Benoît Jacquot
Naissance | Paris 16e |
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Nationalité | française |
Profession | réalisateur, scénariste |
Films notables | Les Enfants du placard La Fille seule Tosca Villa Amalia Les Adieux à la reine |
Benoît Jacquot est un réalisateur et scénariste français né le à Paris. Actif depuis les années 1970, il a réalisé une trentaine de films, dont Les Enfants du placard (1977), La Fille seule (1995), Tosca (2001) ou Villa Amalia (2009).
Nommé une fois aux César dans la catégorie de la meilleure réalisation et deux fois pour la meilleure adaptation, il a notamment reçu le Prix Louis-Delluc en 2012 pour Les Adieux à la reine.
En 2024, il est accusé par les actrices Judith Godrèche, Isild Le Besco et Julia Roy d'agressions sexuelle, de viol sur mineur et de viol. D'autres actrices témoignent de violences exercées par le réalisateur : viol, harcèlements sexuels, violence psychologique et physique. Il est mis en examen pour viols en juillet 2024.
Biographie
[modifier | modifier le code]Carrière
[modifier | modifier le code]Benoît Jacquot commence sa carrière cinématographique en 1965 comme assistant de Bernard Borderie sur un film de la série Angélique, et comme assistant de Marguerite Duras, Marcel Carné ainsi que Roger Vadim[1].
Au cours de sa carrière, il alterne les films à gros budgets avec des stars (Pas de scandale, Adolphe) avec des productions moins coûteuses et plus libres dans leur narration et leur méthode de tournage (L'Intouchable, tourné en Inde en 16 mm, et quelques plans en caméra vidéo). Ses personnages principaux sont souvent des femmes (Isabelle Huppert dans Villa Amalia, L'École de la chair, Les Ailes de la colombe et Pas de scandale, Virginie Ledoyen dans La Fille seule, Judith Godrèche dans La Désenchantée, Isabelle Adjani dans Adolphe, Sandrine Kiberlain dans Le Septième Ciel, Isild Le Besco dans L'Intouchable, À tout de suite ou Sade). Ses héroïnes se caractérisent par un mouvement de fuite, qui leur fait tourner le dos à leur passé, à leur famille ou à leur métier.
Jacquot a aussi fait des mises en scène d'opéra, tant au cinéma (Tosca en 2001 d'après Puccini) que pour la scène (Werther de Jules Massenet)[2].
En 2012, il reçoit le prix Louis-Delluc pour Les Adieux à la reine, adaptation du roman homonyme de Chantal Thomas. En 2013, le film obtient trois Césars lors de la 38e cérémonie des César.
Dans les années 2010, il fait quelques apparitions dans des films français : Cherchez Hortense (2012) de Pascal Bonitzer dans le rôle de Kevadian ; Casse-tête chinois de Cédric Klapisch (2013) dans le rôle du père de Xavier ; Valérian et la Cité des mille planètes (2017) de Luc Besson dans le rôle d'un capitaine.
Participation à des jurys
[modifier | modifier le code]En 2005, il est membre du jury du 58e Festival de Cannes, présidé par Emir Kusturica, puis en 2010, membre du jury pour le 10e Festival international du film de Marrakech, sous la présidence de John Malkovich.
Par la suite, il est notamment président en 2015 du 41e festival du cinéma américain de Deauville[3]
Vie privée
[modifier | modifier le code]Benoît Jacquot a été le compagnon de Dominique Sanda.
Avec l'actrice Anne Consigny, il a eu deux fils, en 1988 et en 1994 ; le premier, Vladimir Consigny, devenu acteur, débute dans un téléfilm de son père, Gaspard le bandit[4].
Entre 1986 et 1992, il habite avec Judith Godrèche[5] dans un appartement qu'ils ont acheté ensemble. Il a 40 ans, elle en a 14[6].
Affaires judiciaires à la suite d'accusations de viol sur mineures
[modifier | modifier le code]Dans un article publié en 2020 dans le New York Times, la journaliste Valentine Faure s'interrogeait sur l'obsession de certains réalisateurs français pour leurs jeunes comédiennes, mentionnant Benoît Jacquot entre autres réalisateurs emblématiques[7].
Judith Godrèche
[modifier | modifier le code]Le , Judith Godrèche porte plainte contre Benoît Jacquot auprès de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris[8]. Le parquet de Paris ouvre une enquête sur les « infractions de viol sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité, viol, violences par concubin, et agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité, l'ensemble des faits dénoncés ayant eu lieu entre 1986 et 1992. » Benoît Jacquot risque 20 ans de prison[9].
Les faits auxquels se réfère Judith Godrèche se sont déroulés durant leur cohabitation. Après une réflexion en plusieurs étapes, c'est un documentaire de Gérard Miller (lui-même étant accusé d'agressions sexuelles et de viols), Les Ruses du désir : l’interdit (2011), qui a achevé de décider l'actrice à parler[10].
Dans le documentaire, Benoît Jacquot évoque son attirance pour les jeunes actrices mineures, dont Judith Godrèche, Virginie Ledoyen ou Isild Le Besco[11]. « Ses mots, qui font penser à « l’entourloupette du pervers » décrite par le psychanalyste Lucien Israël, ont provoqué des tremblements et la colère de l’actrice lorsqu’ils ont ressurgi sur les réseaux. […] Le témoignage de Benoît Jacquot se démarque par sa violence et sa gravité. […] C’est dans ce cadre que Benoît Jacquot affirme, face caméra, que Judith Godrèche était très excitée par leur différence d’âge[12]. »
Dans le texte préparatoire à son audition du 6 février, Judith Godrèche écrit : « J'aurais voulu que Benoît accepte d'être mon ami, de ne pas m'avoir, je ne voulais pas de son corps. Très vite, il me dégoûtait[13]. »
Autres actrices
[modifier | modifier le code]Depuis les témoignages de Judith Godrèche en décembre 2023 puis en janvier 2024, plusieurs autres actrices que Benoît Jacquot avait engagées dans ses films témoignent de harcèlement sexuel et de violences psychologiques et physiques sur mineures, dans ce que les journalistes du Monde résument comme « un système de prédation sous couvert de cinéma »[14]. Ainsi, Julia Roy, Vahina Giocante et Isild Le Besco font état d'actes de harcèlements sexuels, ainsi que de violence psychologique et physique[15].
Vahina Giocante évoque un chantage au rôle : « Si tu es gentille avec moi tu auras le rôle[16]. » Dans une enquête du journal Le Monde en 2024, Julia Roy, 42 ans de moins que lui, évoque les violences et les manipulations qu'elle aurait subies de la part du réalisateur jusqu'à son départ en 2019. Elle a déposé plainte pour agression sexuelle dans « un contexte de violences et de contrainte morale qui a duré plusieurs années »[17],[14]. Isild Le Besco mentionne une emprise destructrice, ainsi que des violences physiques et morales lors du tournage de Sade[18].
En mai 2024, Isild Le Besco porte plainte à son tour à l'encontre de Benoît Jacquot pour viol sur mineur de plus de 15 ans et viol[19].
Conséquences
[modifier | modifier le code]À la suite de ces accusations par les quatre actrices, la Cinémathèque française décide, en , de déprogrammer la diffusion de Suzanna Andler et des Ailes de la colombe, deux films de Benoît Jacquot[20].
Le cinéaste est placé en garde à vue le par la Brigade de protection des mineurs[17], puis présenté devant la justice, le 3 juillet, au terme de 48 heures de garde à vue[21]. Le parquet de Paris obtient son placement sous contrôle judiciaire et sa mise en examen pour viols[22].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]Courts et moyens métrages
[modifier | modifier le code]- 1970 : Lecture du chapitre X de “Thomas l'Obscur” de Maurice Blanchot
- 1988 : Louis-René des Forêts interrogé par Jean-Benoît Puech[23]
- 1988 : Voyage au bout de la nuit
- 1993 : La Mort du jeune aviateur anglais (texte de Marguerite Duras)
- 1993 : Écrire (texte de Marguerite Duras)
- 1994 : 3000 scénarios contre un virus — segment Mère séropositive
- 2009 : Atelier jardin
Longs métrages
[modifier | modifier le code]- 1975 : L'Assassin musicien d'après Dostoïevski
- 1977 : Les Enfants du placard
- 1981 : Les Ailes de la colombe d'après Henry James
- 1985 : Corps et Biens, d'après James Gunn
- 1988 : Les Mendiants
- 1990 : La Désenchantée
- 1995 : La Fille seule
- 1997 : Le Septième Ciel
- 1998 : L'École de la chair, d'après Yukio Mishima
- 1998 : Par cœur
- 1999 : Pas de scandale
- 2000 : La Fausse Suivante d'après Marivaux
- 2000 : Sade
