Antonio Aguilar

Antonio Aguilar
Biographie
Naissance
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Tayahua (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
MexicoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pascual Antonio Aguilar BarrazaVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Antonio AguilarVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Conjoints
Otilia Larrañaga (en) (de à )
Flor Silvestre (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Antonio Aguilar, hijo (en)
Pepe Aguilar (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Sport
Label
Genre artistique
Site web
Distinctions
Films notables
Filmographie d'Antonio Aguilar (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Discographie
Discographie d'Antonio Aguilar (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Pascual Antonio Aguilar Barraza[1],[note 1], né le à Villanueva (es), dans l'état de Zacatecas, et mort le à Mexico, plus connu sous le nom de scène Antonio Aguilar, est un acteur, chanteur, réalisateur artistique, scénariste et réalisateur mexicain. Il a enregistré 163 albums[2], vendu plus de 25 millions de disques[2], joué dans 167 longs métrages, et effectué de multiples tournées nationales et internationales en compagnie de son épouse, la chanteuse et actrice, Flor Silvestre (es) et leur famille[2].

Il est reconnu aussi pour sa contribution à la popularité de la musique ranchera, mais aussi pour son engagement en faveur de la reconnaissance de la valeur culturelle de la Charrería dont ses enfants et ses petits enfants entretiennent les traditions, et qui lui a valu le surnom « El Charro de México ».

Antonio Aguilar est le fils de Jesús Aguilar et de Ángela Barraza. Ángela Barraza est née à Ocaña en Colombie, Jesús Aguilar est né dans la Villanueva (es) dans l'État de Zacatecas au Mexique, où il possède une hacienda, nommée localement « La Casa Grande de Tayahua » (La Grande Maison de Tayahua), dans le bourg de Tayahua. La hacienda a été fondée en 1554[3] et ses plus anciens bâtiments ont été construits en 1596, et les ancêtres d'Antonio Aguilar l'ont acquise au début du XIXe siècle. Antonio Aguilar a sept frères et sœurs : José Roque Aguilar Barraza, Salvador Aguilar Barraza, Guadalupe Aguilar Barraza, Luis Tomás Aguilar Barraza, Mariano Aguilar Barraza et Josefina Aguilar Barraza[4].

Antonio Aguilar épouse civilement, le , Guillermina Jiménez Chabolla, surtout connue sous le nom de scène Flor Silvestre, avec laquelle il a deux fils : José Jesús Antonio Aguilar Jimenez, né le , qui fait lui aussi carrière de musicien et d'acteur sous le nom de scène Antonio Aguilar Jr., et José Antonio Aguilar Jiménez, né le à San Antonio, alors que sa mère était en tournée au Texas, et plus connu sous le nom de scène Pepe Aguillar. Antonio Aguilar et Flor Silvestre se sont mariés religieusement plusieurs décades après, lorsqu'ils ont réussi à faire annuler, par l'Église catholique leurs précédents mariages.

Il meurt d'une pneumonie[5].

En 1969, il se laisse convaincre par Gustavo Díaz Ordaz, alors Président du Mexique, qui cherche à ranimer l'esprit patriotique pour faire oublier le Massacre de Tlatelolco, de participer à un film biographique consacré à Emiliano Zapata. L'accord proposé par Gustavo Díaz Ordaz est alléchant : l'état fédéral Mexicain, au travers du département « peliculas de aliento » (films subventionnés) du Banco Nacional Cinematográfico (Banque Nationale pour la Cinématographie), dirigé par Emilio Rabasa apporte 85 % du budget, Antonio Aguilar 15 % et reste exclusif détenteur des droits sur le film. Il se passionne pour le sujet et conçoit un film dont le budget de 12 millions de Pesos mexicains est astronomique[note 2]. L'aide d'état se limite à 1,5 million de pesos et la promesse que le reste arrivera. Il emprunte 10 millions de pesos à la société Fiduciaria Aceptaciones qu'il garantit grâce à une hypothèque sur son ranch. Il réserve des lieux de tournage aux Studios Churubusco et commande des costumes aux États-Unis. Il affronte les dévots et les contestataires du Zapatisme, et finit par travailler avec un scénariste étranger à leurs polémiques. Le projet suscite l'intérêt de la 20th Century Fox dont le président Robert Jacks, gendre de Darryl F. Zanuck, qui a adoré les bandes-annonces qu'il a vues, propose à Antonio Aguilar d'acheter les droits de distribution internationaux pour un million de dollars[note 3]. Il réalise le montage à Hollywood avec l'aide de David Bretherton et revient au Mexique avec 50 copies du film. Le gouvernement mexicain demande à la production de couper 12 scènes et finit par déclarer que même cette version censurée est subversive. Mario Moya Palencia, le sous-secrétaire fédéral à l'intérieur menace de l'emprisonner s'il projette le film aux États-Unis. Robert Jacks ne veut pas de la version censurée et il rentre aux Mexique avec ses dettes sur les bras. Il obtient, des années après, du président José López Portillo la restitution des scènes censurées que la RTC (es). L'une d'entre elles avait été définitivement perdue pendant l'incendie de la Cineteca Nacional, le . Les scènes originales ont alors pu être réintégrées dans le film[8].

En 2012, la ville de Los Angeles a érigé une statue en hommage à Antonio Aguilar sur la « Placita de Dolores » 34° 03′ 25″ N, 118° 14′ 16″ O[9].

Filmographie

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Notes et références

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  1. L'identité « José Pascual Antonio Aguilar Márquez Barraza » qui lui est attribuée par wikipédia en espagnol, ne figure dans aucune de ses biographie officielles et parait issue d'une interprétation fantaisiste de l'état-civil de Villanueva par des généalogistes amateurs. Elle a néanmoins été recopiées dans de nombreux articles et sur de nombreux sites internet.
  2. Le budget représentait environ 12000 mois de salaire moyen de l'époque au Mexique[6].
  3. La parité entre le dollar et le peso mexicain était fixe à cette époque et figée à 12,5 pesos pour 1 dollar[7]. L'offre permettait de couvrir ses emprunts, de récupérer ses fonds propres et de faire un bénéfice qu'il estimait à 1 million 700 000 pesos.

Références

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Liens externes

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