Charles-Nicolas Osselin
Charles-Nicolas Osselin | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an, 9 mois et 5 jours) | |
Élection | – |
Circonscription | Seine |
Législature | Convention nationale |
Groupe politique | Plaine |
Membre du Comité de sûreté générale | |
– (5 mois et 15 jours) | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | (à 41 ans) |
Lieu de décès | Place de la Nation, Paris, Seine |
Nature du décès | Guillotiné |
Sépulture | Cimetière de Picpus |
Nationalité | Française |
Profession | Avocat |
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Charles-Nicolas Osselin, né le à Paris[1], mort guillotiné dans la même ville le 8 messidor an II ()[2], est un homme politique de la Révolution française.
Biographie
[modifier | modifier le code]D'origine modeste, il devint avocat, mais échoua dans son désir d'obtenir une charge de notaire. En 1790, il devint cependant officier municipal de Paris, fonction qu'il conserva après la journée du 10 août 1792 et la constitution de la Commune insurrectionnelle de Paris. Il fut désigné à la présidence du premier Tribunal révolutionnaire, instauré le pour juger les royalistes arrêtés au cours du Dix-Août.
En septembre 1792, Charles-Nicolas Osselin est élu député de Paris, le dix-huitième sur vingt-quatre, à la Convention nationale[3]. En décembre, il est élu secrétaire aux côtés de Jacques-Antoine Creuzé-Latouche et de Jean-Baptiste Louvet sous la présidence de Jacques Defermon[4]. En mars 1793, il est élu membre du Comité de Sûreté générale[5].
Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[6]. Il s'abstient de voter lors de la mise en accusation de Jean-Paul Marat en avril 1793, se justifiant ainsi : « je ne puis donner d'avis, dans ma conscience »[7]. Il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze en mai[8].
Osselin est décrété d'accusation en brumaire an II (novembre 1793) sur motion du député Joseph-Nicolas Barbeau du Barran, membre du Comité de Sûreté générale : il est accusé d'avoir caché et soutenu Charlotte-Félicité de Luppé, épouse du marquis de Charry[9], noble passée à l'émigration[10]. Il est condamné par le tribunal révolutionnaire à la déportation le 14 frimaire (4 décembre). En prairial an II (juin 1794), il est inculpé par le tribunal dans le cadre du complot des prisons. Il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et exécuté le 8 messidor (26 juin), ayant tenté la veille de se suicider avec un clou[11]. Il est inhumé dans la fosse du cimetière Picpus à Paris[12].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Charles-Nicolas Osselin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de Paris, état-civil reconstitué, V3E/N 1721.
- Archives de Paris, état-civil reconstitué, V3E/D 1130.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 54.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 55, séance du soir du 13 décembre 1792, p. 44.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 60, séance du 25 mars 1793, p. 547.
- Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 39.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 536.
- « Charlotte-Félicité de Luppé Charry (marquise de, 1767-1794) » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Joseph-Nicolas Barbeau du Barran, « Rapport de Dubarran, au nom du comité de sûreté générale, relatif à l'affaire Osselin, lors de la séance du 19 brumaire an II (9 novembre 1793) », Archives Parlementaires de la Révolution Française, vol. 78, no 1, , p. 654–656 (lire en ligne, consulté le )
- Jean TULARD et Marie-José TULARD, Les Égéries de la Révolution, Groupe Robert Laffont, , 292 p. (ISBN 978-2-221-21585-2, lire en ligne)
- « cimetière de PICPUS - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )