Delémont

Delémont
Delémont
La ville vue depuis Le Béridier.
Blason de Delémont
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton du Jura Jura
District Delémont
Localité(s) Bellerive, Les Rondez
Communes limitrophes Develier, Courtételle, Rossemaison, Courrendlin, Courroux, Soyhières, Mettembert, Bourrignon.
Maire Damien Chappuis (PCSI)
NPA 2800
No OFS 6711
Démographie
Gentilé Delémontain
Population
permanente
12 636 hab. (31 décembre 2022)
Densité 575 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 00″ nord, 7° 21′ 00″ est
Altitude 414 m
Superficie 21,99 km2
Localisation
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Delémont
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Delémont
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Delémont
Liens
Site web www.delemont.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Delémont (en allemand : Delsberg) est le chef-lieu de la République et Canton du Jura et du district homonyme, en Suisse, située au centre du quadrilatère formé par les villes proches de Bâle (40 km), Bienne (50 km), La Chaux-de-Fonds (~ 60 km) et Belfort (65 km). Elle se trouve à 90 km de Berne, 120 km de Zurich et 200 km de Genève. Delémont - avec ses 13 493 habitants le , est desservie par le rail et par l'autoroute A16 « Transjurane » (tronçon de la Route européenne 27).

La Vieille ville, centre historique bien conservé et restauré, a vu se développer tout autour le quartier commercial de la gare, plusieurs zones d'activités, des zones résidentielles et des espaces de détente et de sport.

On y trouve le siège du Parlement et du Gouvernement de la République et Canton du Jura.

Géographie

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La commune de Delémont s'étend sur 21,99 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 21,6 % de sa superficie, les surfaces agricoles 35,2 %, les surfaces boisées 42,6 % et les surfaces improductives 0,8 %[3]. Delémont se situe à 40 kilomètres de Bâle et à 50 kilomètres de Bienne[4].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Courrendlin, Courroux, Soyhières, Mettembert, Bourrignon, Develier, Courtételle et Rossemaison.

Selon la classification de Köppen, le climat de Delémont est un climat océanique (Cfb).

Statistiques 1991-2020 de la station Delémont (altitude : 439 m ; 47° 21′ 06″ N, 7° 20′ 58″ E)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,4 −2,1 0,4 3,2 7,5 11,1 12,6 12,5 9,2 6 1,6 −1,5 4,8
Température moyenne (°C) 0,9 1,9 5,4 9,1 13,2 16,9 18,7 18,2 14,1 10 4,8 1,7 9,6
Température maximale moyenne (°C) 4,5 6,7 11,2 15,1 19 22,8 24,9 24,6 20 15,2 8,8 5,1 14,8
Nombre de jours avec gel 20,6 19,1 15,1 5,7 0,3 0 0 0 0,1 2,2 10,7 18,9 92,7
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 5,9 3,1 0,5 0 0 0 0 0 0 0 0,6 3,6 13,7
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0 0,7 4 10,8 16,1 14,6 4,6 0,4 0 0 51,2
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,3 2,4 4,1 4,3 0,2 0 0 0 11,3
Précipitations (mm) 52 50 52 65 93 91 94 96 72 73 69 68 876
dont neige (cm) 8 9 5 1 0 0 0 0 0 0 2 8 33
Nombre de jours avec précipitations 10 9,3 9,1 9,4 12,4 11,1 10,7 10,4 8,8 10,7 10,4 11,1 123,4
Humidité relative (%) 86 81 75 72 75 74 72 74 79 84 87 87 79
Nombre de jours avec neige 2,8 2,8 1,3 0,4 0 0 0 0 0 0,1 0,8 2,5 10,7
Source : MétéoSuisse
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,5
−2,4
52
 
 
 
6,7
−2,1
50
 
 
 
11,2
0,4
52
 
 
 
15,1
3,2
65
 
 
 
19
7,5
93
 
 
 
22,8
11,1
91
 
 
 
24,9
12,6
94
 
 
 
24,6
12,5
96
 
 
 
20
9,2
72
 
 
 
15,2
6
73
 
 
 
8,8
1,6
69
 
 
 
5,1
−1,5
68
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Delémont dispose d'une importante gare CFF avec les dessertes ferroviaires de et pour Porrentruy, Delle, Bienne, Genève/Lausanne et Bâle. Depuis , avec la réouverture de la ligne de Delle à Belfort (France), Delémont est directement en correspondance avec le réseau à grande vitesse européen via la branche est de la LGV Rhin-Rhône.

