Chemin de fer de Beyrouth à Damas
Ligne de Beyrouth à Damas | |||||||||
Viaduc du Djellala. | |||||||||
Pays | Liban, Syrie | ||||||||
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Historique | |||||||||
Mise en service | 1895 | ||||||||
Fermeture | 1975 | ||||||||
Concessionnaires | Société des Chemins de fer Ottomans économiques de Beyrouth-Damas-Hauran (de) (1891 – 1893) DHP (1893 – 1955) Chemins de fer de l'État Libanais et Chemins de Fer Syriens (à partir de 1955) | ||||||||
Caractéristiques techniques | |||||||||
Longueur | 144 km | ||||||||
Écartement | étroit (1 050 mm) | ||||||||
Électrification | Non électrifiée | ||||||||
Pente maximale | 72 ‰ | ||||||||
Crémaillère | De type Abt | ||||||||
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Le Chemin de fer de Beyrouth à Damas est une ligne ferroviaire ottomane qui relie Beyrouth (Liban) à Damas (Syrie), construit par une société française en 1895.
La ligne à voie métrique (1,05 m) a une longueur totale 117 km, dont 92 km au Liban est construite par la Société de construction des Batignolles dans le cadre d'une concession de 1891. Il est prolongé à l'est par le chemin de fer du Hauran construit par la Société des Chemins de fer Ottomans économiques de Beyrouth-Damas-Hauran (de).
Le même consortium construit ensuite le chemin de fer Damas-Hama et Prolongements qui va jusqu'à Alep où il se raccorde au chemin de fer Berlin-Bagdad construit par un groupe à dominante allemande.
Le but était de relier Beyrouth à Damas, faisant de Beyrouth l'accès de la Syrie à la mer et contrecarrant ainsi le projet britannique de relier Damas à Jaffa.
Les gares et les maisons des gardes-barrières sont des copies d'ouvrages français, les rails et le matériel de voie sont belges, les locomotives à vapeur sont suisses. La voie franchit la chaîne du Mont-Liban et culmine à 1 400 mètres. Des locomotives à crémaillère sont nécessaires.
Histoire
[modifier | modifier le code]Projet
[modifier | modifier le code]Construction
[modifier | modifier le code]Description de la ligne
[modifier | modifier le code]Caractéristiques techniques
[modifier | modifier le code]C'est une ligne à voie étroite, à crémaillère sur une partie de son trajet. Les trains de passagers circulent à 18,5 km/h, ceux de marchandises à 10 km/h, de sorte qu'il faut de 12 à 13 heures pour aller de Beyrouth à Damas. A Rayak, il est nécessaire de changer de train pour passer sur la ligne à écartement standard qui va vers Hama et Alep[1].
Parcours
[modifier | modifier le code]- Beyrouth-maritime
- km -2,127 : Beyrouth-Port (en)
- km 0 : Beyrouth-Saint-Michel (début de la ligne à crémaillère)
- km 6,316 : Beyrouth-Hadeth
- km 8,940 : Baabda
- km 11,942 : Jamhour
- km 16,081 : Chouit-Araya
- km 20,395 : Aley
- Mont-Liban (1 487 m)
- km 26,446 : Bhamdoun
- km 30,596 : Aïn-Sofar (fin de la ligne à crémaillère)
- km 37,577 : Beidar
- km 43,097 : Mréjatt
- km 46,717 : Jditah-Chtoura
- km 51,526 : Saïl-Neil
- km 55,916 : Mallaka-Zahlé
- km 65,112 : Rayak (embranchement vers Baalbeck, Hama et Alep)
- km 77,103 : Yahfoufah
- km 79,804 : Anti-Liban (1 413 m, frontière du Liban et de la Syrie)
- km 86,529 : Zerghaya
- Ain Hawr
- Bloudan
- Zabadani
- Baqin
- Madaya
- Tekieh
- Suq Wadi Barada
- Barheliya
- Deir Kanoun
- Ain al-Fijah
- Achrafieh (Syrie)
- Dummar
- Mazzeh
- Damas-Barramqe (départ du chemin de fer du Hauran)
- Damas-Kanawat (départ du chemin de fer du Hedjaz)
Matériel roulant
[modifier | modifier le code]Locomotives
[modifier | modifier le code]Voitures
[modifier | modifier le code]Wagons
[modifier | modifier le code]Véhicules de service
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Murat Özyüksel, The Hejaz Railway and the Ottoman Empire, I.B. Tauris, 2014, p. 31
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philippe Berger, « Le chemin de fer de Beyrouth à Damas et au Hauran : I Beyrouth », Journal des débats politiques et littéraires, , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ),
- Philippe Berger, « Le chemin de fer de Beyrouth à Damas et au Hauran : II de Beyrouth à Damas », Journal des débats politiques et littéraires, , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ),
- Philippe Berger, « Le chemin de fer de Beyrouth à Damas et au Hauran : III la ligne du Hauran », Journal des débats politiques et littéraires, , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ),
- Philippe Berger, « Le chemin de fer de Beyrouth à Damas et au Hauran : IV Salamein », Journal des débats politiques et littéraires, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ),
- M. Blanche (ingénieur du service technique central de la société ottomane des chemins de fer de Beyrouth-Damas-Hauran), « Le chemin de fer de Beyrouth-Damas-Hauran », Revue générale des chemins de fer, vol. XIX 1er semestre, no 1, , p. 342-354 (lire en ligne, consulté le ).