Bobby Sands
Bobby Sands | |
Effigie de Bobby Sands au siège du Sinn Féin à Belfast. | |
Fonctions | |
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Membre du Parlement pour Fermanagh et South Tyrone | |
– (26 jours) | |
Prédécesseur | Frank Maguire |
Successeur | Owen Carron |
Biographie | |
Nom de naissance | Robert Gerard Sands |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Newtownabbey, Antrim Irlande du Nord |
Date de décès | (à 27 ans) |
Lieu de décès | Prison de Maze, Down Irlande du Nord |
Nationalité | Britannique |
Parti politique | Anti H-Block |
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Robert Gerard Sands (en gaélique : Roibeárd Gearóid Ó Seachnasaigh), communément appelé Bobby Sands, né le à Newtownabbey (Irlande du Nord) et mort le à la prison de Maze (Irlande du Nord), est un résistant irlandais, un responsable local de l’IRA provisoire, et député à la Chambre des communes du Royaume-Uni du 9 avril au 5 mai 1981.
Emprisonné pour des faits liés à la campagne armée de l'IRA, il devient mondialement connu en 1981 lorsqu'il entame une grève de la faim de 66 jours à laquelle il ne survit pas. Il est souvent considéré en Irlande, et au-delà des frontières, comme un héros de la cause républicaine, mais également de la défense de la liberté et de la dignité des prisonniers politiques.
Enfance
[modifier | modifier le code]Bobby Sands[1] est né à Abbots Cross, un quartier de Newtownabbey, dans le comté d'Antrim, en Irlande du Nord. Issu d'une famille catholique, il vécut à Abbots Cross avec ses parents, John et Rosaleen, et ses deux sœurs, Marcella (née en avril 1955) et Bernadette (née en novembre 1958) jusqu'en 1960, date à laquelle la famille fut contrainte de déménager à Rathcoole, un autre quartier de Newtownabbey. En 1962, naît le petit dernier de la famille, John. Bobby Sands abandonne rapidement l'école et entreprend un apprentissage de carrossier. À la suite de menaces de mort[à développer], il abandonne son apprentissage et rejoint les forces de l'IRA.
L'enfance de Bobby a été très fortement marquée par les violents affrontements entre les communautés protestante et catholique. En 1972, alors qu'il est âgé de 18 ans, sa famille est la proie d'intimidations loyalistes qui la contraignent à abandonner le domicile familial alors situé dans un quartier loyaliste[2]. Tous s'établissent alors à Twinbrook, dans la maison d'été située dans la partie ouest de Belfast[3]. Cette année-là, Bobby épouse Geraldine Noade. Leur fils, Gerard, voit le jour le 8 mai 1973.
Activités avec l'IRA
[modifier | modifier le code]Bobby Sands rejoint les forces de l’IRA en 1972, considérée comme organisation illégale en Irlande[4],[5] et terroriste au Royaume-Uni[6],[7]. Avant la fin de l’année, en octobre, il est arrêté et emprisonné jusqu’en 1976 pour la possession de quatre armes à feu chez lui.
À sa libération, il retourne auprès de sa famille et vit à Twinbrook, à l’ouest de Belfast. Bobby devient rapidement un des principaux activistes de sa communauté[8]. Il ne reste en liberté qu’une année. Il est arrêté avec trois de ses compagnons, Joe McDonnell, Seamus Finucane et Sean Lavery, dans une voiture, en possession d’un revolver, alors qu'ils tentaient de s'enfuir juste après l'attentat à la bombe du Balmoral Furniture Company, à Dunmurry, et une fusillade entre l'IRA et la RUC (Police royale de l'Ulster). Lors de son procès en septembre 1977, l'accusation de participation à l'attentat est abandonnée, faute de preuves. Il est néanmoins condamné pour la possession de l'arme, qui a servi, selon les procureurs, dans la fusillade, et envoyé en prison pour une durée de 14 années.
Il est emprisonné à la prison de Maze[9],[10], surnommée Long Kesh par les républicains.
Incarcération à la prison de Maze
[modifier | modifier le code]Pendant son incarcération, Bobby écrit des textes, des lettres, des poèmes, etc. qui sont régulièrement publiés dans le journal républicain An Phoblacht. Ses livres les plus connus sont One Day in my life (traduit en français sous le titre Un jour dans ma vie) où il décrit le déroulement d'une journée normale en prison, et Writing from Prison, recueil de textes écrits secrètement en prison.
Contexte : la question du statut spécial
[modifier | modifier le code]Le 1er mars 1976, un décret du gouvernement travailliste de James Callaghan abroge le statut spécial d'incarcération, favorable, créé en 1972 pour les prisonniers républicains nord-irlandais. Tous les membres de l'IRA et autres groupes républicains internés au Maze perdent ce statut spécial, dit de prisonniers politiques et sont considérés comme des criminels et délinquants de droit commun. Cette décision provoque la colère des détenus et donnera naissance à de multiples protestations.
La Blanket protest
[modifier | modifier le code]Le premier prisonnier à réagir est Kieran Nugent qui refuse de porter l'uniforme de la prison car il ne se considère pas comme un criminel (avant le changement de règlement, les prisonniers politiques pouvaient porter leurs propres vêtements). Les autres détenus soutiennent son initiative et certains décident également d'être nus ou de ne porter qu'une couverture plutôt qu'un uniforme carcéral. Cette protestation, appelée Blanket protest, ou Grève des couvertures, dure jusqu'en 1978. 300 prisonniers sont ainsi nommés blanket men parce que vêtus de couvertures.
La Dirty protest
[modifier | modifier le code]En raison du peu d'impact médiatique de cette protestation, et des attaques que subissaient les détenus[11] lorsqu'ils sortaient de leurs cellules pour vider leurs pots, ils décident de passer au niveau supérieur et lancent la Dirty protest (ou No-wash protest) en mars 1978 (en français : Grève de l'hygiène).
Les prisonniers refusent de se laver et étalent leurs excréments sur les murs de leur cellule. Ils demandent aux autorités d'accéder à 5 demandes[12] :
- Le droit de ne pas porter l'uniforme de prisonnier ;
- Le droit de ne pas participer aux travaux de prisonniers ;
- Le droit de libre association avec d'autres prisonniers et celui d'organiser des activités éducatives ou récréatives ;
- Le droit à une visite, une lettre et un colis par semaine ;
- L'entière restauration de la remise de peine perdue lors de la protestation.
Les autorités politiques ne cèdent pas à leurs revendications et les dirigeants de la prison tentent d'empêcher les actes des prisonniers et de maintenir un niveau de propreté acceptable en nettoyant de force les cellules et les prisonniers[réf. nécessaire], mais les détenus persévèrent dans leur combat pendant cinq ans.
Première grève de la faim de détenus
[modifier | modifier le code]À la fin de l'année 1980, les détenus décident d'un moyen plus radical pour attirer l'attention du public sur leur situation : le 27 octobre, 7 d'entre eux entament une grève de la faim, interrompue après 53 jours, à la suite d'un accord ambigu : les prisonniers obtiennent le droit de porter des habits civils mais pas leurs propres habits.
Pendant ce temps-là, Bobby Sands est nommé Officier Commandant des prisonniers de l'IRA à la prison de Maze, succédant ainsi à Brendan Hughes qui était l'un des sept en grève de la faim[13].
Grève de la faim de Bobby Sands
[modifier | modifier le code]L'accord consécutif à la première grève de la faim est dénoncé par les prisonniers le 4 février 1981. Gerry Adams avait dit fin 1980 à Sands : « Nous sommes tactiquement, stratégiquement, physiquement et moralement opposés à une grève de la faim », ce qui laisse supposer que Bobby Sands n'a pas attendu l'approbation de l'IRA et du Sinn Féin[14]. Il refuse de s’alimenter le 1er mars 1981 et entame ainsi sa grève de la faim. L’organisation prévoit cette fois un début progressif des grèves de la faim afin de donner un maximum de publicité à leur mouvement avec un étalement de la détérioration physique voire de la mort des prisonniers sur plusieurs mois[15].
Élection
[modifier | modifier le code]Peu de temps après le début de cette grève de la faim, le député républicain de Fermanagh and South Tyrone Frank Maguire (en) meurt, ce qui donne lieu à une élection anticipée. La vacance soudaine de ce siège obtenu avec une faible majorité catholique est l’occasion pour les supporters de Sands et de son combat d'accroitre la pression contre le gouvernement. Ils proposent donc Sands comme candidat à l’élection législative anticipée. Après une campagne électorale fortement médiatisée, Sands remporte le siège le par 30 492 votes contre 29 046 au candidat du Parti unioniste d'Ulster, Harry West (en), avec une participation élevée de 86,8 %[16].
Le gouvernement conserve cependant une attitude de fermeté. La première ministre, Margaret Thatcher, déclare : « Nous ne sommes pas prêts à accorder un statut spécial catégoriel pour certains groupes de gens accomplissant des peines à raison de leurs crimes ou délits. Un crime ou un délit est un crime ou un délit et seulement cela, ce n'est pas politique. »[17],[13].
