Catalina Pérez Salinas
Catalina Pérez Salinas | |
Catalina Pérez Salinas en 2018. | |
Fonctions | |
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Députée chilienne | |
En fonction depuis le (6 ans, 4 mois et 1 jour) | |
Élection | 19 novembre 2017 |
Réélection | 21 novembre 2021 |
Circonscription | 3e circonscription (Antofagasta) |
Législature | LVe (es) et LVIe |
Groupe politique | RD |
Deuxième vice-présidente de la Chambre des députés | |
– (8 mois et 17 jours) | |
Élection | |
Législature | LVIe |
Prédécesseur | Claudia Mix (es) |
Présidente de Révolution démocratique | |
– (2 ans, 5 mois et 9 jours) | |
Élection | |
Prédécesseur | Rodrigo Echecopar |
Successeur | Margarita Portugez |
Biographie | |
Nom de naissance | Catalina Ilona Io Pérez Salinas |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Malmö, Suède |
Nationalité | Chilienne |
Parti politique | JJCC (2005-2012) RD (depuis 2014) |
Diplômé de | Université catholique du Nord |
Profession | Avocate et femme politique |
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Catalina Pérez Salinas, né le à Malmö en Suède, est une avocate et femme politique chilienne. Elle est députée chilienne depuis le .
Membre du parti RD depuis 2017, elle devient la présidente entre 2019 et 2021. Le 7 novembre 2022, elle est élue deuxième vice-présidente de la Chambre des députés.
En juillet 2023, mise en cause dans une possible affaire de détournement de fonds publics, où son ancien chef de cabinet a attribué un financement à une fondation dirigée par son compagnon,elle suspend ses fonctions et son parti décide de suspendre son adhésion.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille et études[modifier | modifier le code]
Elle est la fille de Ricardo Pérez Miranda et de María Ángela Salinas Meza, exilés par la dictature militaire. Elle est née à Malmö en Suède[1]. Ses parents rentrent au Chili en 1994 et s'installent dans la ville d'Antofagasta[2].
Souffrant d'hydrocéphalie, elle subit deux opération du cerveau durant son enfance et est contrainte de se présenter à l'école le crane rasé[3].
Elle termine ses études primaires et secondaires au Liceo Experimental Artístico à Antofagasta, entre 1997 et 2006. Ensuite, elle termine ses études au Colegio Academia Tarapacá à Iquique, entre 2007 et 2008. Lors de la manifestation étudiante de 2006, connue comme la « révolution des pingouins », elle est coordinatrice des élèves d'Antofagasta et porte-parole régionale[1]. Elle est entrée à l'Université catholique du Nord pour étudier le droit et a obtenu son diplôme en droit en 2017[2].
Alors conseillère de la Faculté des sciences humaines de la FEUCN, elle participe à la mobilisation étudiante de 2011. Elle devient présidente du syndicat étudiant de son école[1].
Parcours politique[modifier | modifier le code]
À l'âge de 13 ans, elle devient membre des Jeunesses communistes (JJCC) et le reste jusqu'en 2012. En 2014, elle rejoint le parti Révolution démocratique (RD)[4].
Lors des élections parlementaires de 2017, elle est candidate à la députation dans la circonscription n°3 (Antofagasta) avec le parti Révolution démocratique au sein de la coalition du Front large. Elle est élue députée avec 3,76 % des voix du fait du système proportionnel. Son élection constitue une surprise, sa candidature visant surtout à compléter la liste électorale du Front large[3].
À la Chambre des députés, elle intègre la commission de l'Environnement, où elle défend des projets de loi relatifs à la protection de la nature[3]. Elle intervient aussi régulièrement sur les questions de probité, participant à plusieurs commissions d'enquête sur des faits présumés de corruption[3]. Elle est également membre de la coordination parlementaire du Front large.
Le 27 janvier 2019, elle est élue présidente du parti Révolution démocratique. Elle est élue présidente avec 50,9 % des voix, avec la liste « Nouvelle Révolution » et l'emporte face à Javiera Parada (es) et sa liste « Unis pour créer » avec 39 % des voix[5].
Lors des élections parlementaire de 2021, elle est réélue députée au sein de la 3e circonscription (Antofagasta).
Controverse[modifier | modifier le code]
En juin 2023, elle annonce suspendre sa participation à la présidence de la Chambre des députés, en raison de suspicions de détournement de fonds publics, trafic d'influence et corruption. Son chef de cabinet a validé l'octroi d'une subvention de 530 000 dollars à la fondation « Democracia Viva », géré par son ancien compagnon Daniel Andrade, pour un programme d'implantation urbaine dans des zones vulnérables, ainsi que l'Housing Seremi à Antofagasta, dirigé par son ancien chef du cabinet Carlos Contreras. Ils étaient tous deux militants du parti Révolution démocratique[3].
Le 6 juillet, la direction du parti Révolution démocratique à décidé à l'unanimité de suspendre Catalina Pérez Salinas pour les soupçons d'éventuels délits de corruption, trafic d'influence, détournement de fonds publics ainsi que fraude au Trésor. La mesure a été prononcée à titre conservatoire pendant la durée de la procédure disciplinaire. Auparavant, Andrade et Contreras ont été expulsés de Révolution démocratique[6].
La députée Catalina Pérez Salinas a présentée une licence médicale de 20 jours, ne reprenant par ses fonctions à la Chambre des députés en raison de l'affaire « Democracia Viva ». Ensuite, elle a présentée une licence médicale pour une raison indéterminée[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (es) « Por primera vez llegan al Congreso dos diputados nacidos tras el regreso de la democracia: Sepa quiénes son », sur emol.com,
- (es) « Catalina Ilona Io Pérez Salinas », sur bcn.cl
- (es) « Catalina Pérez: una diputada del Frente Amplio chileno en el centro de la trama que complica al Gobierno de Boric », sur elpais.com,
- (es) « Catalina Pérez, diputada de RD: “Como parlamentarios apostamos a abrir las puertas del Congreso a la movilización social” », sur elmostrador.cl,
- (es) « Diputada Catalina Pérez se impone en elección interna de RD y se convierte en nueva presidenta del partido », sur emol.com,
- (es) « Revolución Democrática suspende militancia de diputada Catalina Pérez », sur latercera.com,