Bataille de Seven Pines
Date | 31 mai - |
---|---|
Lieu | Comté de Henrico, Virginie |
Issue | Indécise |
États-Unis | États confédérés |
George McClellan | Joseph E. Johnston Gustavus Woodson Smith |
34 000 hommes | 39 000 hommes |
790 morts 3 594 blessés 647 prisonniers ou disparus | 980 morts 4 749 blessés 405 prisonniers ou disparus |
Batailles
- Virginie-occidentale
- Manassas
- 1re Virginie Septentrionale
- Burnside Expedition
- Péninsule
- Sept Jours
- 1re Shenandoah valley
- 2de Virginie Septentrionale
- Maryland
- Fredericksburg
- Tidewater
- Chancellorsville
- Pennsylvanie
- Bristoe
- Mine Run
- Campagne terrestre
- Bermuda Hundred
- 2de Shenandoah valley
- Petersburg
- 1re Wilmington
- 2de Wilmington
- Appomattox
- East Kentucky
- Shiloh
- Kentucky
- Raid de Newburgh
- Stones River
- Vicksburg
- Raid de Morgan
- Raid de Hines
- Tullahoma
- Chickamauga
- Chattanooga
- Knoxville
- Raid Forrest
- Atlanta
- Franklin-Nashville
- Savannah
- Carolines
- Raid de Wilson
Coordonnées | 37° 31′ 14″ nord, 77° 18′ 07″ ouest | |
---|---|---|
La bataille de Seven Pines, également connue sous le nom de bataille de Fair Oaks ou bataille de Fair Oaks Station, fut une des plus importantes batailles de la guerre de Sécession. Elle se déroula entre le et le , dans le comté de Henrico, Virginie (États-Unis). Elle fut le temps fort d'une offensive dans la péninsule de Virginie, conduite par le major-général George McClellan, pendant laquelle l'armée du Potomac atteignit les faubourgs de Richmond, la capitale des États confédérés.
Déroulement de la bataille
[modifier | modifier le code]Le le Général Joseph E. Johnston de l'armée des États confédérés essaya de défaire deux corps de l'Armée de l'Union qui semblaient isolés au sud de la rivière des Chickahominy. Les assauts des confédérés, bien qu'ils ne fussent pas bien coordonnés, réussirent à repousser le IV corps et à lui infliger de lourdes pertes. Des renforts furent envoyés, et chacun des camps belligérants engagea de plus en plus de troupes dans cette action. Défendues par le IIIe corps et la division du Major-général John Sedgwick, qui appartenait au IIe corps commandé par le major-général Edwin Vose Sumner, qui traversèrent le fleuve gonflé par la pluie sur le Grapevine Bridge alors que celui-ci était tout près d'être emporté par le courant, finirent par être stabilisées. Le Général Johnston fut gravement blessé au cours des combats et le commandement de l'Armée des États confédérés fut temporairement confié au Major-général Gustavus Woodson Smith.
Au matin du , la division du général Kearny monte au front. Les confédérés renouvelèrent leurs assauts contre les fédéraux, qui avaient acheminé des troupes supplémentaires, mais progressèrent peu. La 3rd brigade de la division du général Kearny, commandée par le brigadier général Berry arrive au moment où les troupes du général Casey refluent. Elle parvient à reprendre le terrain perdu mais en fin de journée, elle se replie en bon ordre[1].
Chacun des deux camps s'attribua la victoire de ces journées.
Bilan et conséquences
[modifier | modifier le code]Bien que la bataille n'apportât aucun gain tactique, elle fut la principale bataille du théâtre oriental de la guerre de Sécession et la seconde, après la bataille de Shiloh, pour les pertes qu'elle engendra (près de 11 000 hommes tués, blessés ou disparus). Elle marqua le commencement de la fin de l'offensive de l'Union qui se conclut par la bataille de Sept Jours et la retraite de son armée à la fin du mois de juin.
Le Brigadier général Robert H. Hatton (en) qui commandait la 4e brigade de la 1re division de l'Armée de Virginie du Nord fut tué sur le champ de cette bataille le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of Seven Pines » (voir la liste des auteurs).
- (en) Edward K. Gould, Major-general Hiram G. Berry, Rockland, press of the courrier gazette,