- 2001 : Tosca d'après Puccini
- 2002 : Adolphe d'après Constant
- 2004 : À tout de suite d'après Élisabeth Fanger
- 2006 : L'Intouchable
- 2009 : Villa Amalia d'après Pascal Quignard
- 2010 : Au fond des bois d'après Marcela Iacub
- 2012 : Les Adieux à la reine d'après Chantal Thomas
- 2014 : Trois Cœurs
- 2015 : Journal d'une femme de chambre d'après Octave Mirbeau
- 2016 : À jamais d'après Don DeLillo
- 2018 : Eva, d'après James Hadley Chase
- 2019 : Dernier Amour, d'après Histoire de ma vie de Casanova
- 2020 : Suzanna Andler, d'après Marguerite Duras
- 2022 : Par cœurs
- Prochainement
- 2024 : Belle, d'après Georges Simenon
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- 2012 : Prix Louis-Delluc pour Les Adieux à la reine
- 2013 : Prix Cinéma de la SACD
Nominations
[modifier | modifier le code]- Césars 2013, 7 nominations pour Les Adieux à la reine dont, à titre personnel :
- Césars 2016 : César de la meilleure adaptation pour Journal d'une femme de chambre
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1974 : Jacques Lacan : psychanalyse I et II, avec Jacques-Alain Miller, deux parties (46 min[24] et 50 min[25]), série Un certain regard Unique enregistrement de Lacan pour la télévision.
- 1976 : Deller : Portrait d'une voix
- 1983 : Une villa aux environs de New York[26], série Télévision de chambre
- 1987 : Elvire Jouvet 40
- 1987 : La Scène Jouvet (documentaire)
- 1990 : La Bête dans la jungle[27]
- 1991 : Dans la solitude des champs de coton[28]
- 1992 : Emma Zunz[29]
- 1994 : Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée[30]
- 1994 : La Vie de Marianne
- 1995 : La Place Royale ou l'Amoureux extravagant de Pierre Corneille
- 1996 : Un siècle d'écrivains : J. D. Salinger
- 2003 : Princesse Marie
- 2006 : Gaspard le bandit
- 2010 : Werther de Jules Massenet à l'Opéra national de Paris
- 2011 : Les Faux-monnayeurs
Mises en scène d'opéra
[modifier | modifier le code]- 2001 : Tosca[31] d'après l'œuvre de Puccini, orchestre et chœurs de Covent Garden dirigés par Antonio Pappano, avec Angela Gheorghiu, Roberto Alagna, Ruggero Raimondi
- Werther de Jules Massenet[32]
- 2003 : Royal Opera House : Jonas Kaufmann et Sophie Koch, dir. Antonio Pappano
- 2010 : Opéra national de Paris : avec Jonas Kaufmann, Sophie Koch, dir. Michel Plasson
- 2010 : captation télévisée
- 2011 : Royal Opera House : avec Rolando Villazón, Sophie Koch, dir. Antonio Pappano
- 2014 : La traviata de Giuseppe Verdi[33], direction musicale de Daniel Oren ; mise en scène de Benoît Jacquot ; avec Diana Damrau, Francesco Demuro, Ludovic Tézier, et al. ; Paris, Opéra national de Paris-Bastille
Analyse de l'œuvre
[modifier | modifier le code]L'influence de Robert Bresson reste manifeste dans ses premiers films. L'Assassin musicien, d'après Dostoïevski, est caractérisé par l'ascèse de son découpage (peu de plans) et par la quasi-fixité de sa caméra. Le réalisateur dément toutefois cette filiation :
« Dès mon premier film, on m'a rapproché de lui, alors que pour moi Bresson est plutôt un épouvantail. Je n'aime pas beaucoup ses derniers films. À mes yeux, les meilleurs sont Pickpocket et Journal d'un curé de campagne. Ne serait-ce qu'à cause de l'importance décisive qu'ont pour moi les comédiens, je suis l'inverse de Bresson, avec qui je n'ai qu'une similitude : la rigueur. Mais Dreyer est au moins aussi rigoureux que Bresson et, d'après moi, beaucoup plus grand cinéaste[34]. »
Benoit Jacquot abandonne ce minimalisme « bressonien » au fur et à mesure de sa carrière. Cela ne l'empêche pas d'expérimenter des formes de narration très particulières, comme dans La Fille seule (1995), filmé selon un principe de « temps réel » (temps de l'action calqué sur la durée du film) durant lequel on suit Valérie, l'héroïne, de couloirs en escaliers, d'un café à la chambre d'hôtel dans de longs plans séquences.