Le toponyme se compose vraisemblablement du nom de personne germanique « Tallo, Tello » et du substantif gallo-roman « mont ». Son nom est Delsberg en allemand[5].

La localité serait citée pour la première fois (in figo Delomonte) dans un acte de 736 ; on trouve Laimunt en 1181 et Deleymunt en 1225 ; le nom allemand - Telsperg - apparaît dès le XIIe siècle, comme patronyme de la famille noble qui tiendra le château du Vorbourg au nord-est de la ville[6].

Photo aérienne par Walter Mittelholzer (1919)

Dans la région de Delémont, les premières traces de peuplement remontent à l'âge du bronze (Roc de Courroux). La région a été peuplée durant la période gallo-romaine (trace d'un habitat gallo-romain important à la Communance). Dès les VIe et VIIe siècles des forgerons auraient travaillé le minerai de fer dans la vallée de Delémont, comme l'attestent les bas fourneaux de Boécourt.

Le noyau urbain primitif, situé dans la partie sud de la vieille ville actuelle, s'est implanté - probablement vers 1200 - sur un contrefort, proche du confluent de la Sorne et de la Birse et d'un croisement de routes.

En 1289, la charte de franchises octroyée par l'évêque de Bâle Pierre Reich de Reichenstein fonde l'autonomie communale et définit le cadre urbain et politique pour plusieurs siècles. En 1815, lors du Congrès de Vienne, une grande partie de l'ancien évêché de Bâle est octroyée au canton de Berne. C'est ainsi que Delémont devint suisse.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

En 1875, la construction de la gare donne une impulsion décisive au développement économique et démographique de la cité, qui déborde de l'enceinte médiévale et devient la plus grande ville du Jura. Le vote d'autodétermination du peuple jurassien en 1974 crée la République et Canton du Jura, dont Delémont devient le chef-lieu dès le .

Les autorités municipales sont constituées de deux pouvoirs : le législatif et l’exécutif.

Le législatif, nommé Conseil de Ville, se compose de 41 membres élus tous les quatre ans selon le système proportionnel. Le Conseil de ville exerce la surveillance de l'ensemble de l'administration communale et prend les mesures nécessaires à cet effet.

Le législatif a été créé en 1972 en remplacement de l'assemblée communale de moins en moins fréquentée. Le législatif comptait 51 membres, jusqu'à l'élection de où le législatif a été réduit à 41 membres.

L'exécutif, appelé Conseil communal, est composé de quatre conseillers et du Maire, qui en est le président. Le vice-maire (adjoint) est élu par le Conseil communal pour une durée d'une année, par rotation. Les membres du Conseil communal et le Maire sont élus pour quatre ans selon le système majoritaire à deux tours pour le maire et selon le système proportionnel pour les conseillers communaux. La fonction de maire représente un taux d'occupation évalué à quatre-vingts pour-cent, celle de conseiller à quarante pour-cent. L'exécutif exerce dans l'administration tous les pouvoirs qui ne sont pas attribués à un autre organe par des prescriptions de droit fédéral, cantonal ou communal. Il représente la Commune municipale envers les tiers.

Maires successifs depuis 1815

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  • Jacques Moeschleur, 1804[7]
  • Antoine de Grandvillers, 1814-1830
  • Alexis Imhof, 1831-1833
  • Charles de Mahler, 1833-1836
  • Louis Fellrath, 1836-1838
  • François de Mahler, 1838-1848
  • François Desbœufs, 1848-1854
  • Joseph Pallain, 1854-1858
  • Joseph Feune, 1858-1861
  • Olivier Seuret, 1861
  • Emile Pallain, 1861-1864
  • Joseph Pallain, 1864-1866
  • Victor Helg, 1866-1880
  • Emile Boéchat, 1881-1889
  • François Fleury, 1889-1895
  • Victor Helg, 1895-1904
  • Jules Eckert, 1904-1905
  • Oscar Froidevaux, 1905-1909
  • Emile Zurbrugg, 1909-1912
  • Serge Gobat, 1912-1913
  • Emile Meier, 1913-1918
  • Joseph Amgwerd, 1918-1919
  • Serge Gobat, 1919-1922
  • Alexandre Hof, 1922-1928
  • Gaston Girod, 1929-1935, libéral
  • Gustave Riat, 1935-1943, libéral-radical
  • Louis Lovis, 1943-1952, conservateur
  • Henri Parrat, 1953-1960, PS
  • Georges Scherrer, 1960-1980, PS
  • Jacques Stadelmann, 1981-1993, PS
  • Pierre-Alain Gentil, 1994-2004, PS
  • Gilles Froidevaux, 2005-2008, PS
  • Pierre Kohler, 2009-2015, PDC-JDC
  • Damien Chappuis, 2015 -, PCSI

Présidents successifs du Conseil de Ville (législatif) depuis sa création en 1973

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  • James Choulat (1973), PCSI
  • Jean-Louis Wernli (1974), PLR
  • Marcel Turberg (1975), PS
  • Francis Theurillat (1976), PCSI
  • Valentine Friedli (1977), PS
  • Marc Vuilleumier (1978), PLR
  • Adrien Schaffner (1979), PCSI
  • Michel Steullet (1980), PS
  • Bruno Henz (1981), PLR
  • Jean-Paul Miserez (1982), PCSI
  • Renée Lachat (1983), PDC
  • André Richon (1984), PS
  • Edmond Bourquard (1985), PLR
  • Jean Keller (1986), PCSI
  • Josiane Etique (1987), POP+P
  • Marc Meury (1988), PS
  • André Henzelin (1989), PLR
  • Pierre Steger (1990), PCSI
  • Maurice Rais (1991), id
  • Francis Girardin (1992), PS
  • Jean-Marc Christe (1993), PDC
  • Laurent Helg (1994), PLR
  • Damien Christe (1995), PCSI
  • Didier Nicoulin (1996), CS
  • Pierre Ackermann (1997), US
  • Françoise Collarin (1998), PDC-JDC
  • Christiane Hennet (1999), PLR
  • Gérard Wicht (2000), PCSI
  • Alain Voirol (2001), id
  • Marianne Rebetez (2002), PS
  • Michel Rion (2003), PDC-JDC
  • Françoise Doriot (2004), PLR
  • Francesco Prudente (2005), PCSI
  • Giuseppe Natale (2006), CS-POP
  • Michel Thentz et Pierre Tschopp (2007), PS
  • Sylvianne Mertenat (2008), PDC-JDC
  • Romain Seuret (2009), PLR
  • David Asséo (2010), CS-POP-Verts
  • Paul Fasel (2011), PCSI
  • Sébastien Lapaire (2012), PS
  • Anne Froidevaux (2013), PDC
  • Pierre Chételat (2014), PLR
  • Jeanne Beuret (2015), CS-POP-Verts
  • Renaud Ludwig (2016), PCSI
  • Jude Schindelholz (2017), PS
  • Olivier Montavon (2018), PDC
  • Christophe Günter (2019), PLR
  • Rémy Meury (2020), Alternative de gauche
  • Florine Jardin (2021), PCSI
  • Gaëlle Frossard (2022), PS
  • Khelaf Kerkour (2023), Le Centre
  • Pascal Domont (2024), PLR et PVL

Population et société

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Les habitants de la localité sont appelés Delémontains-Delémontaines et Trissous-Trissoutes à l'époque de Carnaval, où Delémont devient Trissville, d'après une légende mettant en scène un Prince-Évêque parti à la chasse au sanglier. Cette légende illustre les armoiries de Laufon, de Delémont et de Porrentruy, villes de la Principauté de Bâle.

Démographie

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Évolution de la population

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Delémont compte 12 636 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 575 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 8,0 % (canton : 5,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2]. Au , l’agglomération de Delémont compte 30 792 habitants[1].

Évolution de la population de Delémont entre 1850 et 2020[8],[1]

Pyramide des âges

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En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 32,8 %, similaire à la valeur cantonale (33 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 27,4 %, alors qu'il est de 28,1 % au niveau cantonal[9].

La même année, la commune compte 6 152 hommes pour 6 466 femmes, soit un taux de 48,7 % d'hommes, inférieur à celui du canton (49,4 %)[9].

