Beaumont-Hague

Beaumont-Hague
Beaumont-Hague
La rue Jallot en 1978.
Blason de Beaumont-Hague
Blason
Beaumont-Hague
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité CA du Cotentin
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Bruno Léger
2017-2020
Code postal 50440
Code commune 50041
Démographie
Gentilé Beaumontais
Population 1 370 hab. (2020)
Densité 173 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 52″ nord, 1° 50′ 08″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 179 m
Superficie 7,90 km2
Élections
Départementales La Hague
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Hague
Localisation
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Beaumont-Hague

Beaumont-Hague (prononcer /bomɔ̃ag/) est une ancienne commune française, du département de la Manche et la région Normandie, peuplée de 1 370 habitants[Note 1].

Depuis le , elle fait partie de la nouvelle commune de La Hague et a le statut de commune déléguée.

Géographie

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Communes déléguées limitrophes

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On trouve des trilobites au Petit-Beaumont[2].

Le nom de la localité est attesté sous la forme Bellomonte entre 1156 et 1172[3],[4] et Bellus mons en 1182.

Toponyme médiéval issu de l'ancien français bel mont, où l'adjectif bel « beau » n'exprime pas nécessairement un jugement esthétique, mais le degré élevé d'une qualité : ici l'importance ou la hauteur du mont, qui culmine à environ 175 mètres et domine la côte.

Le déterminant -Hague, attesté aux XIVe et XVe siècles sous la forme « -en-la-Hague », puis au début du XIXe siècle sous la forme « -en-Hague », et vers 1880 sous sa forme actuelle, fait référence au pays de la Hague et à l'ancien doyenné du même nom, où la commune est située. Le nom de Beaumont-Hague fut tardivement officialisé par un décret ministériel du , en remplacement de celui de Beaumont[5].

Selon l'association Magène, la commune est appelée Biâomount-Hague en normand[6].

Le gentilé est Beaumontais.

Le premier seigneur de Bellemonte, fils de Honfroi de Vaux, serait le descendant du Danois Turuffe ou « Torf », dont proviendrait le nom de la ferme du Tourp.

On trouve parmi les compagnons d'armes de Guillaume le Conquérant, Roger de Beaumont, récompensé par de larges domaines en Angleterre où il s'allie avec la famille de Warwick, mais ce seigneur, Roger barbatus était positionné dans l'actuel département de l'Eure, à Pont-Audemer et à Beaumont-le-Roger, il appartient à une autre famille[7]. Jusqu'à la fin du XIIe siècle, le bourg appartenait à la famille de Vauville[8]. En 1248, un Thomas de Beaumont participe aux croisades aux côtés de Louis IX. Jean de Beaumont, chambellan du même roi, lui aurait présenté Thomas Hélye. Un autre Jean de Beaumont, fils de Guillaume, est général des armées de Louis X entre 1314 et 1316. À la mort de celui-ci, sa sœur Thomasse hérite de ses terres. Elle épouse en 1332 Raoul IV d'Argouges, fils de Raoul III d'Argouges et Jeanne de Semilly, qui fait construire le manoir de la Madeleine[9].

Dans un aveu daté de 1500 on apprend que Jean de Pirou, seigneur de Beaumont en la Hague, dont dépendent Clitourps, Varouville, Réthoville, Cosqueville, Fermanville, avait droit de patronage, colombier, garennes, bois, près, et la juridiction de bas-justicier et partageait son droit de gravage avec le seigneur de Gonneville[Note 2]. Jean de Pirou possédait deux moulins à blé et avait également « salines et grèves à faire le sel ». C'est à la famille Pirou que l'on doit au XVe siècle le début de la construction du château de Flamanville à l'exception de la chapelle, qui est plus ancienne[10].

Jeanne de France donne en 1505 cette terre à Pierre Jallot, issue d'une famille originaire du Val de Saire, anoblie en 1479[11]. Son fils aîné, Jean, hérite des terres de la Hague et fait bâtir le château de Beaumont, en 1597, tandis que le fils cadet, François, reçoit le manoir de la Madeleine.

Jeanne de Pirou, sœur de Jean de Pirou mort sans descendant, hérite, en 1595, de Beaumont[10].

Les Jallot, Pierre ( 1589) écuyer, Jean (XVIe siècle), Pierre (c. 1644-1716) corsaire et officier de marine et Pierre-Guillaume (XVIIe siècle), mousquetaire et bâtisseur de l'hôtel de Beaumont à Valognes furent seigneurs de Beaumont et d'Herqueville[12].

