Avrilly (Allier)

Avrilly
Avrilly (Allier)
La Loire à Avrilly.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté de communes Entr'Allier Besbre et Loire
Maire
Mandat
Solène Carignant
2020-2026
Code postal 03130
Code commune 03014
Démographie
Gentilé Avrillois
Population
municipale
136 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 20′ 03″ nord, 3° 58′ 54″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 312 m
Superficie 11,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dompierre-sur-Besbre
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Avrilly
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Avrilly
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Avrilly
Liens
Site web avrilly.interco-abl.fr

Avrilly est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se situe à l'extrémité est du département de l'Allier, à la limite de la Saône-et-Loire. Elle se trouve dans les Basses Marches du Bourbonnais.

Elle inclut les hameaux de Clavegris et Brière.

Ses communes limitrophes sont[1] :

Communes limitrophes d’Avrilly
Luneau Vindecy (Saône-et-Loire)
Avrilly
Le Bouchaud Bourg-le-Comte (Saône-et-Loire) Baugy (Saône-et-Loire)

Transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par les routes départementales 210 (reliant Chassenard à la frontière avec la Saône-et-Loire, devenant la RD 229 en direction de Bourg-le-Comte), 212 (liaison nord-sud reliant Luneau au Bouchaud par le lieu-dit des Raflots, à l'ouest de la commune), 265 (liaison des Simonins au centre-bourg) et 989 (liaison du Donjon à Marcigny)[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Yan à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Avrilly est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (82,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), terres arables (3,7 %), eaux continentales[Note 2] (3,1 %), forêts (1,6 %)[13].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Par une bulle d'avril 1164, le pape Alexandre III, réfugié en France, confirme l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, dans le patronage de l'église d'Avrilly[14]. Cette dernière sera brûlée le . Les moines possédaient également Rejus, au hameau de Saint-Martin du Lac, entre l'église et Champceau, sur la paroisse d'Anzy-le-Duc[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Solène Carignant a été élue au premier tour des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni en mai, a désigné trois adjoints[16].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Marie-Edith Perreaud    
Claudette Delorme[17]   Retraitée
En cours
(au )
Solène Carignant[16],[18]   Community manager[19]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Avrilly dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Il n'existe aucune école.

Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens se rendent à Marcigny[20], et les lycéens à Digoin et Charolles[21]. Ces établissements, situés en Saône-et-Loire, dépendent de l'académie de Dijon.

Instances judiciaires[modifier | modifier le code]

Avrilly dépend de la cour d'appel de Riom, du tribunal de proximité de Vichy et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset[22].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les Avrillois[23],[18].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 136 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
492441410484424482454458518
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
523512491485497492456467468
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
451428408367335350326315315
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
330289241193159179174170155
2014 2019 2021 - - - - - -
138136136------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Honorat.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L’église Saint-Honorat, reconstruite au XIXe siècle, qui a conservé sa croisée et son chœur romans. On y remarque un admirable tabernacle de style baroque provenant du couvent des Récollets de Souvigny (Allier)[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carte d'Avrilly sur Géoportail.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Avrilly et Saint-Yan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Yan », sur la commune de Saint-Yan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Yan », sur la commune de Saint-Yan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun : Charte no XVIII.
  15. Jean Gregaine : Journal d'un bourgeois de Marcilly, pendant la Ligue en Brionnais (1589-1596), MSE, t.38, 1910, BNF-Gallica.
  16. a et b « Solène Carignant a été élue maire », La Montagne, (consulté le ).
  17. Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 5 juin 2014).
  18. a et b « Avrilly », sur maires-allier.fr, Association des maires et des présidents d'intercommunalité de l'Allier (consulté le ).
  19. Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 21 (édition de l'Allier).
  20. « Sectorisation des collèges du département de l'Allier » [PDF], sur le site de l'académie de Clermont-Ferrand, Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
  21. « Sectorisation des lycées - 2GT - Allier » [PDF], sur le site de l'académie de Clermont-Ferrand, Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
  22. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  23. « Avrilly (03130) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, « Flâneries entre Loire et canal de Roanne à Digoin », Images de Saône-et-Loire, no 196,‎ , p. 12-13.