Pyramide des âges de Delémont en 2020 (%)[9]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
2,0 
7,9 
75 à 89 ans
11,6 
15,5 
60 à 74 ans
17,1 
21,2 
45 à 59 ans
21,1 
19,8 
30 à 44 ans
17,7 
19,3 
15 à 29 ans
16,5 
15,7 
- de 14 ans
14,1 
Pyramide des âges dans le canton du Jura en 2020 (%)[9]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ans ou +
1,7 
7,8 
75 à 89 ans
10,1 
17,7 
60 à 74 ans
18,1 
21,1 
45 à 59 ans
21,4 
18,1 
30 à 44 ans
17,3 
18,9 
15 à 29 ans
16,9 
15,7 
- de 14 ans
14,5 

Enseignement obligatoire

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  • Écoles primaires et enfantines.
  • Collège (École secondaire).

Enseignement supérieur et recherche

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  • École supérieure d'informatique de gestion (ESIG).
  • Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) qui dispose de plusieurs sites à Delémont, parmi lesquels la Haute école de santé Arc partagé avec Neuchâtel et la Haute école d'économie Arc, offrant des cours décentralisés de l'école de Neuchâtel.
  • Haute École Pédagogique "Berne-Jura-Neuchâtel" (HEP-BEJUNE), qui forme les étudiants aux métiers de l'enseignement primaire, secondaire et spécialisé.
  • École de culture générale.
  • École de commerce.
  • École professionnelle artisanale.
  • Le Quotidien jurassien, quotidien d'information issu de la fusion entre Le Pays et Le Démocrate.
  • Arc Hebdo, hebdomadaire gratuit.
  • Canal Alpha, télévision régionale.
  • RFJ (Radio Fréquence Jura), radio locale.
  • GRRIF, radio dont les studios sont basés à Delémont
  • Le Jura Libre, hebdomadaire.
  • D'lem Info, gratuit édité six fois par an par la Municipalité. Dernier numéro paru en .
  • Delémont.ch, journal officiel de la Ville de Delémont édité dix fois par an, dès , en remplacement du D'lem Info.
  • Le Journal de la Vieille Ville, édité quatre fois par an, est consacré à la vieille ville de Delémont et à ses commerçants.

Parmi les plus connues, on note la présence de la société Wenger sur le territoire de la commune.

  • Delémont fait partie du pays de la précision :
    • Watch Valley est une nouvelle destination touristique qui utilise la thématique de l’horlogerie pour se différencier des autres régions suisses ;
    • c'est une ville étape de la « Route de l'Horlogerie » qui de Genève, à travers le Jura suisse nous mène à Bâle ;
    • c'est une étape du Grand Tour de Suisse sur l'itinéraire qui mène de Bâle à Neuchâtel à travers une portion du Jura suisse.

En 2009, Delémont est désignée Ville du Goût.

Culture et patrimoine

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Patrimoine bâti

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Delémont compte un grand nombre de monuments intéressants.

  • Le château. Imposante construction de style baroque au croisement des influences architecturales d'Allemagne du Sud et de France. Sur le site de l'ancien château épiscopal médiéval, le prince-évêque Jean-Conrad de Reinach-Hirzbach a fait élever en 1716-1721 une résidence d'été construite sous la direction de l'architecte Pierre Racine de Tramelan. Propriété communale depuis 1821, aujourd'hui école primaire. Rénové en 1937-1940, puis en 2000-2004 par les architectes Gerster, Kury et Stählin[10].
  • Église Saint-Marcel. Ce lieu de culte a été collégiale du Chapitre de Moutier-Grandval de 1534 à 1792. Le bâtiment actuel est marqué par le style baroque tardif et début du néoclassique. Il a remplacé une église gothique médiévale et a été élevé en 1761-1767 selon les projets du géomètre français Pierre-François Pâris (père du célèbre Pierre-Adrien Pâris), plans retouchés par les architectes et entrepreneurs Gaetano Matteo Pisoni, Samuel Werenfels, Henri Schler et Louis Beuque. Restauration 1972-1975[11].
  • Hôtel de ville (place de la Liberté), construit en 1742-1745 par l'architecte Johann Caspar Bagnato. Ajout d'un étage en 1868-1869[12].
  • Porte de Porrentruy ou Porte de Monsieur le Prince, 1756-1759[13].
  • Fontaine du Sauvage (1576) par le sculpteur Laurent Perroud, de Cressier. Le « Sauvage » tient les armoiries de la ville[13].
  • Fontaine Saint-Maurice, dite aussi du Guerrier romain (1576-1577), par le sculpteur Hans Michel, de Bâle[13].
  • Fontaine de la Vierge, dite aussi de Notre Dame (1576), fût et statue de la Vierge à l'Enfant par le sculpteur Hans Michel, de Bâle[12].
  • Rue de la Préfecture 12 (1700), ancienne maison de la famille de Granvillers, fut propriété d'Albert Gobat, prix Nobel de la Paix en 1902[12].
  • Hôtel du Parlement et du gouvernement (rue de l'Hôpital 2), ancienne châtellenie, préfecture, puis palais de justice. Bâtiment de style gothique tardif, transformé en 1717 pour abriter le châtelain. Puis modifié encore en 1831 et 1843-1846. Rénovation et adjonction de prisons au nord par Jeanne Bueche en 1969-1971[12].
  • Tour des archives, ou de la Franche Courtine, vestige de l'ancienne enceinte urbaine, diverses phases de construction, remontant au XIIIe siècle[12].
  • Porte au Loup (1775), par Henri Parrat, avec cadran solaire de 1776[12].
  • Ancien couvent des Ursulines. Construit comme hôpital de la ville (1696-1700) par Jean-Jacques Cuenin et Nicolas Schelhorn, ce bâtiment abrite en fait le couvent des Ursulines jusqu'en 1786, puis devient une caserne française, puis collège et hôpital de district et home communal. Transformé en 1960-1962, puis 1972-1973[12].

