Benoît de Cornouaille
Évêque de Nantes | |
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Abbé Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé |
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Benoît de Cornouaille († 1115), abbé de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé en 1066, et évêque de Nantes de 1079/1081 à 1114.
Biographie
[modifier | modifier le code]Benoît ou Benedict est le fils cadet d'Alain Canhiart († 1058) comte de Cornouaille et de son épouse Judith de Nantes[1].
D'abord moine à l'abbaye de Landévennec, Benoît fils du fondateur devient abbé de Sainte-Croix de Quimperlé en 1066 l'année même où son frère aîné Hoël peut prétendre au titre de duc. Son prédécesseur Jungomarc'h élu en 1059 et crédité d'un abbatiat de 7 ans continue toutefois d'apparaître à ses côtés jusqu'à sa propre mort en 1088. Sous l'abbatiat de Benoît la communauté connaît une croissance constante et l'on compte une trentaine de moines dans les actes jusqu'en 1081[2].
Selon le cartulaire de Quimperlé le pape Grégoire VII dans une bulle du prend sous sa protection le monastère de Sainte-Croix avec toutes ses possessions. À la suite de la mort de son frère l'évêque Guérech II de Cornouaille, Benoît est désigné pour occuper le siège épiscopal de Nantes en 1079, il n'est toutefois consacré qu'en 1081. Dans le contexte de l'achèvement de la réforme du clergé séculier soutenue par son neveu le duc Alain IV de Bretagne, Benoît réunit un concile à Nantes en 1105[3].
En 1114 du fait de son grand âge Benoît résigne volontairement ses fonctions. Il désigne comme successeur à Sainte-Croix l'abbé Gurhuand († 1131) pendant qu'à l'évêché de Nantes Robert Ier lui succède pour seulement un an avant l'élection en 1115 de Brice († 1140)[4]. Benoît meurt l'année suivante en 1115 selon ses obituaires[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chédeville et Tonnerre 1987, Dynastie des comtes de Cornouaille, p. 61.
- Quaghebeur 2002, p. 165.
- Chédeville et Tonnerre 1987, p. 68.
- Selon le cartulaire de Quimperlé cité par Quaghebeur 2002, note no 499, p. 263 « MCXIV Benedictus, Alani Cornugallie consulis filius, Nannetice ecclesie sedem et abbatie Kemperelegiensis regimen, confectus senio, sponte dimisit, et in hoc anno unum de suis monachum, nomine Gurhandum ».
- Quaghebeur 2002, note no 518, p. 267 « MCXV Benedictus episcopus Nannetensis et abbas Sancte Crucis transit ».
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Joëlle Quaghebeur, La Cornouaille du XIe au XIIe siècle, PUR Rennes, (ISBN 2 868477437).
- André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre, La Bretagne féodale XIe – XIIIe siècles, Ouest-France Université Rennes, , 427 p. (ISBN 2 7373 00142), p. 65, 66, 68, 131.
- (la) Jean-Barthélemy Hauréau, Gallia Christiana, vol. XIV Provincia Turonensi, Paris, Firmin-Didot, , p. 900-905 Ecclesia Corisopitensis, S.Crux Kemperlegiensis Series Abbatum: V. Benedictus p.901-902.
- (la) Jean-Barthélemy Hauréau, Gallia Christiana, vol. XIV Provincia Turonensi, Paris, Firmin-Didot, , p. 812-813 Ecclesia Nannetenis, Episcopi Nannetenses: LIII. Benedictus.
Liens externes
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