Christoph Eymann

Christoph Eymann
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
Réélection 18 octobre 2015
20 octobre 2019
Législature 50e et 51e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Commission CSEC et CAJ
Successeur Patricia von Falkenstein
Élection 20 octobre 1991
Réélection 22 octobre 1995
24 octobre 1999
Législature 44e à 46e
Commission CSSS et CEATE
Conseiller d’État du canton de Bâle-Ville
Successeur Conrandin Cramer
Député à l'Assemblée constituante du canton de Bâle-Ville
Député au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville
Législature 1981-1985 à 1993-1997
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Bâle
Nationalité suisse
Parti politique PLD
Diplômé de Université de Bâle
Profession Juriste
Résidence Bâle

Christoph Eymann, né le à Bâle (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-démocrate (section bâloise du Parti libéral-radical). Il est conseiller d’État du canton de Bâle-Ville de 2011 à 2017 et député du canton de Bâle-Ville au Conseil national de 1991 à 2001 et de 2015 à 2021.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après trois années de médecine de 1970 à 1973[1], Christoph Eymann étudie le droit à l’Université de Bâle de 1973 à 1978. Il obtient son doctorat en 1980[2].

Il travaille d'abord comme juriste dans l'association locale des arts et métiers de 1980 à 1984, puis est nommé directeur de l'association bâloise des entrepreneurs, poste qu'il occupe de 1984 à 2001[2].

Christoph Eymann est marié et père de trois enfants, dont deux avec sa précédente partenaire, Patricia von Falkenstein, engagée dans le même parti[3],[4],[5]. Il est l'oncle de la conseillère d'État bâloise Stephanie Eymann et le frère de l'ancien député au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville Felix Eymann[3].

Il a le grade de capitaine à l'armée.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Son premier engagement politique est son élection au Conseil bourgeoisial de Bâle-Ville en 1981, où il siège jusqu'en 1989[2]. Il accède au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville en 1984. Il y est réélu à trois reprises et y siège jusqu'en 1995.

Il est élu une première fois au Conseil national en 1991 ; il y est réélu à deux reprises et siège en parallèle, de 1999 à 2001, dans la Constituante bâloise[2]. Au Parlement suisse, il est membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique de 1995 à 1999 et de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie de 1995 à 2001.

Il démissionne en 2001 de son mandat au Parlement suisse à la suite de son élection au Conseil d’État du canton de Bâle-Ville[6]. Chargé du département de l'éducation, il est réélu à trois reprises jusqu'en 2017. Le 1er novembre 2013, il prend par ailleurs la succession d'Isabelle Chassot à la tête de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique[7],[8]. Il ne se représente pas lors des élections cantonales de son canton fin 2016, et c'est Conrandin Cramer qui lui succède[9].

Il est à nouveau élu conseiller national en 2015 et réélu en 2019[10]. Il siège cette fois dans la Commission de la science, de l'éducation et de la culture et dans la Commission des affaires juridiques.

Le , il annonce sa démission à la fin du mois de novembre pour des raisons d'âge. Sa démission prend effet le et il est remplacé par Patricia von Falkenstein[11],[4].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

Christoph Eymann est notamment président du comité directeur de la Conférence suisse des institutions sociales depuis 2019[12], co-président de l'Agence solaire suisse, une association de promotion de l'utilisation de l'énergie solaire en Suisse[13], et président du conseil parlementaire de la fondation education21 (centre national de compétences et de prestations pour l’éducation en vue d'un développement durable)[14].

Il est également membre du Conseil de fondation de la fondation Ombudsman de l‘assurance privée et de la Suva[15] et a été président de Smart Regio Basel, une association de promotion de la transformation numérique dans la région bâloise, de 2017[16] à mars 2021[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Dr. Christoph Eymann », sur ldp.ch (consulté le )
  2. a b c et d (de) « Christoph Eymann », sur www.regierungsrat.bs.ch (consulté le )
  3. a et b Noémie Guignard, « La famille Eymann, une dynastie de politiciens bâlois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (de) Aimee Baumgartner und Nora Bader, « Christoph Eymann tritt als Basler LDP-Nationalrat zurück », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  5. (de) Rahel Koerfgen, « Nähkästchen - LDP-Präsidentin Patricia von Falkenstein: «Manchmal fehlt mir eine starke Schulter» », sur bz - Zeitung für die Region Basel, (consulté le )
  6. (de) Daniel Ballmer, « Zur Not kämpft Nationalrat Eymann gegen seine eigene Fraktion », Basellandschaftliche Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Christoph Eymann, pour la paix des langues », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Christoph Eymann succède à Isabelle Chassot », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « La gauche reste majoritaire dans le gouvernement de Bâle-Ville », swissinfo.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (de) Daniel Ballmer, « Nationalratswahlen: Christoph Eymann ist bei der LDP unbestritten », Basellandschaftliche Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « En plein débat sur la relève des élus, le Bâlois Christoph Eymann s'efface », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  12. Conférence suisse des institutions d'action sociale, « Présidence de la CSIAS : nomination de Christoph Eymann et Elisabeth Baume-Schneider », sur skos.ch, (consulté le )
  13. « Wer wir sind | Solar Agentur Schweiz », sur www.solaragentur.ch (consulté le )
  14. « Conseil parlementaire | éducation21 », sur www.education21.ch (consulté le )
  15. « Ombudsman: Le Conseil de Fondation », sur www.ombudsman-assurance.ch (consulté le )
  16. « Smart Regio Basel: Prominenter Präsident », sur www.energate-messenger.ch (consulté le )
  17. (de) JKweb, Webdesign Basel & Zürich, « Generalversammlung Smart Regio Basel 2021 », sur smartregiobasel.ch (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]