André Guillaumin

André Guillaumin
André Guillaumin, studio Harcourt.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
André Joseph Louis Edmond Armand GuillauminVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Grade militaire
Distinctions
Abréviation en botanique
GuillauminVoir et modifier les données sur Wikidata
signature d'André Guillaumin
Signature

André Guillaumin, né le à Bois-Méan, commune d'Arrou (Eure-et-Loir), et mort le à Athis-Mons (Essonne), est un botaniste français.

Entré au Muséum national d’histoire naturelle de Paris comme assistant en 1909, il y devient titulaire de la chaire de culture en 1932. Il fut assesseur du directeur du Muséum national d’histoire naturelle de Paris de 1947 à 1950 et quitte ses fonctions au Muséum en 1956 pour prendre sa retraite.

Il a été sous-lieutenant puis capitaine au 102e régiment d'infanterie lors de la Première Guerre mondiale et chef de bataillon au 102e régiment d'infanterie lors de la Seconde Guerre mondiale.

Né le à Bois-Méan, commune d'Arrou (Eure-et-Loir)[1],[2], il est le fils de Théophile Armand Guillaumin, âgé de 29 ans, propriétaire, né à Saint-Maur-sur-le-Loir, demeurant à Bois-Méan et de Marie Amélie Busson, son épouse, âgée de 27 ans, née à Paris, 1er arrondissement[2].

Il épouse le 26 juillet 1910 à la marie du 7e arrondissement de Paris, Marie Thérèse Ernestine Manigant[2]. Ils ont plusieurs enfants[3].

Après des études secondaires au collège des jésuites de la rue de Vaugirard[3] puis l’obtention d'une licence en sciences naturelles en 1906[3], André Guillaumin entre en 1909 au Muséum national d'histoire naturelle en qualité de préparateur[4].

En 1910, il est reçu docteur en sciences biologiques[3] et devient en 1920 assistant de la chaire de Botanique, Organographie et Physiologie végétale, puis est transféré, la même année, dans la chaire de Culture[3]. Il dirige cette dernière en 1932 après la mort de Désiré Georges Jean Marie Bois (1856-1946)[4]. Il est assesseur du directeur du Muséum de 1947 à 1950[3]. Il prend sa retraite en 1956[3].

Au Muséum national d'histoire naturelle, il est à l’origine d'un jardin d’hiver, d'un jardin alpin, d'un jardin désertique et d'un jardin officinal, d’une serre des plantes utiles, d’un parc écologique[3]. Il participe à la reconstitution de l’école de botanique et collabore au “ Jardin de Jussieu ” au domaine de Chèvreloup[3].

Il meurt à Athis-Mons le [2].

Services militaires

[modifier | modifier le code]

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, André Guillaumin est mobilisé en 1914 comme sous-lieutenant d'infanterie et devient capitaine en 1917 au 102e régiment d'infanterie. Il fut blessé deux fois et quatre fois cité[4].

En 1939, lors de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé comme chef de bataillon et rejoint rejoint le 102e régiment d'infanterie alors recomposé. Il devient major de la garnison de Mézières (Ardennes) et subit deux mois de captivité. Il est démobilisé le 23 août 1940[4].

Travaux et publications

[modifier | modifier le code]
Photo d'André Louis Joseph Armand Edmond GUILLAUMIN au Muséum National d'Histoire Naturelle
André Guillaumin au Muséum national d'histoire naturelle.

André Guillaumin fait notamment paraître plusieurs ouvrages consacrées aux Oxalidaceae, Rutaceae, Burseraceae, Hamamelidaceae, Haloragaceae, Callitrichaceae, Rhizophoraceae, Melistomaceae et Crypteroniaceae :

  • Flore générale de l'Indo-Chine (1910, 1911, 1912, 1920, 1921),
  • Arbres et arbrisseaux utiles ou ornementaux (1928),
  • Les Fleurs de jardins (quatre tomes, 1929 à 1936).

André Guillaumin fait aussi paraître l’ouvrage posthume de Léon Diguet (1859-1926), Les Cactacées utiles du Mexique.

André Guillaumin est élu président de la Société botanique de France en 1935.

Il fut propriétaire, jusqu'à sa mort en 1974, du collège royal et militaire de Thiron-Gardais, dont son père avait hérité en 1906 de la famille Gallot et qui sera vendu en 2005 par ses héritiers au conseil départemental d'Eure-et-Loir, puis acheté en 2012 par l'animateur Stéphane Bern[5].

Décorations

[modifier | modifier le code]

André Guillaumin fut chevalier (1920)[6] puis officier de la Légion d'honneur (1937)[6], officier officier des Palmes académiques, officier du Mérite agricole, officier d'Instruction publique et plusieurs fois primé par l'Académie des Sciences[1].

En 2016, est inauguré en son honneur le parc André-Guillaumin à Arrou, en présence de son fils Jacques Guillaumin[1].

Le lycée professionnel agricole de Saint-Yrieix-La-Perche, en Haute-Vienne, porte également son nom[7].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Marianne Sodoyez, « Le parc André-Guillaumin inauguré », sur www.lechorepublicain.fr, (consulté le ).
  2. a b c et d Registres de l'état-civil de la commune d'Arrou, acte de naissance du 22 juin 1885.
  3. a b c d e f g h et i Philippe Jaussaud, Edouard Raoul Brygoo, Du Jardin au Muséum en 516 biographies, Muséum national d'histoire naturelle, 2004, page 122 à 125: André Guillaumin.
  4. a b c et d Bulletin de la Société Botanique de France du 10 juillet 2014.
  5. (fr + en) Association loi de 1901 « Collège royal et militaire de Thiron-Gardais » - Stéphane Bern, « Venez partager ma passion pour le patrimoine », sur collegeroyal-thirongardais.com (consulté le ).
  6. a et b Jean-Yves Meunier et François Tessereau, « Le professeur André Guillaumin et la mission franco-suisse de botanique en Nouvelle-Calédonie (1950-51) », Université d'Aix-Marseille,
  7. « Lycée professionnel agricole André Guillaumin », sur Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse (consulté le )

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Guillaumin est l’abréviation botanique standard de André Guillaumin.

Consulter la liste des abréviations d'auteur en botanique ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI