Antoine Artous

Antoine Artous
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Antoine Artous, né en 1946, est docteur en science politique et membre de la rédaction de la revue ContreTemps. Il se définit comme un « marxiste critique » et coanimateur de la collection « Mille marxisme » chez Syllepse. Il a été militant de la Ligue communiste, puis, après l’interdiction de cette dernière, de la Ligue communiste révolutionnaire.

Fils d'instituteurs, Antoine Artous passa son enfance à Gages, près de Rodez, élevé dans une famille de tradition de gauche, fortement laïque. Il commença à militer lorsqu’il devint interne en classe préparatoire (hypokhâgne) au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse, en 1964[1]. À la rentrée 1965, il resta peu de temps en khâgne et s’inscrivit à la Faculté des Lettres de Toulouse, en philosophie[1], puis est l'un des animateurs de Mai 68 à Toulouse. Antoine Artous est bénévole à temps complet après mai-, ses revenus provenant d'une bourse d'agrégation et de sa famille puis permanent payé vers 1971, alors qu'il est membre du comité central de la Ligue communiste[2]. Il entre au bureau politique, toujours comme permanent, lors du congrès de création de la LCR en [1], avec comme responsabilités le « travail jeune » et le « travail femme »[1].

Thèmes de travail

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Outre des articles plus directement politique[3],  l’un de ses thèmes de travail porte sur l’État, la démocratie et la citoyenneté, avec un retour critique sur la tradition marxiste.

Outre les textes de Marx, il a commenté des auteurs comme Nikos Poulantzas notamment son livre L’État le pouvoir et le socialisme[4], ou Etienne Balibar et ses analyses sur la citoyenneté et « l’égaliberté »[5]. Il travaille également autour des théories de la valeur et du fétichisme chez Marx, avec, outre un travail sur les textes de Marx, une préface à une nouvelle édition des Essais sur la théorie de la valeur de Marx (Syllepse 2009), une discussion critique des analyses de Moische Postone dans Travail et domination sociale (Mille et une nuits 2003), ou encore des échanges avec Jean-Marie Harribey à propos de son livre La richesse, la valeur et l’inestimable (LLL 2013). Enfin, il a un retour critique sur la tradition d’analyse marxiste autour du thème « Capitalisme et  oppression des femmes »[6].

Ouvrages et articles

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Notes et références

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  1. a b c et d " biographie Maitron [1]
  2. " La Section Française de la Quatrième Internationale à Toulouse de 1968 à 1976" par Michel Côme, mémoire sous la direction d‟Alain Boscus, Université Toulouse II le Mirail, UFR Histoire, Arts et Archéologie [2]
  3. « Artous », sur preavis.org (consulté le )
  4. « A. Artous. À propos du livre de Nicos Poulantzas », sur Marxismes au XXIe siècle (consulté le )
  5. « A. Artous. Etienne Balibar et la citoyenneté », sur Marxisme au XXIe siècle (consulté le )
  6. « Sur l'oppression des femmes », sur [Europe Solidaire Sans Frontière], (consulté le )
  7. « Malheurs du travail abstrait », sur humanite.fr, (consulté le ).
  8. « Droit de travailler, droit au travail ? Par Antoine Artous (1), docteur en sciences politiques. », sur humanite.fr, (consulté le ).
  9. Jean Magniadas, « Philosophie Marx et le fétichisme », sur humanite.fr, (consulté le ).
  10. Jean-Numa Ducange (Dir.) et Isabelle Garo (Dir.), Marx politique, Paris, La Dispute, , 220 p. (ISBN 978-2-84303-259-2, BNF 44313201)

Liens externes

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  • Antoine Artous sur academia.edu
  • Pour les articles plus directement politiques, voir  notamment les sites :