C'est Marie-Bonaventure Jallot (1753-1843), dernier comte de Beaumont, Thomas Lenepveu, maire, et l'homme d'affaires Charles Lepelletier, son gendre, qui firent construire le bourg de Beaumont au début du XIXe siècle, lui donnant ainsi son assise de chef-lieu de Canton[13].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, une station de radio-guidage Knickebein de la Luftwaffe (armée de l'air allemande) a été installée sur cette commune.

La référence au pays « Hague », utilisée depuis longtemps, est officialisée par le décret du , après délibération du conseil général de la Manche du [14].

Politique et administration

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Circonscriptions administratives avant la Révolution

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Circonscriptions administratives depuis la Révolution

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Liste des maires

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La mairie de Beaumont-Hague.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
....... 1794 Louis Heleine    
1795 1797 Jean Le Moigne    
1797 1798 Jacques Lenepveu    
1798 1800 Guy La Galle    
1800 1804 Thomas Le Moigne    
1804 1808 Charles Heleine    
1808 1815 Jean Thomas Lenepveu   Propriétaire terrien
1815 1815 Thomas Le Moigne    
1815 1830 Jean Thomas Lenepveu    
1830 1848 Jean Charles Ouitre    
1852 1853 Jean Thomas Lenepveu dit Lavalette    
1853 1857 Jean Louis Lagalle   décédé en exercice le 10 février 1857
1857 1865 Constant Le Bailly    
1865 1872 Édouard Le Taillis    
1872 1874 Hyacinthe Heleine    
1874 1878 Guillaume d'Aigneaux    
1878 1904 Auguste Louis    
1905 1918 Patris    
1919 1929 Félix Patris    
1929 1942 René Heleine    
....... ....... .......    
1945 1947 Jean Lefort    
1947 1958 Charles Renet    
1958 1965 Charles Lemarinel    
1965 1969 Émile Leconte   pharmacien
11 juillet 1969 septembre 1969 Josseaume   curé-doyen de Beaumont-Hague,

président de la délégation

1969 1971 Émile Leconte   pharmacien
1971 1984 Armand Collet    
1984 1987 Pierre Baticle    
1987 2014 Michel Laurent DVD Technicien Areva, conseiller général
2014[15] décembre 2016 Bruno Léger SE Agriculteur
maire délégué à partir de 2017
2020 actuel Sébastien Lelong    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17],[Note 3].

En 2020, la commune comptait 1 370 habitants, en évolution de −6,04 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Bourgade atteignant un pic de 849 habitants en 1851, la commune a vu sa population plus que doubler entre 1962 et 1968, du fait de l'implantation de l'usine de retraitement de la Hague, et accueillait 1 714 habitants en 1990 avant la fin du « Grand chantier ».

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
508538601838884895883839849
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
801776706679665663634594614
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
606632621550495480513559506
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
4741 0101 0051 3611 7141 3811 2951 4841 458
2018 - - - - - - - -
1 379--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

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  • Dédicace de l'église paroissiale : Notre-Dame[20].
  • Patron (présentation) : initialement l'abbaye du Vœu, puis le seigneur du lieu, les héritiers Juhel au XIVe siècle.
  • Fête patronale : La Madeleine.

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

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Activité et manifestations

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L'Étoile sportive Pointe Hague fait évoluer deux équipes de football en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe en division de district[21]. En 2010, le stade Maurice-Soulage accueille le Championnat du monde militaire de football féminin.

La piscine de la communauté de communes, outre le grand bassin, propose bassin ludique, saunas, hammam et jacuzzi.

Autres sports

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Petit bourg commerçant, Beaumont-Hague s'est développée avec l'implantation de l'usine de retraitement de la Hague dans les années 1960. Bien que domiciliée sur la commune, l'usine est située sur Omonville-la-Petite, Digulleville, Jobourg et, dans une moindre mesure, Herqueville. Beaumont héberge plusieurs sous-traitants d'Areva NC (Mécachimie, STMI, Salvarem…). Ancien chef-lieu de canton, il concentre également les équipements collectifs (collège, maison de la communauté de communes devenue mairie principale, piscine, bibliothèque, salles pour réunions publiques ou privées) et commerciaux (supermarché Super U, géré par l'entreprise locale Super Hague, et petits commerces : alimentation générale, quincaillerie, habillementetc.).

