Ambrosia Tønnesen

Ambrosia Tønnesen
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité

Ambrosia Tønnesen (-) est une sculptrice norvégienne. Elle est considérée comme la première sculptrice professionnelle en Norvège[1] et est surtout connue pour ses nombreux portraits, notamment des statues, des bustes et des reliefs.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Ambrosia Tønnesen naît à Ålesund, fille d'Abraham Tønnesen et de Thomine Jonasen[2]. Elle travaille comme institutrice à Bergen pendant quelques années, tout en étudiant le dessin, la modélisation et la peinture. En 1885, elle se rend à Copenhague où elle se forme aux côtés de la peintre Bertha Wegmann et le sculpteur Stephan Sinding. Elle étudie ensuite avec le sculpteur Albert Wolff à Berlin, puis avec René de Saint-Marceaux à Paris en 1887[3]. Elle y rencontre Mary Banks avec qui elle passera 33 ans de sa vie[4],[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Parmi les premières sculptures d'Ambrosia Tønnesen figurent Våren (1885), Sneklokken (1887), Den onde Hjørdis (1890) et Den korsfestede Kristus (en français : Le Christ crucifié ; sculpture en marbre située dans l'église d'Årstad, 1890).

Elle réalise un grand nombre de portraits et est considérée comme la première sculptrice norvégienne à pouvoir vivre de son art. Ses portraits incluent des statues d'Ole Bull, Johan Christian Dahl ; reliefs de Dorothe Engelbretsdatter et Petter Dass ; et bustes d'Edvard Grieg (1902), Amalie Skram (1916, marbre conservé au Bergen Kunstmuseum)[6], Gina Krog (1919), Claus Fasting (1924), Christian Michelsen (1924), Henrik Angell (1924), Wollert Konow (1925) et Haakon Wallem (1942).

Ambrosia Tønnesen participe à un concours pour la création d'une statue commémorative à l'effigie de Camilla Collett. Elle obtient la troisième place et son œuvre peut être aujourd'hui vue à la bibliothèque nationale de Norvège[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Elle décède à Fana (aujourd'hui Bergen) le 21 janvier 1948, à l'âge de 88 ans[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (no) Tone Wikborg, Den skjulte tradisjon – skapende kvinner i kulturhistorien, Bergen, , 161–171 p.
  • (no) Tone Veiteberg, Ambrosia Tønnesen. Stenhugger i det Fine : ein biografi, Oslo,

Références[modifier | modifier le code]

  1. (nb) Tone Wikborg, « Ambrosia Tønnesen », dans Norsk biografisk leksikon, (lire en ligne)
  2. (no) Bjørn Steenstrup, « 429 (Hvem er Hvem? / 1930) », sur runeberg.org (consulté le )
  3. (en) Laurence Madeline et Pauline Willis, Women Artists in Paris, 1850-1900, New York, Yale University Press, , 277 p. (ISBN 978-0-300-22393-4, lire en ligne)
  4. (en-US) « Ambrosia Tønnesen (1859-1948) A Butch Sculptor | Feminine Moments » (consulté le )
  5. (no) « En ugift kvinne med suksess : Dagsavisen », sur www.dagsavisen.no, (version du sur Internet Archive)
  6. (de) Hanna Eglinger, Joachim Schiedermair, Stephan Michael Schröder et Antje Wischmann, Schriftfest | Festschrift : Für Annegret Heitmann, Herbert Utz Verlag, , 642 p. (ISBN 978-3-8316-4689-0, lire en ligne)
  7. (en) « A balancing act », sur Kilden (consulté le )
  8. « Ambrosia Theodora Tønnesen », sur geni_family_tree (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]