Amel Azzouz
Amel Azzouz | |
Amel Azzouz en 2014. | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État tunisienne chargée de la Coopération internationale | |
– (11 mois et 6 jours) | |
Avec | Lamia Zribi |
Président | Béji Caïd Essebsi |
Chef du gouvernement | Habib Essid |
Gouvernement | Essid |
Prédécesseur | Noureddine Zekri |
Successeur | Poste supprimé |
Constituante de la circonscription de Gabès | |
– (3 ans et 10 jours) | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Groupe politique | Ennahdha |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Gabès, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Ennahdha puis indépendante |
Diplômé de | École normale supérieure de Sousse |
Profession | Universitaire |
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Amel Azzouz Al Zohdi (arabe : ٱمال عزوز الزُهْدِيّ), née le à Gabès, est une femme politique tunisienne, ancienne membre du parti islamiste Ennahdha.
Elle représente la circonscription de Gabès au sein de l'assemblée constituante élue le 23 octobre 2011.
Études
[modifier | modifier le code]Elle passe le baccalauréat, section lettres, en 1981, et obtient une maîtrise en langue et littérature anglaise de l'École normale supérieure de Sousse en 1985. Diplômée en 2001 d’un DEA[1] en littérature anglaise de la faculté des sciences humaines de Sousse, elle obtient en 2010 son agrégation en langue et littérature anglaises de la faculté des sciences humaines de La Manouba.
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]À partir de 1985, elle est professeur d'anglais au lycée secondaire de Téboulba puis, à partir de 1989, au lycée Echebbi de Gabès. En 2001, elle est enseignante détachée à l’institut supérieur des langues de Gabès[2]. En 2011, elle est professeur agrégé à l’Institut national du travail et des études sociales de Tunis[3].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Elle milite au début des années 1980 à l'université au sein de l’Union générale tunisienne des étudiants et ce jusqu’en 1991, date à laquelle son mari est emprisonné pour quatorze ans[1].
Elle reprend son activité politique après la révolution de 2011 en devenant membre du bureau régional d’Ennahdha à Gabès[1]. Elle figure sur l'une des listes du parti pour l'élection de l'assemblée constituante[1] du . Après avoir intégré l'assemblée, elle y devient rapporteuse de la commission des affaires de l'éducation et membre de la commission d'investigation sur les événements du , ainsi que membre de la commission du préambule, des principes fondamentaux et de révision de la Constitution.
En février 2014, Amel Azzouz, en compagnie de Zied Ladhari, accompagne Rached Ghannouchi aux États-Unis pour une semaine d'activité, afin de présenter le nouveau modèle tunisien de « consensus » dans un contexte où, selon Sarah Ben Hamadi, et « après deux années peu glorieuses au pouvoir, tant sur le plan économique que sécuritaire, Ennahdha veut redorer son image à l'étranger »[4]. Lors de cette visite, la délégation d'Ennahdha est reçue par le sénateur John McCain[5].
Le , elle est nommée au poste de secrétaire d'État chargée de la Coopération internationale dans le gouvernement de Habib Essid[6].
Le , son nom apparaît dans la liste des signataires d'une démission collective du parti Ennahdha, dans le cadre des tensions internes avec la direction du parti alimentées par la crise politique initiée le 25 juillet[7].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Amel Azzouz est mariée et mère de deux enfants[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Profil d'Amel Azzouz (Marsad).
- Profil d'Amel Azzouz (Association NOUR pour une nouvelle République).
- « Qui est Amel Azouz, SE chargé de la Coopération internationale ? », Tunis Afrique Presse, 2 février 2015.
- Sarah Ben Hamadi, « Entre « l'exception tunisienne » et « les concessions » d'Ennahdha, la tournée de Rached Ghannouchi aux États-Unis », Al Huffington Post, 4 mars 2014.
- « Rached Ghannouchi à Washington pour des conférences et… des rencontres », Tuniscope, 28 février 2014.
- « Composition de la version nouvelle du gouvernement Essid », Business News, 2 février 2015.
- « Démission collective de plus de 100 "militants" d'Ennahdha - Samir Dilou explique », Tunisie numérique, 25 septembre 2021.