  • Ligne A : Orano La Hague ↔ Cherbourg-en-Cotentin Schuman-Delaville
  • Cap à la demande

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vieille photographie de l'église Notre-Dame de Beaumont-Hague, représentée sur une carte postale.
Vue sud de l'église paroissiale Notre-Dame.
Vue sud-ouest de l'église paroissiale Notre-Dame.
Le château de Beaumont-Hague, ancienne résidence des comtes de Beaumont.
En 1757, l'édifice est doté d'un clocher à base carrée, coiffé d'un dôme octogonal, solution architecturale comparable aux églises de Sainte-Croix-Hague et surtout de Gouberville (au moment de la construction, Pierre Guillaume Jallot est seigneur de Beaumont et de Gouberville).
L'église est de nouveau agrandie entre 1831 et 1835 d'un transept et d'un chœur[24].
En 1929, la foudre endommage le clocher de 1757, les portes, les vitraux et l'intérieur de l'église[25].
Le , lors des combats de la Libération, l'édifice est encore atteint et endommagé par les bombardements et l'explosion d'un char[23],[24]. Le transept, la toiture et des vitraux sont détruits[26]. Elle n'a été rendue au culte qu'en 1949 quand son clocher a été réparé[8] et arrondi[24].
L'église abrite un ensemble de deux calices et patènes (XVIIe) classés au titre objet aux monuments historiques[27],[28] ainsi qu'un ostensoir offert par Napoléon III. Sont également conservés le gisant d'un seigneur de Beaumont (XIIIe), une Vierge à l'Enfant (XVIIe), des têtes de saints (XIVe) retrouvées en 2000, et une statue de saint Éloi (XVIIIe)[13].
Dix-huit nouveaux vitraux sont installés en 1950, conçus par l'atelier de Gabriel Loire[29],[30]. Les travaux de restauration de l'église sont bénits le [31]. L'intérieur est restauré en 2000. À cette occasion, on met au jour un gisant de chevalier qui reposait sous le dallage[23].
L'église est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Bienheureux Thomas Hélye de la Hague du doyenné de Cherbourg-Hague[32].
  • Château de Beaumont, ancienne résidence des comtes de Beaumont.
C'est Jeanne de France (c. 1447-1519), dite l'Amirale, fille naturelle de Louis XI, dame de Valognes qui acheta le château de Beaumont et le donna à Jean Jallot, qui sera anobli en 1477 et sera à l'origine d'une lignée de militaires, corsaires, et de fondeurs parmi lesquels Henri Robert Jallot de Rantot (1652-1718) et ses frères Pierre, Adrien et Jean[13]. Le château fut reconstruit en 1597, dans le style Renaissance, par Jean Jallot seigneur de Beaumont[33].
Au début du XVIIIe siècle, Charles Jallot (1626-1722), enrichi grâce à la course en mer, agrandit le château. Sans postérité, c'est Pierre-Guillaume Jallot (1710-1771), fils de Pierre Jallot (c.1644-1716) lui même frère de Charles, qui en hérite avec le titre de comte de Beaumont. Pierre-Guillaume, mousquetaire du roi fera construire à Valognes, l'hôtel de Beaumont[34]. Anne Françoise de Cairon de la Pallu épouse de Pierre-Guillaume Jallot, ayant perdu la raison, mise sous curatelle par ses fils, restera cloîtrée trente-quatre ans dans la chambre du château de Beaumont, où elle meurt en 1806[35].
Le château, en partie détruit en 1944, sera reconstruit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans un style Renaissance en réemployant des éléments anciens. Côté jardin, le premier étage est de plain-pied. Une salle voûtée, qui devait être la salle des gardes, située dans une habitation en prolongement du château a été épargnée par les bombes, comme une orangerie du XVIIIe siècle avec ses arcades[36].
  • Manoir de la Madeleine (fin XVIe siècle)[13], inscrit aux monuments historiques[37].
  • Hague-Dick, ouvrage fortifié de terre de l'âge du bronze, agrandi par les vikings au IXe siècle et qui barrait la pointe de la Hague entre Vauville et la baie de Quervière, traversait Beaumont[13]. Il est inscrit aux monuments historiques en 1988[38].
  • Tumulus de l'âge du Bronze à la Fosse-Yvon[39].
  • Rue Jallot avec ses maisons en granit du début du XXe siècle[13]. La rue (entre le n°2 et le n°44) est créée à la fin du XVIIIe siècle par Marie-Bonaventure Jallot (1753-1843), dernier comte de Beaumont, fils de Pierre-Guillaume. Pour ce faire, il cède devant le notaire Bon Marin Duval, ses terrains sur le plateau de Beaumont[23]. La rue est étrangement orientée sud-ouest/nord-est correspondant aux vents dominants[23]. Les façades sont à quatre, six ou huit ouvertures, voire plus[23]. Elle est ensuite prolongée par l'actuelle place de la Madeleine jusqu'à la Croix-Bézuel.
  • Croix Bézuel (1803) qui remplace une très ancienne croix détruite lors de la Révolution.
  • Ferme de la Cour, une habitation agricole située Rue de Beaumont : l'habitation originelle à quatre fenêtres ou jours réduits et une cheminée, est construite en 1773. Elle est complétée rapidement à gauche par une charreterie[40].
Quand l'élevage devient la règle au XIXe siècle, une grange et une étable avec deux portes contigües et un jour sont édifiées à droite de l'habitation[40].