Aux environs de la vieille ville

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Quartier de la gare

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Quartier de Montcroix

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Classés comme biens culturels d'importance nationale dans le canton du Jura
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Classés comme biens culturels d'importance régionale dans le canton du Jura
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  • Le Musée jurassien d'art et d'histoire est le gardien de la mémoire des régions du Jura qui formèrent la Principauté épiscopale de Bâle. Depuis sa fondation en 1909, le Musée jurassien se trouve au cœur de la vieille ville de Delémont. Le musée se propose de présenter l'histoire jurassienne, en priorité sous ses aspects culturels, mais également sociaux, politiques et économiques.

Evènements

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Depuis 2015, la ville abrite le festival de bande dessinée Delémont'BD organisé chaque année mi-juin avec le soutien de la municipalité et d'autres partenaires, médias et entreprises[16].

Personnalités

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  • Georges-Joachim Bajol (1726- 1791), major dans le régiment d'Eptingue. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Roland Béguelin (1921-1993), journaliste et homme politique, Il est l’un des pères du canton du Jura et leader du Rassemblement jurassien. Une place de la ville lui est dédiée.
  • Florence Bethold (1980-), artiste peintre et dessinatrice.
  • Emile Boéchat (1850- 1902), journaliste, homme politique (maire, préfet, député, conseiller national). Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Paul Bovée (1931-1961), peintre, maître de dessin à l'école secondaire de Delémont, dès 1952.
  • André Bréchet (1921-1993), peintre et sculpteur, on lui doit les vitraux de nombreuses églises du Jura.
  • Antoine-Joseph Buchwalder (1792-1883), colonel du génie dans l'Armée suisse et cartographe. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Jeanne Bueche (1912-2000), architecte. Une promenade de la ville lui est dédiée.
  • Robert Caze (1853-1886), écrivain, romancier, poète et journaliste. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Roger Caze de Berzieux, né le à Delémont, gentleman cambrioleur, à la tête de « la bande du Marquis » qui fit grand bruit à l'époque. Condamné à Paris à 15 années de travaux forcés en et déporté au bagne en Guyane.
  • Alfred Comte, (1895-1965), pionnier de l'aviation suisse, comme pilote d'abord puis comme constructeur. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Marius Corbat (1893-1965), Colonel Cdt de corps, premier Jurassien devenu divisionnaire. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Arthur Daucourt (1849-1926), prêtre et historien jurassien, fondateur du Musée jurassien d'art et d'histoire. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Mgr Gérard Daucourt, (1941-), évêque de Nanterre.
  • Eugène Daumas, (1803-1871), militaire et homme politique français.
  • Valentine Friedli, (1929-2016), personnalité politique, membre du Parti socialiste suisse. Une place de la ville lui est dédiée.
  • Léon Froidevaux, musicien et journaliste. Membre fondateur de l'Association de la presse jurassienne et de l'Association des maîtres-imprimeurs du Jura. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Charles Albert Gobat (1843-1914), Prix Nobel de la Paix en 1902.
  • François Joseph Fidèle Gressot (1770-1848), général des armées de la République Française et de l'Empire. Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile (39e colonne).
  • Eric Hänni (1938-), médaillé d'argent JO de Tokyo, judo, 1964.
  • Victor Helg (1835-1927), percepteur d'impôt et gérant de banque puis entrepreneur. Maire de Delémont. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Georges Hugué de Raymontpierre (décès 1608), châtelain de Delémont dès 1593. Il construisit vers 1594/1596 un petit château fort, le Château de Raymontpierre sur ses terres de Raimeux. Il existe à Delémont la Rue de Raymontpierre.
