Christine Pascal

Christine Pascal
Fonction
Présidente
La Fémis
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
GarchesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Sépulture de Christine Pascal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (à partir du )
suisse (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Formation
Activités
Période d'activité
Conjoint
Robert Boner (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Œuvres principales
Sépulture de Christine Pascal au cimetière du Père-Lachaise (division 8).

Christine Pascal est une actrice, scénariste et réalisatrice française, née le à Lyon 2e[1] et morte le à Garches[2],[3].

Enfance et études

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À 20 ans, Christine Pascal est étudiante en lettres à la faculté de Lyon et suit les cours du conservatoire d'art dramatique de Lyon[4].

Débuts au cinéma

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Christine Pascal est remarquée par Bertrand Tavernier qui la fait jouer dans L'Horloger de Saint-Paul en 1973. Elle tournera cinq films avec lui dont Que la fête commence (1974) et Des enfants gâtés (1977) dont elle co-signe le scénario avec Charlotte Dubreuil. Elle interprète son premier grand rôle (Jeanne) dans Les Guichets du Louvre (1974) de Michel Mitrani. Avec Isabelle Adjani et Isabelle Huppert, elles formaient un trio de jeunes comédiennes et ont été colocataires quelque temps[5], lorsqu'elles étaient « pauvres et jeunes actrices pleines d'illusions et de désir de gloire »[6].

En 1977, aux côtés d'Isabelle Huppert et de Nicole Garcia, elle joue le rôle de Lise dans Les Indiens sont encore loin de la réalisatrice suisse Patricia Moraz.

En 1978, elle fait la connaissance du producteur suisse Robert Boner, sur le tournage du film Les Petites Fugues du réalisateur suisse Yves Yersin, pour lequel elle est assistante de production. Elle l'épouse en 1982 et acquiert la nationalité suisse.

Passage à la réalisation

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En 1979, Christine Pascal se lance dans la réalisation de son premier film, Félicité, dont elle a écrit le scénario. Ce premier long-métrage, dans lequel elle interprète le rôle principal, évoque la vie intime d'une femme faisant le bilan de son existence, à contre-courant de l'orthodoxie féministe de l'époque[2]. Dans ses films suivants, elle ne sera plus que réalisatrice et scénariste. Selon Jean Tulard, la critique a montré une certaine sévérité quant à ses talents de réalisatrice[7].

En 1992, elle signe Le Petit Prince a dit avec Richard Berry et Anémone, qui remporte un important succès critique. Le film obtient le prix Louis-Delluc. Christine Pascal est également nommée au César du meilleur réalisateur, devenant ainsi la quatrième femme à obtenir cette citation dans l'histoire du prix.

En 1994, elle est la voix française de Sigourney Weaver dans La Jeune Fille et la Mort de Roman Polanski. Son film suivant, Adultère, mode d'emploi, sorti en 1995, est moins apprécié.

En répondant à un questionnaire de Proust en 1984, dans le magazine Première, Christine Pascal se dit pessimiste et déclare souhaiter mourir « en [se] suicidant, le moment voulu »[2]. Alors qu'elle est soignée depuis le pour des troubles psychiatriques à la clinique du Château, à Garches, Christine Pascal se donne la mort dans la nuit du 30 au [8] en sautant par une fenêtre de l'établissement[2],[9]. À la suite de la plainte de Robert Boner, époux de la défunte, la clinique sera relaxée mais le psychiatre traitant se verra condamné au pénal et au civil pour ces faits[10].

Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (8e division)[11].

Filmographie

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Réalisatrice et scénariste

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Scénariste

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Télévision

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b c et d Gérard Lefort et Olivier Séguret, « Christine Pascal nous abandonne.L'actrice de «Que la fête commence» et réalisatrice du «Petit Prince a dit» s'est suicidée vendredi. Elle avait 42 ans. », sur liberation.fr,
  3. « Décès de Christine Pascal », sur humanite.fr, (consulté le )
  4. Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma : Les acteurs, Paris, Robert Laffont, 1241 p. (ISBN 978-2-221-10895-6), p. 894
  5. Hugo Cailloux, « Cinq choses que vous ne saviez peut-être pas sur Isabelle Huppert », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  6. Catherine Breillat, Corps amoureux, Denoël, 2006, 264 p. (ISBN 9782207257197), p. 232.
  7. Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma : Les réalisateurs, Paris, Robert Laffont, 1040 p. (ISBN 978-2-221-10832-1), p. 738
  8. Jean Butin, Ces Lyonnaises qui ont marqué leur temps : passionnées, fascinantes, légendaires, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 256 p. (ISBN 978-2-84147-092-1 et 2-84147-092-X), p. 259-264.
  9. « Le psychiatre condamné après le suicide de l'actrice », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. jeanyvesnau, « La célèbre clinique du Château condamnée après un suicide dans une cage d’escalier », sur Journalisme et Santé Publique, (consulté le )
  11. « PASCAL Christine (1953-1996) - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )
  12. a et b « Christine Pascal », sur academie-cinema.org (consulté le ).

Bibliographie

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  • Michèle Pascal, Christine Pascal : mémoires croisées de deux sœurs, La Madeleine, LettMotif, 2019, 367 p.

Liens externes

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