L’essentiel du cinéma de Benoît Jacquot peut se résumer en deux points. Le premier est « [son] adoration des acteurs, et plus particulièrement des actrices, cœur fondateur de son œuvre : "Quand l’acteur a une réalité très forte dans le paysage du cinéma, on peut faire le film dans la perspective de cet acteur. Le scénario est alors une espèce de lettre à l’acteur. L’acteur me répond en jouant et c’est cette réponse que je filmerai"[35]. » Le second est « le regard qu’il porte sur les autres arts, qu’il a filmé toute sa vie dans une visée impure du cinéma, qui "fait feu de tout bois", selon son expression », passant « des films de théâtre (La Fausse Suivante, Elvire Jouvet 40, Par cœur), de danse (Merce Cunningham), d’opéra (Tosca), mais également de peinture (L’Atelier de Motherwell) et de photographie (Dominique Issermann)[35]. »
Réception critique
[modifier | modifier le code]Selon Le Figaro, Benoît Jacquot « esquisse un autoportrait » dans son long métrage Sade, où « [le] récit de l'initiation d'une jeune fille par le sulfureux marquis » renvoie aux relations entre le réalisateur et « une actrice débutante, Isild Le Besco ». Durant le tournage du film, Daniel Auteuil observe Benoît Jacquot en tant que source d'inspiration pour incarner Sade[36].
Dans une autre tonalité, l'écrivain et critique de cinéma Éric Neuhoff, évoquant dans Le Figaro en février 2024 l'ensemble de son travail, ainsi que celui de Philippe Garrel et de Jacques Doillon, estime leur cinéma « prétentieux », « narcissique », composé d'histoires de « touche-pipi », d'incestes, d'hommes mûrs couchant avec de jeunes adolescentes[37].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Fiches personnalités, Benoît Jacquot, Bifi.fr.
- Une interview de Benoît Jacquot à l'occasion de sa première mise en scène d'opéra.
- Voir sur allocine.fr..
- Sur la vie de Gaspard de Besse, le « Robin des Bois provençal » ; diffusé sur Arte en 2007.
- Florence Dartois, « Comment Judith Godrèche a parlé de sa relation avec Benoit Jacquot », sur Ina, (consulté le ).
- Valentine Servant-Ulgu, « Après Judith Godrèche, Benoît Jacquot accusé de violences sexuelles par d’autres actrices », sur Huffington Post, (consulté le ).
- (en) Valentine Faure, « France Gets Its Weinstein Moment », The New York Times, (lire en ligne).
- « Une enquête ouverte après la plainte de l’actrice Judith Godrèche contre le réalisateur Benoît Jacquot », sur www.rtl.fr, (consulté le )
- Joanna Wadel, « César 2024 : Judith Godrèche prendra la parole pendant la cérémonie, avant d'être entendue par le Sénat », sur Le Point, (consulté le ).
- « "C’est une histoire d’enfant kidnappée" : l’actrice Judith Godrèche porte plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Olivier Herviaux, « Les Ruses du désir : Planète+ 20.40 Documentaire L'Interdit, premier épisode d'une trilogie sur le couple », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « "Elle a braqué mon désir" : que veut dire Benoît Jacquot à propos de Judith Godrèche ? », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Léa Mabilon, « "Je ne voulais pas de son corps" : Judith Godrèche porte plainte contre Benoît Jacquot (article fondé sur la grande enquête du Monde) », sur Le Figaro Madame, (consulté le ).
- Lorraine de Foucher et Jérôme Lefilliâtre, « Benoît Jacquot, un système de prédation sous couvert de cinéma », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Après Judith Godrèche, d’autres actrices témoignent à leur tour contre Benoît Jacquot », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Loïse Delacotte, « Après Judith Godrèche, Benoît Jacquot accusé de violences sexuelles par d’autres actrices », sur Huffington Post, (consulté le ).
- « Benoît Jacquot et Jacques Doillon, accusés de violences sexuelles par des actrices, placés en garde à vue », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Justine Briquet Moreno, « Isild Le Besco prend la parole sur Benoît Jacquot : "C’était une emprise destructrice" », sur Elle, (consulté le ).
- Anne Diatkine et Sonya Faure, « Isild Le Besco porte plainte pour viol contre Benoît Jacquot : « J’utilise mon cas pour montrer qu’il a agi avec moi comme avec d’autres jeunes filles » », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Joseph Boinay, « La Cinémathèque française déprogramme deux films de Benoît Jacquot », Télérama, (lire en ligne, consulté le ).
