La saison commence avec une étape avancée début dans l’hémisphère sud, à Mont Buller en Australie, avant de reprendre plus tard dans l'hémisphère nord et de se terminer mi à Ruka. Elle comprend onze étapes : une en Océanie, quatre en Amérique du nord, deux en Asie et quatre en Europe. Elle et se déroule du au [1]. La saison est interrompue mi-février par les Jeux olympiques de Salt Lake City.
Les deux dauphins de la saison précédente, la spécialiste des bosses Norvégienne Kari Traa et le spécialiste du saut Américain Eric Bergoust remportent pour la première fois le classement général.
Mont Buller
Mont Buller
Sites des compétitions de ski acrobatique en Australie
Inawashiro
Inawashiro
Madarao
Madarao
Sites des compétitions de ski acrobatique au Japon
Steamboat
Steamboat
Mont Tremblant
Mont Tremblant
Lake Placid
Lake Placid
Wistler
Wistler
Sites des compétitions de ski acrobatique en Amérique du Nord
Tignes
Tignes
Oberstdorf
Oberstdorf
Saint-Lary
Saint-Lary
Ruka
Ruka
Sites des compétitions de ski acrobatique en Europe
La saison compte dix-neuf épreuves : Sept en saut acrobatique, neuf en ski de bosses et trois en ski de bosses en parallèle. Néanmoins le second concours de saut masculin de Mont Buller qui devait avoir lieu le est annulé[2], il n'y a donc finalement que dix-huit épreuves masculines[1].
Chez les femmes la triple tenante du titre Australienne Jacqui Cooper réalise un bon début de saison et joue le titre avec la Bélarusse Ala Tsuper, sa dauphine en 2001. Mais le elle se blesse gravement au genou lors d'une séance d’entraînement de l'épreuve olympique[5]. Tsuper (trois victoires, deux secondes places) remporte donc son premier titre de la spécialité, devant Cooper et la Canadienne Deidra Dionne. Chez les hommes la saison commence de manière mouvementée. À Mont Buller les conditions météos sont mauvaises avec peu de visibilité et beaucoup de vent, et la première épreuve (le ) donne lieu à de nombreuses chutes. L'épreuve est raccourcie et celle du lendemain annulée[6],[2]. L’Américain Eric Bergoust, tenant du titre, est une nouvelle fois le meilleur (quatre podiums dont trois victoires en six concours) et s'impose devant le Bélarusse Alexei Grishin (trois podiums dont une victoire) et le Tchèque Aleš Valenta (trois podiums).
Chez les femmes la Norvégienne Kari Traa survole la compétition avec sept podiums dont six victoires en neuf courses et conserve son titre de 2001. Troisième la saison passée, l'Américaine Hannah Hardaway(en) avec quatre podiums mais sans victoire, prend cette fois la deuxième place aux dépens de sa compatriote Shannon Bahrke qui compte pourtant quatre podiums également dont deux victoires. Chez les hommes la suprématie Finlandaise prend fin. Les deux Finlandais Janne Lahtela, vainqueur en 2000 et Mikko Ronkainen, vainqueur en 2001, remportent respectivement une et deux épreuves, insuffisant pour rester sur le podium mondial. C'est l'Américain Jeremy Bloom qui s'empare du titre grâce à sa régularité (cinq podiums dont une victoire) devant le Canadien Stéphane Rochon (second d'un classement mondial pour la cinquième fois, mais jamais titré[9]) et le Finlandais Sami Mustonen (deux victoires cette saison).
Chez les femmes les trois courses de la saison voient trois podiums complètement différents, récompensant neuf skieuses. C'est la vainqueur de la première course, l'Allemande Christine Gerg(pl), qui remporte le titre, son premier, devant la Norvégienne Kari Traa et la Canadienne Tami Bradley(en). S'il y a également trois vainqueurs différents chez les hommes, le Français Richard Gay accompagne sa victoire lors de la première course d'une troisième place lors de la seconde et s'adjuge le titre (son premier, comme Gerg). L’Américain Garth Hager(pl) (une victoire) et le Canadien Stéphane Rochon (pas de victoire mais deux podiums) complètent le tableau d'honneur.