  • Joseph Constantin Kaiser, (1886-1955), sculpteur, on lui doit la création et les rénovations de nombreuses œuvres à Delémont et dans le Jura.
  • Joseph Robert Kaiser, (1920-2009), sculpteur, on lui doit la création et les rénovations de plusieurs œuvres dans le Jura.
  • Pierre Kohler, (1964-), Conseiller national, Ministre, Député, Maire.
  • Christophe Lovis (1977-), astrophysicien
  • Pierre-Alain Meier, (1952-), réalisateur et producteur de films.
  • Albert Meister (1927-1982), sociologue spécialiste de l’association et de la coopération. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Jean-Baptiste Nouvion (général) (1753-1825), général des armées de la République française, né à Charleville-Mézières, décédé à Delémont. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Meret Oppenheim (1913-1985), peintre surréaliste, petite-fille de Lise et Théo Wenger, fondateur de la coutellerie éponyme. Elle a séjourné à Delémont de 1914 à 1918. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Henri Parrat (1909-1980), maire et préfet de Delémont. Un chemin de la ville lui est dédié.
  • Jean-Paul Pellaton (1920-2000), écrivain.
  • Jean Prévôt (1585-1631), médecin des princes-évêques de Bâle. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Auguste Quiquerez (1801-1882), historien, archéologue et homme politique. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Jean-Louis Rais, professeur, archiviste, Mérite delémontain 2010.
  • Gustave Riat (1883-1954), pharmacien et maire de Delémont. Il fut le promoteur de la création du drapeau jurassien. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Heidi Baader-Nobs (1940 - ), compositrice née et formée à Delémont.
  • Albert Schnyder (1898-1989), peintre et artiste jurassien. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Roger Schaffter (1917-1998), enseignant. Il est l’un des pères du canton du Jura, l’un des chefs historiques du Rassemblement jurassien (RJ). Une place de la ville lui est dédiée.
  • Armand Schwarz (1881-1958), enseignant, peintre et artiste jurassien. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Jean-Jacques de Staal (le Jeune) (1589-1657), homme politique soleurois. Proche conseiller des princes-évêques de Bâle, il possédait divers domaines à Delémont ou dans les environs. Une rue de la ville lui est dédiée.
  • Louis Vautrey (1829-1886), curé doyen de Delémont, surtout connu comme historien. Une rue de la ville lui est dédiée.

Distinctions

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Héraldique

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Les armoiries de Delémont se blasonne « de gueules à la crosse épiscopale de Bâle d'argent sur un mont de six coupeaux du même ».

Bibliographie

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  • André Rais, Delémont ma ville, Genève, 1956.
  • Jean-Louis Rais, Delémont, de rue en rue, de siècle en siècle, Société jurassienne d'Émulation, 2001.
  • SHAS, Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6).

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c et d « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  4. Vincent Bourquin, « Le duel des villes: Porrentruy-Delémont, la capitale des princes-évêques face à celle du Jura », Le Temps,‎ , p. 18-19 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. Nicolas Pépin et Andres Kristol, « Delémont » Accès libre, sur toponymes.ch (consulté le ).
  6. Site de la ville de Delémont, historique de François Kohler.
  7. « registre décès Rougemont le Château 1803-1823 page 212/490 ».
  8. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  9. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  10. SHAS 2011, p. 20
  11. SHAS 2011, p. 19
  12. a b c d e f et g SHAS 2011, p. 22
  13. a b et c SHAS 2011, p. 21
  14. a b c d e et f SHAS 2011, p. 23
  15. SHAS 2011, p. 24
  16. « 2015 Première édition : Rencontres suisses et internationales de la bande dessinée », sur delemontbd.ch.