Carlos Moyà

Carlos Moyà
Image illustrative de l’article Carlos Moyà
Carlos Moyà au Masters de Cincinnati en 2007.
Carrière professionnelle
1995 – 2010
Nationalité Drapeau de l'Espagne Espagne
Naissance (48 ans)
Palma de Majorque
Taille 1,91 m (6 3)
Prise de raquette Droitier, revers à deux mains
Entraîneur Francisco Clavet
Gains en tournois 13 443 970 $
Palmarès
En simple
Titres 20
Finales perdues 24
Meilleur classement 1er (15/03/1999)
En double
Titres 0
Finales perdues 0
Meilleur classement 108e (29/10/2001)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R.-G. Wim. US
Simple F (1) V (1) 1/8 1/2
Double 1/4 - - -
Mixte 1/16 - - -
Meilleurs résultats au Masters
Simple F (1)
Titres par équipe nationale
Coupe Davis 1 (2004)

Carlos Moyà Llompart (Carles Moyà i Llompart en catalan), né le à Palma de Majorque, est un ancien joueur de tennis espagnol, professionnel entre 1995 et 2010, devenu entraineur.

Bien qu'il joue avec la main droite, il est naturellement gaucher, ce qui est l'exact inverse de son ami Rafael Nadal. Sa surface de prédilection est la terre battue, surface sur laquelle il a remporté la majorité de ses titres. Sa carrière a duré de 1995 à 2010.

Sa meilleure saison fut l'année 1998 puisqu'il remporta son unique tournoi du Grand Chelem à Roland-Garros, il fut aussi demi-finaliste à l'US Open et finaliste au Masters. Ces bons résultats furent récompensés par une place de numéro 1 mondial en mars 1999, place qu'il occupa pendant deux semaines.

Il fit partie de l'équipe d'Espagne de Coupe Davis de 1996 à 2004, année où il a remporté le titre aux côtés de Rafael Nadal, Juan Carlos Ferrero et Tommy Robredo. En octobre 2013, il devient capitaine de l'équipe d'Espagne.

Après avoir passé l'année 2016 aux côtés de Milos Raonic, il devient en décembre 2016 l’entraîneur adjoint de Rafael Nadal.

Carrière sportive

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1995-1996 : Les débuts

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Carlos Moyà commence sa carrière professionnelle en 1995 à 18 ans. Il remporte cette année-là son premier titre ATP à Buenos Aires.

En 1996, il participe à son premier tournoi du Grand Chelem en Australie, où il s'incline au premier tour face à Andrei Medvedev. Il dispute 3 finales ATP cette année-là et n'en remporte qu'une seule, à Umag, en Croatie. Il termine l'année à la 28e place mondiale.

1997 : La révélation

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Carlos Moyà se révèle au grand public en atteignant la finale de l'Open d'Australie 1997. Il sort notamment au 1er tour en 5 sets Boris Becker, tenant du titre, et Michael Chang, numéro 2 mondial, en demi-finale. En finale, il est nettement dominé par le numéro 1 mondial Pete Sampras (6-2, 6-3, 6-3).

Une demi-finale à Monte-Carlo mis à part, l'Espagnol ne confirme pas cette belle prestation durant les mois suivants. Durant l'été cependant, il atteint 4 finales consécutives mais n'en remporte qu'une, à Long Island. C'est son premier titre sur dur.

7e mondial, Moyà se qualifie pour sa première Masters Cup en fin d'année. Vainqueur de Thomas Muster et de Pete Sampras, il se qualifie pour les demi-finales où il est battu par Ievgueni Kafelnikov.

1998 : Victoire à Roland-Garros

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Moyà déçoit en début d'année en s'inclinant dès le 2e tour de l'Open d'Australie. Il réalise ensuite une tournée américaine médiocre.

En remportant le Masters de Monte-Carlo face à Cédric Pioline, l'Espagnol devient l'un des favoris de Roland-Garros. Tête de série numéro 12, il profite d'un tableau assez facile pour se hisser en finale, éliminant notamment le numéro 4 mondial Marcelo Ríos en quart de finale. En finale, il bat facilement son compatriote Àlex Corretja (6-3, 7-5, 6-3) remportant ainsi son unique titre en Grand Chelem[1].

Le gazon ne lui réussit pas mais il prouve sa polyvalence en atteignant les demi-finales de l'US Open. Il domine Michael Chang en 5 sets au 2e tour avant d'être stoppé aux portes de la finale par la révélation du tournoi Mark Philippoussis.

En fin d'année, il retrouve Àlex Corretja en finale des Masters pour une revanche de Roland-Garros après une victoire sur le fil face à Tim Henman. Alors qu'il mène 2 sets à 0, il s'incline finalement en 5 sets face à son compatriote (3-6, 3-6, 7-5, 6-3, 7-5). Il termine la saison à la 5e place mondiale.

1999-2001 : Baisse de régime

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En mars 1999, Carlos Moyà atteint la finale du Masters d'Indian Wells où il est dominé sur le fil par Mark Philippoussis. Cette belle performance lui permet de devenir numéro 1 mondial durant 2 semaines. Après une saison en demi-teinte sur terre battue (quart de finale à Monte-Carlo et demi-finale à Hambourg), il est éliminé à la surprise générale en 1/8 de finale de Roland-Garros en 4 sets par le futur vainqueur Andre Agassi. La suite de la saison est catastrophique : éliminé au 2e tour à Wimbledon et à l'US Open, il ne dispute plus aucune finale ATP. Il chute à la 22e place mondiale.

En 2000, l'Espagnol n'est plus que l'ombre de lui-même. Ses seules performances notables sont une victoire à Estoril et un 1/8 de finale à l'US Open (il perd après avoir mené 2 sets à 0 face au futur finaliste Todd Martin). Il finit la saison à la 41e place mondiale.

Le début de saison 2001 de Moyà est encourageant. À l'Open d'Australie, après avoir éliminé Lleyton Hewitt en 5 sets jusqu'au bout du suspens, il est finalement battu en quart de finale, son meilleur résultat en Grand Chelem depuis plus de deux ans. Mais mis à part un titre à Umag, le reste de la saison est décevant. Il parvient tout de même à réintégrer le top 20 en fin d'année.

2002-2004 : De bons résultats

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Avec un titre à Acapulco et une finale à Monte-Carlo perdue face à Juan Carlos Ferrero, Carlos Moyà devient un sérieux outsider à Roland-Garros. Mais il ne peut faire mieux qu'une défaite au 2e tour. L'Espagnol réalise ensuite un superbe été en remportant 3 titres consécutifs à Bastad, Umag et surtout au Masters de Cincinnati où il bat en finale le numéro 1 mondial Lleyton Hewitt. Mais là encore, il déçoit en Grand Chelem avec une défaite au 2e tour à l'US Open. Grâce à une demi-finale à Bercy, il se qualifie pour sa première Masters Cup depuis 1998. Il est éliminé en demi-finale par Juan Carlos Ferrero après avoir remporté tous ses matchs de poule. Il finit l'année à la 5e place mondiale avec 4 titres, son meilleur résultat.

L'année 2003 commence bien avec un titre à Buenos Aires et une finale au Masters de Miami où il est finalement stoppé par Andre Agassi. Après une victoire à Barcelone et une demi-finale à Monte-Carlo, il arrive enfin à briller à Roland-Garros où il n'est stoppé qu'en quart de finale par la surprise du tournoi le Hollandais Martin Verkerk au terme d'un match très serré (6-3, 6-4, 5-7, 4-6, 8-6). Le reste de la saison est moins bon avec notamment un 4e titre à Umag, un 1/8 de finale à l'US Open et une élimination dès les poules à la Masters Cup. Il est 7e mondial.

En 2004, Moyà réalise une superbe saison sur terre battue avec un titre à Acapulco, une demi-finale à Monte-Carlo mais surtout une victoire au Masters de Rome face à David Nalbandian. L'Espagnol fait dès lors partie des favoris de Roland-Garros. Mais après avoir survolé tous ses matchs, il est sèchement battu en 3 sets en quart de finale par Guillermo Coria (7-5, 7-6, 6-3). Il réalise ensuite un été acceptable avec un 1/8 de finale à Wimbledon (son meilleur résultat, il est battu par Lleyton Hewitt) et un quart à Cincinnati. Il finit l'année à la 5e place mondiale avec 3 titres après une défaite dès les poules aux Masters.

2005-2010 : Le déclin

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En 2005, Carlos Moyà ne dépasse pas le 3e tour en Grand Chelem comme dans les Masters sauf à Indian Wells (quart de finale) et à Roland-Garros (1/8 de finale, battu par Roger Federer). Il finit l'année numéro 31 mondial avec un seul tournoi remporté à Chennai. Le déclin s'accentue en 2006 : l'Espagnol ne dépasse pas le 3e tour dans les tournois importants ; il remporte quand même son 3e titre à Buenos Aires.

Moyà connait un sursaut en 2007, année où il atteint deux quarts de finale en Grand Chelem : à Roland-Garros, où il n'est stoppé que par le maître des lieux Rafael Nadal et à l'US Open où il signe sa meilleure performance à New York depuis 1998 avant d'être éliminé par Novak Djokovic. Il remporte également son 5e et dernier titre à Umag, atteint les demi-finales de Hambourg et réintègre le top 20.

En 2008, Moyà atteint ses deux dernières finales ATP et réalise ses dernières belles performances en atteignant les quarts de finale de Cincinnati et de Hambourg. L'Espagnol dégringole ensuite au-delà de la 400e place mondiale en 2009 avant de prendre sa retraite en novembre 2010.

Coupe Davis

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Avec l'Espagne, Carlos Moyà a participé à deux finales de Coupe Davis. Il s'incline en 2003 face à l'Australie mais remporte le saladier d'argent l'année suivante face aux États-Unis. Lors de la finale, il apporte le premier point face à Mardy Fish (6-4, 6-2, 6-3) puis le point de la victoire en dominant le numéro 2 mondial Andy Roddick (6-2, 7-6, 7-6)[2]. Il est ainsi le grand artisan de la victoire de l'Espagne après n'avoir pas pu participer à la finale en 2000 face à l'équipe d'Australie.

En octobre 2013, il est nommé capitaine de l'équipe d'Espagne, succédant à Àlex Corretja.

Carrière d'entraîneur

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Il rejoindra en tant qu'entraîneur le staff du Canadien Milos Raonic de janvier à novembre 2016. Avec Carlos Moyà, Raonic aura été notamment en finale de Wimbledon, perdue face à Andy Murray (4-6, 63-7, 62-7).

Il devient en décembre 2016 l'entraîneur adjoint de Rafael Nadal aux côtés de Toni Nadal, s'impliquant également dans son académie[réf. nécessaire].

Style de jeu

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Carlos Moyà s'appuie essentiellement sur ses deux armes majeures le service, qu'il frappe généralement au-dessus des 200 km/h avec un rebond assez haut, et de son coup droit considéré comme l'un des meilleurs du circuit.

Il est sponsorisé par Nike (vêtements et chaussures) et utilise le modèle Pure Drive de chez Babolat tout au long de sa carrière.

En simple messieurs

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20 titres en simple 1 G. Chelem 0 Masters 3 Masters 1000 3 ATP 500 13 ATP 250 0 JO
4 sur dur 0 sur gazon 16 sur terre battue 0 sur moquette

Parcours dans les tournois du Grand Chelem

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Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
1996 1er tour (1/64) A. Medvedev 2e tour (1/32) S. Edberg 1er tour (1/64) P. Bouteyre 2e tour (1/32) J. Siemerink
1997 Finale P. Sampras 2e tour (1/32) A. Portas 2e tour (1/32) R. Reneberg 1er tour (1/64) G. Raoux
1998 2e tour (1/32) R. Fromberg Victoire À. Corretja 2e tour (1/32) H. Arazi 1/2 finale M. Philippoussis
1999 1er tour (1/64) N. Kiefer 1/8 de finale A. Agassi 2e tour (1/32) J. Courier 2e tour (1/32) N. Escudé
2000 1er tour (1/64) H. Gumy 1er tour (1/64) R. Schüttler 1/8 de finale T. Martin
2001 1/4 de finale S. Grosjean 2e tour (1/32) D. Sánchez 2e tour (1/32) G. Ivanišević 3e tour (1/16) A. Clément
2002 2e tour (1/32) R. Schüttler 3e tour (1/16) G. Cañas 2e tour (1/32) J.-M. Gambill
2003 2e tour (1/32) M. Fish 1/4 de finale M. Verkerk 1/8 de finale Y. El Aynaoui
2004 1/4 de finale G. Coria 1/8 de finale L. Hewitt 3e tour (1/16) O. Rochus
2005 1er tour (1/64) G. García-López 1/8 de finale R. Federer 2e tour (1/32) D. Sanguinetti
2006 1er tour (1/64) A. Pavel 3e tour (1/16) N. Davydenko 3e tour (1/16) J. Blake
2007 1er tour (1/64) J. Blake 1/4 de finale R. Nadal 1er tour (1/64) T. Henman 1/4 de finale N. Djokovic
2008 1er tour (1/64) S. Koubek 1er tour (1/64) E. Schwank 2e tour (1/32) J.-W. Tsonga
2009 1er tour (1/64) E. Korolev
2010 1er tour (1/64) I. Marchenko

N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
2001 1/4 de finale
J. Gimelstob
S. Humphries
2002 1er tour (1/32)
J. I. Carrasco
Á. López Morón
2003 1er tour (1/32)
E. Ferreira
B. MacPhie
2004
2005
2006 1er tour (1/32)
A. Fisher
J. Gimelstob

N.B. : le nom du ou de la partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.

Année Indian Wells Miami Monte-Carlo Rome Hambourg puis Madrid[3] Canada Cincinnati Stuttgart puis Madrid puis Shanghai[4] Paris
1996 1/8 de finale
T. Muster
1/8 de finale
W. Ferreira
1/8 de finale
I. Kafelnikov
1er tour
G. Rusedski
1/8 de finale
T. Enqvist
1997 1/8 de finale
M. Philippoussis
3e tour
M. Tillström
1/2 finale
M. Ríos
1/8 de finale
À. Corretja
2e tour
T. Haas
2e tour
T. Martin
2e tour
T. Woodbridge
1998 1/8 de finale
G. Rusedski
3e tour
T. Henman
Victoire
C. Pioline
1/8 de finale
B. Steven
1er tour
T. Haas
2e tour
J. Golmard
2e tour
Bo. Becker
2e tour
J. Stoltenberg
1999 Finale
M. Philippoussis
1/8 de finale
S. Grosjean
1/4 de finale
J. Golmard
1/8 de finale
F. Squillari
1/2 finale
M. Ríos
1er tour
C. Pioline
2e tour
J. Courier
2000 1er tour
L. Hewitt
2e tour
P. Sampras
2e tour
S. Schalken
2e tour
M. Norman
1er tour
J. C. Ferrero
2e tour
J. Björkman
1er tour
D. Hrbatý
1er tour
F. Santoro
2001 2e tour
S. Grosjean
1/8 de finale
I. Ljubičić
2e tour
T. Haas
1er tour
À. Corretja
1er tour
M. Ríos
2e tour
A. Roddick
2e tour
I. Ljubičić
1er tour
N. Lapentti
1er tour
I. Ljubičić
2002 1er tour
L. Hewitt
2e tour
F. González
Finale
J. C. Ferrero
1/4 de finale
T. Haas
2e tour
M. Mirnyi
2e tour
M. Ríos
Victoire
L. Hewitt
1/8 de finale
J. Novák
1/2 finale
M. Safin
2003 1/8 de finale
J. Blake
Finale
A. Agassi
1/2 finale
G. Coria
1/8 de finale
I. Kafelnikov
2e tour
R. Nadal
1er tour
A. Clément
1er tour
F. Santoro
1/8 de finale
F. López
2004 2e tour
I. Labadze
1/4 de finale
A. Roddick
1/2 finale
R. Schüttler
Victoire
D. Nalbandian
1/4 de finale
R. Federer
1/8 de finale
N. Kiefer
1/4 de finale
A. Agassi
2005 1/4 de finale
A. Roddick
3e tour
T. Johansson
1er tour
M. Puerta
1er tour
P. Starace
1er tour
R. Nadal
1/8 de finale
R. Ginepri
2e tour
T. Robredo
2006 2e tour
M. Safin
3e tour
A. Calleri
1er tour
F. González
1er tour
R. Nadal
1er tour
J. Blake
1/8 de finale
A. Murray
1er tour
D. Ferrer
1er tour
J. I. Chela
2007 1/8 de finale
D. Ferrer
2e tour
F. Santoro
1er tour
M. Youzhny
1er tour
M. Baghdatís
1/2 finale
R. Federer
1er tour
M. Baghdatís
1/4 de finale
L. Hewitt
2e tour
J. C. Ferrero
2e tour
D. Nalbandian
2008 3e tour
J. Blake
3e tour
P.-H. Mathieu
1er tour
S. Querrey
1er tour
F. Verdasco
1/4 de finale
R. Nadal
1er tour
T. Haas
1/4 de finale
A. Murray
1er tour
P. Kohlschreiber
2009
2010 2e tour
T. Bellucci
1er tour
Be. Becker

N.B. : sous le résultat se trouve le nom de l’ultime adversaire.

Filmographie

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Notes et références

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  1. « L'Espagnol remporte une finale terne contre son ami Corretja. Moya, amicalement. », sur liberation.fr, SFR Presse, (consulté le ).
  2. « Finale de la Coupe Davis 2004 », sur www.daviscup.com
  3. L'ordre chronologique des Masters 1000 de Rome, de Hambourg (jusqu'en 2008) et de Madrid (depuis 2009) a changé au cours des ans.
  4. Les Masters 1000 de Stuttgart (1996-2001), de Madrid (2002-2008) et de Shanghai (depuis 2009) se sont succédé.

Liens externes

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