Becquigny (Somme)
Becquigny | |||||
La mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | CC du Grand Roye | ||||
Maire Mandat | Philippe d'Hulst 2020-2026 | ||||
Code postal | 80500 | ||||
Code commune | 80074 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 122 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 41′ 47″ nord, 2° 37′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 50 m Max. 107 m | ||||
Superficie | 6 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montdidier (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Roye | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Somme Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
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Becquigny est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Becquigny est un petit village situé sur la rive gauche de l'Avre, au nord-est de Montdidier (8 km).
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Avre[Carte 1].
L'Avre, d'une longueur de 66 km, prend sa source dans la commune de Amy, à 81 m d'altitude, et se jette dans la Somme à Longueau, à 24 m d'altitude, après avoir traversé 31 communes[1].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[2].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Becquigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montdidier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), forêts (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Bekenies (1119.) ; Bekegnies (1163.) ; Bequegnies (1218.) ; Besquegnies (1255.) ; Becquegnies (1364.) ; Bequignies (1380.) ; Becquignies (1497.) ; Becquigny (1567.) ; Boquequier (1648.) ; Becquegnier (1657.) ; Bequigny (XVIe siècle.) ; Becquigni (1694.) ; Bequigni (1733.) ; Bequignie (1761.)[14].
L'étymologie de ce toponyme provient de l'agglutination du nom de personne germain bicco et du suffixe -in-iacas (terras)[15] qui signifie la « terre de bicco » (quémandeur).
Histoire
[modifier | modifier le code]Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour des substructions gallo-romaines.
Le village, cité pour la première fois en 1119, fut reconstruit après une destruction en 1163. Il appartenait à l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne. La Maison de Roye en détenait la seigneurie. Le village a connu une présence templière.
Becquigny a subi les ravages de la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 122 habitants[Note 4], en évolution de +2,52 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les communes de Becquigny et Davenescourt gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[23].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Dans le cimetière subsistent des ruines de l'ancienne église Saint-Martin. Son portail du XIIe siècle est un chef-d'œuvre de l'art roman[24]. Il est protégé en tant que monument historique, classement par par arrêté du 29 août 1927[25].
- Église Saint-Martin datant de l'entre-deux-guerres : elle possède un retable-autel du XVIIe siècle qui proviendrait du collège des Jésuites d'Amiens. Il avait été installé dans l'ancienne église se trouvant dans le cimetière communal. Lors de sa destruction partielle au cours de la Grande Guerre, le retable a pu être démonté puis remonté dans le nouveau sanctuaire. L'église possède également un Christ en croix et des vitraux du maître verrier Jacques Grüber, l'un représentant saint Martin et l'autre saint Sébastien[26].
- Saint-Martin.
- Autre vue de l'église.
- Monument aux morts.
- Histoire locale.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abbé Godard, Description du canton de Montdidier : Notes historiques et archéologiques sur les communes du canton - Mémoire présenté à la Société des Antiquaires de Picardie, (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Becquigny sur le site de l'Institut géographique national.
- Becquigny sur le site de l'Insee.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Becquigny » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « l'Avre »
- « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Becquigny et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Becquigny ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montdidier », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 94 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
- Ernest Nègre, Dictionnaire topographique de la Somme : formations non-romanes, tome 2 , Genève 1867 - 1991.
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Philippe d'Hulst réélu maire à Becquigny », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le Courrier Picard, « Carte scolaire, ils restent mobilisés », dimanche , p. 8.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 219 (ASIN B000WR15W8).
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00116091
- « Les plus beaux retables du département de la Somme », sur Richesses en Somme - Petit patrimoine… (consulté le ).