Personnalités liées à la commune

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  • Pierre Guillaume Jallot (1710-1771), comte de Beaumont

Héraldique

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Blasonnement : D'azur au chevron d'argent chargé de trois merlettes du champ, celles en pointe affrontées, et accompagné de trois trèfles d'or.

Ces armes seraient celles de Thomasse de Beaumont, épouse de Raoul d'Argouges en 1332. Ce sont également celles des Jallot, seigneurs de la paroisse jusqu'à la Révolution[41].

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Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 25.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 80
  • Élisabeth Raffray , « Découverte statuaire à l'église de Beaumont-Hague (gisant d'un seigneur de Beaumont, statues de saints enfouies) », Revue de la Manche, n° 168, octobre 2000.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2020.
  2. Ils avaient également des droits sur les marchandises qui débarquaient au port Lévi.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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Altitudes, superficie : IGN[42].
  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  2. Petit-Beaumont sur ammonite50.fr
  3. Archives de la Manche, H 1961.
  4. Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1157 - (ISBN 2600001336).
  5. Décret publié au Journal Officiel du 19 décembre 1991, p. 16541.
  6. « Dictionnaire français - normand », sur Magène (consulté le )
  7. Roger Barbatus (le Barbu) décédé le  ; Europäische Stammtafeln III (4) 700 Beaumont, Père Anselme II Meullent, etc.
  8. a et b Delattre, 2002, p. 25.
  9. Bulletin d'information no 3, mairie de Beaumont-Hague, juillet 1986.
  10. a et b Jeannine Bavay, « Fermanville », Vikland, la revue du Cotentin, no 5,‎ avril-mai-juin 2013, p. 38 (ISSN 0224-7992).
  11. Notice no PA50000026.
  12. Gautier 2014, p. 250.
  13. a b c d e f et g Gautier 2014, p. 80.
  14. Décret du portant changement de nom de communes, Journal Officiel no 295 du , p. 16541.
  15. « Beaumont-Hague (50440) - Municipales », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  20. L'abbé Auguste Lecanu, op. cit., loc. cit., dit : Saint-Eloi-de-Beaumont.
  21. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – Et.S. Pointe de la Hague » (consulté le ).
  22. La Presse de la Manche du .
  23. a b c d e f g h i et j Guillaume de Monfreid : Trésors de la Hague, Isoète, 2003.
  24. a b et c Claude Pithois : La Hague, terre ignorée..., Librairie G. Gautier, 1961, p. 43-44.
  25. Le Populaire, 20 octobre 1929.
  26. Beaumont-Hague, fichier documentaire sur le site Conservation des antiquités et objets d'art de la Manche.
  27. « Calice, patène », notice no PM50000069.
  28. « Calice, patène », notice no PM50000784.
  29. Site de l'atelier Loire à Chartres, (lire en ligne).
  30. Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche, (lire en ligne).
  31. La Presse Cherbourgeoise, 9 octobre 1950 (cité par le Caoa).
  32. Site du doyenné.
  33. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 17.
  34. Girard et Lecœur 2005, p. 20.
  35. Girard et Lecœur 2005, p. 31.
  36. Girard et Lecœur 2005, p. 236.
  37. « Manoir de la Madeleine », notice no PA50000026, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Retranchement dit Le Hague Dike (également sur commune de Digulleville) », notice no PA00110333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 9.
  40. a et b Guillaume de Monfreid : Trésors de la Hague : guide découverte, Isoète, 2003.
  41. http://perso.numericable.fr/~briantimms/chf/05bassenormandie.htm.
  42. Répertoire géographique des communes (http://professionnels.ign.fr/42/produits-gratuits/produits-gratuits-a-telecharger.htm).