progression au nord de l’Aisne ; le , lutte violente ; défense et organisation des positions conquises.
  • -  : Retrait du front, mouvement vers Château-Thierry, puis, à partir du , vers Provins : repos et instruction.
À partir du , mouvement vers Mailly-le-Camp ; instruction.
  • -  : Transport par camions dans la région de Verdun et occupation d’un secteur vers Damloup et Louvemont.
  • -  : Retrait du front et repos vers Laheycourt et Revigny.
  • 5 -  : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le bois des Caurières et la ferme des Chambrettes, étendu à droite, le , jusque vers Damloup.
20 et , engagée dans la 2e bataille offensive de Verdun : progression vers le bois de la Wavrille.
  • -  : Retrait du front et repos vers Laheycourt et Revigny ; puis transport par camions vers les Éparges.
  • -  : Occupation d’un secteur vers les Éparges et Haudiomont.
  • - 1er novembre : Retrait du front, mouvement vers la région de Toul ; repos et instruction vers Blénod-lès-Toul.
  • -  : Mouvement vers le front ; occupation d’un secteur vers le bois le Prêtre et Limey : , action locale sur Remenauville.

1918[modifier | modifier le code]

À partir du , transport par camions dans la région de Songeons ; repos et instruction.
  • - : Transport par V.F. vers Nancy, et, à partir du , occupation d’un secteur vers Brin et Han.
  • 16 -  : Retrait du front et mouvement vers Nancy et Saint-Nicolas-du-Port ; repos ; puis transport par camions vers Somme-Suippe ; repos.
  • -  : Occupation d’un secteur entre Falaise et les abords sud de Vouziers.
Engagée, à partir du 1er novembre, dans la Bataille du Chesne et de Buzancy : combats vers Vouziers, Chestres, Quatre-Champs et Noirval.

Rattachements[modifier | modifier le code]

Affectation organique :

1er mai –
6 –
2 –
11 –
7 –
22 –
18 –

L’entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La loi du , sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du , fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types, dix divisions d’infanterie de type « nord-est », sept divisions d’infanterie motorisées et trois divisions d’infanterie alpine.

La 42e division d'infanterie, stationnée à Metz, est de type « nord-est ». Sa composition est la suivante :

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Soldat du 151e régiment d'infanterie de la 42e division d'infanterie dans le village allemand de Lauterbach le lors de l'offensive de la Sarre.

Composition[modifier | modifier le code]

Le la 42e DI, sous les ordres du général Keller est rattachée au 6e Corps d'Armée qui est intégré à la 2e armée.

À cette date la 42e division d'infanterie se compose de :

L’après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]


Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]