- Ouest-France, « Accusations de violences sexuelles par Judith Godrèche : Benoît Jacquot devant la justice mercredi », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- « Le cinéaste Benoît Jacquot mis en examen pour viols et placé sous contrôle judiciaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Louis-René des Forêts interrogé par Jean-Benoît Puech, coll. « Les Hommes-livres » (dir. Jérôme Prieur), La Sept, l'INA, Feeling Productions, 16 mm, couleur, 52 min, 1988.
- Voir sur imdb.fr.
- Voir sur imdb.fr.
- D'après le chapitre III de L'Amérique de Franz Kafka.
Avec Nicolas Baby, Anne-Laure Meury, Hubert Deschamps, Michel Delahaye, Konstanty Jeleński, Benoît Ferreux, Serge Volney ; voir sur imdb.com. - Adaptation de Marguerite Duras et James Lord, d'après le roman du même nom d'Henry James, avec Delphine Seyrig et Sami Frey, musique de Carlos D'Alessio, mise en scène d'Alfredo Arias ; voir sur imdb.com.
- Pièce de Bernard-Marie Koltès, mise en scène de Patrice Chéreau, avec Patrice Chéreau et Laurent Malet, réalisation de Benoît Jacquot, production Azor Films, Institut national de l'audiovisuel, Société d'édition et de programmes de télévision ; voir sur madelen.ina.fr.
- D'après l'une des dix-sept nouvelles du recueil L'Aleph de Jorge Luis Borges.
Scénario de Sophie Fillières, avec Judith Godrèche, Sandrine Kiberlain, Claude Brosset et al. ; voir sur imdb.com. (BNF 42185509). - Adaptation théâtrale filmée de la pièce d'Alfred de Musset.
Mise en scène Louis-Do de Lencquesaing, avec Marianne Denicourt et Thibault de Montalembert, photographie Caroline Champetier, 35 min ; voir sur imdb.com. (BNF 40144161). - Voir sur la catalogue général de la BnF.
- « Rencontre : le cinéaste Benoît Jacquot reprend Werther de Massenet à Bastille », sur France TV Info, .
- Voir sur la catalogue général de la BnF.
- « Les 400 coups de Benoit Jacquot » sur telerama.fr du 6 octobre 2010.
- « Éloge de Benoît Jacquot » par Julia Allouache, sur critikat.com ; à propos de la nouvelle édition de Le Cinéma de Benoît Jacquot de Xavier Lardoux, Éditions PC, 2011.
- Sophie Grassin, « Benoît Jacquot, le cinéaste amoureux », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Jacquot, Doillon, Garrel : se replonger dans leur filmographie est une punition », Le Figaro.fr, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Xavier Lardoux, Le Cinéma de Benoît Jacquot, préface d'Isabelle Huppert, Paris, Éditions PC, 2006, 240 p. (ISBN 2-912683-53-X) ; nouvelle éd. Éditions PC, 2011.
- L'Art de Benoît Jacquot : Tosca, Adolphe, Au fond des bois, entretiens avec Gisèle Breteau Skira, Biarritz / Paris, Séguier, coll. « Les entretiens de Zeuxis », 2010 (ISBN 978-2-84049-620-5)
- Musique et cinéma : le mariage du siècle ?, sous la direction de N. T. Binh, Paris, Actes Sud/Cité de la musique, 2013 (ISBN 978-2-330-01608-1) Sur Thomas Jamois, Lalo Schifrin, Jean Goudier, Alexandre Desplat, Bruno Coulais, Nino Rota, Michel Deville, Alain Resnais et Benoît Jacquot.
- Opéra et cinéma, sous la direction d'Aude Ameille, Pascal Lécroart, Timothée Picard et Emmanuel Reibel, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Le spectaculaire », 2017 (ISBN 978-2-7535-5205-0) Sur Olivier Simonnet, Philippe Béziat, Michèle Reverdy, Paul Fosse, Jacques Martineau et Benoît Jacquot.
- Isild Le Besco, Dire vrai, Éditions Denoël, , 176 p. (ISBN 978-2207182123)
Documentaire
[modifier | modifier le code]- Benoît Jacquot, le dernier sphinx de Philippe-Emmanuel Sorlin (réalisation, commentaire), Paris, Centre national du cinéma et de l'image animée, coll. « Cinéma, de notre temps », 2018 (BNF 45459722)
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :