Château de Tustal
Château de Tustal | |
Début construction | 1614 |
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Protection | Inscrit MH (2008) |
Coordonnées | 44° 47′ 07″ nord, 0° 23′ 19″ ouest |
Pays | France |
Subdivision administrative | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Commune | Sadirac |
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Le château de Tustal est un château et domaine viticole situé à Sadirac, en Gironde. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2008[1].
Localisation
[modifier | modifier le code]Le château est situé sur la commune de Sadirac, dans la région girondine de l'Entre-deux-Mers.
Historique
[modifier | modifier le code]Le château fut la propriété de la famille Journu.
En 1791, le richissime armateur bordelais Bernard Journu-Auber achète l'ex-baronnie de Calamiac, devenue château de Tustal, pour la somme de 250 000 livres tournois (équivalent à 4,2 millions d'euros actuels[2]).
Sur place, il mène une tentative d'élevage de moutons mérinos, dont la laine servait à confectionner les uniformes des militaires, pour éviter aux armées françaises d'acheter en Espagne. Cette expérience capotera.
Au début du XXe siècle, le domaine est la propriété de l'homme politique Jacques Piou, qui fut maire de Sadirac.
Le domaine appartient aujourd'hui au comte et à la comtesse d'Armaillé[3].
Description
[modifier | modifier le code]La partie la plus ancienne remonte au 17ᵉ siècle. La première cour a été fermée au 18ᵉ siècle. La seconde cour a été ajoutée au 19ᵉ siècle, également fermée par des communs. Le logis se présente comme un grand bâtiment rectangulaire avec deux petites ailes en retour d'équerre côté cour, prolongées par des communs. La façade arrière est flanquée de deux pavillons carrés. Des jardins entourent le château. Au nord, un grand potager-fruitier précède une ancienne charmille. Devant la façade arrière, un jardin régulier en terrasse domine la vallée et le bois de chênes sur lequel ouvre un nymphée[1].
Protection patrimoniale
[modifier | modifier le code]Le château avec ses deux petites ailes en retour d'équerre, ses intérieurs, les communs fermant les deux cours, les cours et le portail d'entrée, les jardins, la terrasse et le nymphée, le bois avec sa pièce d'eau, font l'objet en totalité d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
Le gisant du chevalier au lion couronné
[modifier | modifier le code]Dans le parc du château se trouvait le gisant d'un chevalier datant du XIIIe siècle. En 2000, le propriétaire l'a déposé au Musée d'Aquitaine pour qu'il soit étudié et restauré. Il s'agirait probablement d'un chevalier de Curton, identifié grâce au lion couronné ornant son écu[4].
En 2022, ses propriétaires, le comte et la comtesse d'Armaillé[5], ont fait savoir qu'ils souhaitaient vendre le gisant. Un appel au don a été lancé par le Musée d'Aquitaine pour acquérir le gisant, dont les experts estime la valeur à 200 000 euros[6].
Galerie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no PA33000108, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Convertisseur de monnaie d'Ancien Régime - Livres - euros », sur convertisseur-monnaie-ancienne.fr (consulté le )
- « MONSIEUR HENRI DE LA FOREST D ARMAILLE (419520226), tous les établissements de l'entreprise sur SOCIETE.COM », sur www.societe.com (consulté le )
- « Acquisition du gisant de chevalier au lion couronné | Le site officiel du musée d'Aquitaine », sur www.musee-aquitaine-bordeaux.fr (consulté le )
- Extrait du registre des délibérations du Conseil municipal : Séance du lundi 25 octobre 2010, Bordeaux (lire en ligne)
- « Bordeaux : la collecte pour acquérir le chevalier au lion couronné continue », SudOuest.fr, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :