Achille-Louis Martinet
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Achille-Louis Martinet, né le à Paris où il est mort le [1], est un graveur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Martinet a été l’élève de Heim et de François Forster[2]. Second grand prix de Rome en gravure en taille-douce en 1826, il a obtenu le premier grand prix en 1830[3]. Résident à la Villa Médicis, de 1831 à 1835[4], alors dirigée par Ingres, il a étudié religieusement les maitres, à l’interprétation desquels il s’était plus particulièrement consacré[5].
Après son retour, en 1835, il a exposé quelques portraits à l’aquarelle[2]. La même année, il a reçu une deuxième médaille, après son retour, en 1835 ; une première, en 1843 ; la croix de la Légion d’honneur en 1846, et une médaille d’honneur de deuxième classe en 1855[2]. Élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1857[1], il est élevé la même année au grade d'officier de la légion d'honneur. Il avait, reçu la croix de l'ordre de Léopold, de Belgique, en 1851[2]. En 1857, il a remplacé le baron Desnoyers à l'Institut[5].
Il a eu de nombreux élèves, dont Ernest-Jean Aubert, Gustave Bertinot, Jacques Martial Deveaux[3]:84, Joseph-Gabriel Tourny[3]:72 — qui ont tous quatre également reçu le premier prix de Rome de gravure —, Joseph Bal (d) (médaille 3e classe puis 2e classe)[3]:80. Son frère, Alphonse Martinet (d), était également graveur, en manière noire[2].
Il est inhumé au cimetière de Villeneuve-Saint-Georges[6].
Œuvres
[modifier | modifier le code]Achille Martinet a gravé de nombreuses œuvres de peintres célèbres comme Raphaël, Rembrandt, Murillo, Scheffer, Fleury, Ingres, etc., notamment au burin[3]:225.
Galerie
[modifier | modifier le code]- Gravure d'après Léon Cogniet, Le Tintoret sur le lit de mort de sa fille.
- Gravure d'après Émile Signol, Le Christ et la femme adultère.
- Gravure d'après Rembrandt Harmensz. van Rijn, Autoportrait.
Honneur
[modifier | modifier le code]Achille-Louis Martinet est :
- Chevalier de l'ordre de Léopold (Belgique, 1851)[7].
Postérité
[modifier | modifier le code]Une rue du 18e arrondissement de Paris porte son nom.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Notice d'Achille-Louis Martinet », sur bnf.fr (consulté le ).
- Le Panthéon des illustrations françaises au XIXe siècle : comprenant un portrait, une biographie et un autographe de chacun des hommes les plus marquants, t. 11, Paris, Abel Pilon, (lire en ligne), PP111.
- Paul Lacroix, Annuaire des artistes et des amateurs, vol. 1, Paris, Jules Renouard, (lire en ligne), p. 82.
- Fiche d'Achille-Louis Martinet à la Villa Médicis.
- « Nécrologie », La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts, Paris, Gazette des beaux-arts, no 39, , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
- Cimetières de France et d'ailleurs
- Rédaction, « Exposition nationale des beaux-arts », L'Indépendance belge, no 307, , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) « Martinet au Harvard Art Museum ».