Biorésonance

La biorésonance est un concept utilisé en thérapie non conventionnelle, notamment en médecine quantique. Elle permettrait de faire des bilans de terrain, repérer éventuellement des « anomalies électromagnétiques » au sein des organes et de les rectifier en envoyant des signaux de très faible intensité.

Ce concept de thérapie non conventionnelle est non intrusif. Il représente la capacité de capter et d'émettre des rayonnements par les êtres vivants. La biorésonance englobe également les méthodes et appareils basés sur l'émission de rayonnements électromagnétiques destinés à rééquilibrer l'énergie corporelle.

La biorésonance est considérée comme pseudo-scientifique[1], elle n'est pas reconnue scientifiquement. Aucun résultat n’a pu être démontré et les études scientifiques n'ont pas montré d'effet supérieur à l'effet placebo[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9].

Description

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Des signaux électromagnétiques précis et de très faible intensité permettraient de faire passer la cohésion d'un système biologique d'un état instable, supposé être à l'origine de certaines pathologies, vers un état d'équilibre stable physiologique. Ces signaux peuvent être de deux natures différentes :
  • soit il s'agit de signaux provenant de l'individu lui-même et remodelés par un système électronique, il s'agit de la biorésonance endogène ;
  • soit il s'agit de signaux issus de générateurs de fréquences, on parle alors de biorésonance exogène.

On peut définir ces signaux porteurs d'informations comme étant une modulation généralement en basse fréquence d'une onde porteuse spécifique.

En 2015, une femme médecin française fait état sur des sites internet d'un traitement par " biorésonance " qu'elle pratiquait à Londres ainsi que des mérites supposés de cette méthode non éprouvée dont elle se porte garante. Elle s'est ainsi rendue coupable d'user de procédés à caractère publicitaire contraires aux dispositions de l'article R4127-13 du code de la santé publique. Elle a été sanctionnée par l'interdiction d'exercer la médecine pendant une durée d'un an[10].

Notes et références

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  1. (en) Galle M « Bioresonance, a study of pseudo-scientific language » Forsch Komplementärmed Klass Naturheilkd. volume 11 issue 5 page 306, octobre 2004, DOI 10.1159/000082152 PMID 15580708
  2. (en) Wüthrich B « Unproven techniques in allergy diagnosis » J Investig Allergol Clin Immunol. 2005
  3. (en) Schöni MH, Nikolaizik WH, Schöni-Affolter F « Efficacy trial of bioresonance in children with atopic dermatitis » Int Arch Allergy Immunol. 1997
  4. (de) Wandtke F « Biorensonanz-Allergietest versus pricktest und RAST » Allergologie 1993, 16 S.144
  5. (en) Wille A « Bioresonance therapy (biophysical information therapy) in stuttering children » Forsch Komplementärmed 1999 Feb;6 Suppl 1:50-2
  6. (de) Hörner M « Bioresonanz: Anspruch einer Methode und Ergebnis einer technischen Überprüfung » Allergologie, 1995, 18 S. 302
  7. (de) Kofler H « Bioresonanz bei Pollinose. Eine vergleichende Untersuchung zur diagnostischen und therapeutischen Wertigkeit » Allergologie 1996,19 S. 114
  8. (de) Niggemann B « Unkonventionelle Verfahren in der Allergologie. Kontroverse oder Alternative? » Allergologie 2002,25 S. 34
  9. (de) « Schultze-Werninghaus, paramedizinische Verfahren: Bioresonanzdiagnostik und -Therapie » Allergo J, 1993,2 40-2
  10. Conseil d'État, 4ème / 5ème SSR, 21/10/2015, no 381754, Publié au recueil Lebon

Article connexe

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Bibliographie

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  • Dietmar Heimes, Die Bioresonanz nach Paul Schmidt, Spurbuchverlag,
  • Biorésonance et électro-therapie La méthode du Dr Voll Francine Summa Édition L' Harmattan