Le gouvernement change la loi électorale en introduisant le Representation of the People Act 1981 (en) pour prévenir l'élection d'autres prisonniers de l'IRA. Cette loi interdit aux prisonniers condamnés à plus d'un an de prison de se présenter à des élections.
Poursuite de la grève
[modifier | modifier le code]Malgré sa famille, malgré les condamnations du haut clergé catholique, Bobby Sands poursuit sa grève de la faim. Son état se dégrade et il réclame l'extrême-onction le 18 avril. Sa mère finit par accepter la résolution de son fils[16].
Mort de Bobby Sands
[modifier | modifier le code]Le 5 mai 1981, à 1h 17[18], Bobby Sands meurt à l’hôpital de la prison après 66 jours de grève de la faim[19]. L’annonce de sa mort provoque de nombreuses émeutes dans les quartiers nationalistes en Irlande du Nord[20]. Deux personnes trouveront la mort à cette occasion (un laitier et son fils). Plus de 100 000 personnes suivirent le cortège lors de ses funérailles. En réponse à une question parlementaire relative à la mort de Bobby Sands, Margaret Thatcher déclare à la Chambre des communes : « Monsieur Sands était un délinquant condamné. Il a choisi de s'enlever la vie. C'est un choix que son organisation n'a pas laissé à beaucoup de ses victimes. » (« Mr. Sands was a convicted criminal. He chose to take his own life. It was a choice that his organisation did not allow to many of its victims. »)
L’influence politique
[modifier | modifier le code]En plus de Bobby Sands, six autres membres de l'IRA et trois de l'INLA meurent des suites de la grève de la faim. L'image de Bobby auprès de la plupart des républicains irlandais et des sympathisants du groupe indépendantiste est celle d'un martyr, étant resté ferme face à l'intransigeance du gouvernement londonien. Au-delà, la position du gouvernement britannique a également choqué nombre de nationalistes s’opposant à l'IRA.
Dans les mois qui ont suivi l'agonie puis la mort de Bobby Sands et de ses compagnons, de par sa couverture médiatique, l'IRA a vu les dons et le nombre de ses membres augmenter sensiblement, et une nouvelle vague de violence remarquable par le durcissement des positions tant des nationalistes que des unionistes commença.
Les 10 grévistes de la faim
[modifier | modifier le code]- Bobby Sands (IRA), 27 ans, meurt le après 66 jours de grève de la faim.
- Francis Hughes (IRA), 25 ans, meurt le après 59 jours de grève de la faim.
- Raymond McCreesh (IRA), 24 ans, meurt le après 61 jours de grève de la faim.
- Patsy O'Hara (INLA), 23 ans, meurt le après 61 jours de grève de la faim.
- Joe McDonnell (IRA), 30 ans, meurt le après 61 jours de grève de la faim.
- Martin Hurson (IRA), 29 ans, meurt le après 46 jours de grève de la faim.
- Kevin Lynch (INLA), 25 ans, meurt le après 71 jours de grève de la faim.
- Kieran Doherty (IRA), 25 ans, meurt le après 73 jours de grève de la faim.
- Thomas McElvee (IRA), 23 ans, meurt le après 62 jours de grève de la faim.
- Michael Devine (INLA), 27 ans, meurt le après 60 jours de grève de la faim.
Citations
[modifier | modifier le code]« Ils n'ont rien dans leur arsenal impérial tout entier qui puisse briser l'esprit d'un Irlandais qui ne veut pas être brisé » (They have nothing in their whole imperial arsenal that can break the spirit of one Irishman who doesn't want to be broken)
« Le rire de nos enfants sera notre vengeance. » (Our revenge will be the laughter of our children.)
« J'étais seulement un enfant de la classe ouvrière d'un ghetto nationaliste, mais c'est la répression qui a créé l'esprit révolutionnaire de liberté. Je ne me résoudrai qu'à la libération de mon pays, jusqu'à ce que l'Irlande devienne une république souveraine, indépendante et socialiste » (I was only a working-class boy from a Nationalist ghetto, but it is repression that creates the revolutionary spirit of freedom. I shall not settle until I achieve liberation of my country, until Ireland becomes a sovereign, independent socialist republic)
« Chacun, Républicain ou autre, a son propre rôle particulier à jouer » (Everyone, Republican or otherwise has their own particular role to play.")
Dans les arts
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]Le film Hunger (2008), réalisé par l'artiste plasticien britannique Steve Rodney McQueen, met en scène les événements qui ont eu lieu dans la prison de Maze pendant les derniers mois qui précédèrent la mort de Bobby Sands.
H3 (2001), réalisé par Les Blair, montre la grève de la faim de 1981 dans la prison du Maze.
Le film Nous étions tous des noms d’arbres, (And our names were names of trees). Scénario, dialogues, réalisation Armand Gatti. Assistants à la réalisation : Luc Dardenne, Hélène Châtelain, Joseph B.Long Interprètes : Communauté du Workshop et habitants de Derry en Ulster. Film coproduit par Tricontinental, RTBF, Les Voyelles, Dérive Production, AGIT et AATON. Film 16 mm, couleur.Tourné en Irlande du Nord. En 1982, Nous étions tous des noms d’arbres est présenté au Festival de Cannes où il obtient le Prix Jean Delmas de la revue Jeune cinéma. Il est également présenté au Festival d’Édimbourg, au Festival de Londres (où il reçoit le Prix du meilleur film de l’année) puis au Festival de Dublin. Date de sortie en salle (France) : 15/06/1983
Le documentaire Irlande, Terre Promise Réalisation : Hélène Châtelain ; intervenant : Armand Gatti ; voix off : Hélène Châtelain. Date : 1982 Production : France, Paris : Les Voyelles. © : France, Montreuil : La Parole errante.
Le documentaire Welcome to our battle of images Réalisation : Fergus Daly ; intervenant : Armand Gatti ; entretiens avec Katherine Waugh, Fergus Daly, Lenny Cormier Date : 2009 Production : Irlande : Time film Productions. © : Irlande : Time film Productions.
Musique
[modifier | modifier le code]Le groupe de rock celtique Soldat Louis lui a rendu hommage à travers le titre Bobby Sands, présent sur son 3e album Auprès de ma bande (1993)[21].
Le chanteur français Léo Ferré lui dédia sa chanson Thank You Satan[22].
Le groupe de hard rock français Trust le cite dans son titre désenchanté 'Misère' sur l'album Marche ou crève (1981).
Le groupe politico-culturel corse L'Arcusgi a également dédié une chanson à Bobby Sands, Musica selta, dans son 7e album A voce Ribella (2008)
Marc Robine lui a également rendu un hommage, Lament pour Bobby Sands, présent sur le 33-tours The Free Spirit (1982 - FolkFreak FF 4008).
La chanteuse bretonne Gwennyn lui rend hommage sur le titre Bugale Belfast, qui a remporté le prix du public du concours interceltique Nòs Ùr, en Écosse.
Le groupe de rock celtique Black 47 lui a consacré le titre Bobby Sands MP sur l'album On Fire (2004). Léo Ferré lui a aussi rendu hommage au théâtre des Champs-Élysées.
En 2010, le groupe punk folk celtique Sons Of O'Flaherty lui rend hommage avec la chanson Bobby Sands.
En 2012, le groupe post-rock Ef dans son EP Delusion of Grandeur, sur le morceau I never felt this way before récite un soliloque de l’interprète de Bobby Sands dans le film Hunger.
Le groupe anglais Blaggers ITA lui rend hommage (ainsi qu'aux autres grévistes de la faim décédés) dans le morceau Ten Men Dead, sur l'album United Colors of Blaggers ITA sorti en 1992.
Littérature
[modifier | modifier le code]Bobby Sands lui-même a beaucoup écrit quand il était en prison. Ses poèmes, le journal des dix-sept premiers jours de sa grève de la faim ainsi qu'une description de la vie dans les H-Blocks se trouvent dans ce recueil : Un jour dans ma vie, écrits de prison.
Le poète breton Xavier Grall lui a écrit un poème Tombeau pour Bobby Sands[23].
Le poète français Sylvain Courtoux a dédié son livre Clara Elliott, Strangulation Blues (éditions Al Dante, 2010) à Bobby Sands, « poète et combattant irlandais, mort dans les geôles anglaises le 5 mai 1981 ».
Denis O'Hearn a écrit la plus complète des biographies sur Bobby Sands Bobby Sands, jusqu'au bout (titre original : Nothing But An Unfinished Song), aux éditions du CETIM, Genève, Suisse (traduit par Julie Duchatel en collaboration avec Philippe Paraire)[24].
Les romans Mon traître et Retour à Killybegs de Sorj Chalandon abordent également ce sujet.
Théâtre
[modifier | modifier le code]Armand Gatti crée au Festival d'Avignon en juillet 1982 la pièce de théâtre Le labyrinthe au Cloître des Carmes[25]. Cette pièce raconte la vie dans les H Blocks et la lutte de Bobby Sands et de ses compagnons.
