Albert Louis Valentin Taviel

Albert Louis Valentin Taviel
Naissance
Saint-Omer, Pas-de-Calais
Décès (à 64 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 17831825
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Hommages Nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 31e colonne.

Albert Louis Valentin Taviel, né le à Saint-Omer et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Il est le fils d’Albert-Gabriel-Valentin Taviel, écuyer, seigneur d'Upen d'Aval (sur Delettes), capitaine au corps royal d'artillerie, chevalier de Saint-Louis, et d’Agnès-Charlotte Ballart d'Invilliers.

Il entre en service le comme élève à l’école d’artillerie de Metz, et il en sort le , avec le grade de lieutenant, pour servir au régiment d'artillerie de Grenoble. Il devient capitaine le , et il sert à l’armée des Alpes en 1792, puis en Corse en 1793. Le il reçoit son brevet de chef de bataillon, sous-directeur d’artillerie à Bastia, et le suivant, il est envoyé à l’armée du Nord, où il assiste aux sièges de Crèvecœur et de Bois-le-Duc. Il est nommé chef de brigade le , et le il prend le commandement de l’artillerie à Saint-Omer, avant d’être affecté en 1796 à l’armée de Rhin-et-Moselle. Le il est nommé commandant en chef de l'artillerie de l’armée d’Helvétie, et c’est en cette qualité qu’il dirige les travaux préparatoires pour le passage du Rhin.

En 1799 il passe à l’armée du Danube, où il commande successivement l’artillerie de l’aile droite, puis celle de l’aile gauche de cette armée. Le , il rejoint l’armée de réserve puis l’armée d’Italie, comme commandant en second des équipages de siège, puis le , il est nommé directeur du parc d’artillerie de l’armée d’Italie puis colonel commandant du 4e régiment d'artillerie à cheval. Le il devient directeur du parc d’artillerie à Saint-Omer, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis officier de l’ordre le . Il est promu général de brigade le , et le , il commande l’artillerie du 4e corps d’armée du maréchal Soult. Le il prend le commandement de l’artillerie du camp de Boulogne, et le il rejoint le corps d’observation de la Gironde, comme commandant de l’artillerie. Il fait les campagnes de Portugal en 1807 et 1808, puis celles de la Catalogne de 1809 à 1811. Le il commande l’artillerie du 7e corps, et du au il participe au siège de Gérone.

Il est créé baron de l’Empire le , et il est élevé au grade de général de division le . En août, au siège de Figuières, il dirige de concert avec le général Lenoury, la construction des batteries d’attaque, dont certaines à moins de 300 toises de la place. Le il prend le commandement de l’artillerie du 10e corps de la Grande Armée, et le il est au siège de Magdebourg. Le suivant il commande l’artillerie à Gdańsk, et le il passe au corps d’observation de l’Italie. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le . En 1814 il est chargé d’organiser à Metz le matériel de l’artillerie du 4e corps d’armée. Il ne prend aucune part dans les événements politiques de 1814, et il est nommé grand officier de la Légion d’honneur le par le roi Louis XVIII.

Pendant les Cent-Jours, il reçoit l’ordre le de se rendre à Douai pour y prendre le commandement en chef de l’artillerie de la 16e division militaire, puis le suivant celui des 6e et 18e division militaire. Le il assume les mêmes fonctions au corps d’observation du Jura, et il participe à la défense de Belfort. Lors de la seconde Restauration, le roi Louis XVIII lui conserve sa confiance, et le nomme le inspecteur général et membre du comité central de l’artillerie. Le il est chargé par le ministre de la guerre de l’inspection générale du personnel et du matériel de l’artillerie compris dans l’arrondissement des Alpes et de la Corse. Membre du comité consultatif de l’artillerie le , il est mis en disponibilité le . Il est admis à la retraite le , et en 1831, il est placé dans le cadre de réserve.

Il meurt le , à Paris. Il est inhumé au cimetière de Montmartre, 21e division, avenue Berlioz, il repose avec son épouse Claire-Sophie Hennet de Lambresson et les parents de son épouse, le colonel d'artillerie Jean-Thomas-Laurence Hennet de Lambresson, et Marguerite de Monthieu (Marguerite Carrier de Montieu), et sa fille Virginie Taviel, morte le .

Tombe du général Taviel au cimetière Montmartre.
Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 31e et 32e colonnes.

Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 31e colonne (l’Arc indique TAVIEL).

Son aïeul côté maternel, est le général Louis-Henri Ballard d'Invilliers, lieutenant-général des armées du Roi, inspecteur général d'artillerie, mort le à Saint-Omer.

Il est l’époux de Claire-Sophie Hennet de Lambresson, mariage le , laquelle est la fille du colonel d'artillerie Jean-Thomas-Laurence Hennet de Lambresson, (né à Maubeuge le , décédé à Paris le ) et Marguerite de Monthieu (Marguerite Carrier de Montieu) morte le . Le général Taviel a une fille, Marguerite-Gabrielle-Virginie-Adélaïde, née en 1810, victime du choléra le à Paris, mariée à Paris le , avec Raymond-Edmond baron Doazan, fils de Jean Marie Thérèse Doazan (de) et de Jeanne-Joséphine-Adélaïde Baucheron de la Vauverte.

  • Le , donataire d’une rente de 8 000 francs en Hanovre.
Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Albert Louis Valentin Taviel et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , Grand officier de la Légion d'honneur

D'azur à deux tubes de canon en sautoir d'argent, chargés d'un écusson en abîme de gueules, à trois bombes deux et une d'or : franc-quartier des barons tirés de l'armée brochant au neuvième de l'écu - Livrées : bleu, blanc, jaune, rouge.

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