Odonymie
[modifier | modifier le code]- Rue Bobby-Sands, à Saint-Herblain
- Place Bobby-Sands, à Saint-Étienne
- Boulevard Bobby-Sands, au Mans
- À Téhéran, de jeunes militants ont renommé en 1981 la rue Winston-Churchill, où se trouvait l'ambassade britannique, en rue Bobby-Sands. Pour éviter d'avoir ce nom comme adresse sur sa correspondance, l'ambassade a aménagé une autre entrée sur une rue adjacente[26].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Legacy of Cage Eleven », Nuzhound.com (consulté le )
- Sands, Bobby. One Day in My Life. Mercier Press. Dublin: 2001. p.18
- O'Hearn, Nothing but an unfinished song: Bobby Sands, ch. 1
- (en) « S.I. No. 162/1939 - Unlawful Organisation (Suppression) Order, 1939. », sur Gouvernement Irlandais,
- (en) Michael McDowell, « Proscribed Organisations, Dáil Éireann Debate », (consulté le )
- (en) « Terrorism Act 2000 », sur Parlement du Royaume-Uni,
- (en) Steve Wood, « Is It Time to De-proscribe Terrorist Organisations in Northern Ireland? », Terrorism and Political Violence, vol. 34, no 6, (DOI 10.1080/09546553.2021.1999934, lire en ligne, consulté le )
- (en) Denis O'Hearn (en), Nothing but an unfinished song: Bobby Sands, the Irish hunger striker who ignited a generation, New York, Nation Books, (lire en ligne), p. 20
- (en) Harry Brent, « IRA prisoner Bobby Sands died following 66 days on hunger strike on this day in 1981 », The Irish Post, (consulté le )
- (en) William Borders, « Sands Dies in Northern Ireland Jail on the 66TH Day of Hunger Strike », The New York Times, (consulté le )
- Bishop, Patrick., The Provisional IRA, Corgi, 1988, ©1987 (ISBN 0-552-13337-X et 978-0-552-13337-1, OCLC 18520877, lire en ligne)
- (en) Andrew Silke, Terrorists, Victims and Society, John Wiley & Sons, , p. 236
- (en) What happened in the hunger strike?, BBC, 5 mai 2006.
- Richard Deutsch, « Bobby Sands, le dernier des romantiques républicains ? », Etudes irlandaises, vol. 16, no 1, , p. 89–97 (DOI 10.3406/irlan.1991.972, lire en ligne)
- Peter Taylor, Provos The IRA & Sinn Féin, Bloomsbury Publishing, 1997, pp. 195-196 ; 229-234 ; 251–252, (ISBN 0-7475-3818-2)
- Richard Deutsch, « L'Élection et la mort de Robert Sands », Etudes irlandaises, vol. 6, no 1, , p. 171–184 (DOI 10.3406/irlan.1981.2283, lire en ligne)
- En vo "We are not prepared to consider special category status for certain groups of people serving sentences for crime. Crime is crime is crime, it is not political, it is crime"
- Sorj Chalandon, « Bobby Sands, irradiant », sur Libération,
- (en) David Beresford, Ten men dead : the story of the 1981 Irish hunger strike, London, Grafton Books, , 131-132 p. (ISBN 0586065334, lire en ligne )
- « 1981, la mort de Bobby Sands ravive le problème irlandais | INA », sur ina.fr (consulté le )
- « Margaret Thatcher. Cinq films et cinq chansons sur « Miss Maggie » », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- « Un œillet rouge pour Bobby Sands », sur L'Humanité, (consulté le )
- Xavier Grall, Œuvre Poétique, Éditions calligrammes bernard guillemot, (ISBN 9782869651999), p. 215
- [1]
- « Archives Armand Gatti »
- (en) « Two spots in Tehran, Iran pay homage to Bobby Sands », sur IrishCentral.com, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Skylark Sing Your Lonely Song, 1989, Mercier Press, (ISBN 0-85342-726-7)
- Writings from Prison, 1998, Mercier Press - Recueil de textes écrits secrètement en prison par Bobby Sands sur du papier-toilette et du papier à cigarette. L'ouvrage est préfacé par Gerry Adams, président du Sinn Féin.
- One Day in My Life, 2001, Mercier Press, (ISBN 1-85635-349-4)
- Bobby Sands, jusqu'au bout, de Denis O'Hearn (biographie complète), 2011, (ISBN 978-2361940126), coédition du Cetim (Genève) et des Éditions de l’Épervier (Paris).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Bobby Sands Trust (organisation qui possède les droits sur les textes de Bobby Sands - poèmes accessibles)
- (en) Chronologie de la seconde grève de la faim