Constructions aéronautiques Émile Dewoitine
Dewoitine | |
Création | 1920 |
---|---|
Disparition | |
Fondateurs | Émile Dewoitine |
Siège social | Toulouse France |
Activité | Construction aéronautique |
Société suivante | SNCAM |
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Les Constructions aéronautiques Émile Dewoitine, devenue Société française aéronautique (Avions Dewoitine), étaient une société française de construction d'avions fondée par Émile Dewoitine à Toulouse en [1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les premiers produits de la société ont été une série de chasseurs à aile haute qui ont été largement ignorés par l'armée de l'air française, mais achetés en grande quantité à l'étranger et construits sous licence en Italie, Suisse et Tchécoslovaquie.
La société a été liquidée en . Le seul programme actif (le D.27) étant transféré à EKW en Suisse[2]. La société a été recréée à Paris en mars de l'année suivante, sous la dénomination « Société française aéronautique » (Avions Dewoitine). Après une brève poursuite de la production du D.27, l'entreprise reconstituée a produit une série de chasseurs, la famille D.500, qui est devenue une des composantes majeures de l'aviation française durant les années 1930.
Elle a également conçu des avions civils, tels que le D.333 et son dérivé le D.338[1], conçu pour relier par les airs, pour la première fois, l'Indochine française et, éventuellement, Hong Kong.
L'entreprise a été nationalisée en [3] et renommée « Société nationale des constructions aéronautiques du Midi » (SNCAM). Elle a produit le D.520[4], le chasseur le plus performant de l'Armée de l'air française en 1940, mais malheureusement produit en nombre insuffisant pour constituer une opposition sérieuse à la Luftwaffe dans la bataille de France.
Dewoitine, en tant qu'entité reconnaissable, a pris fin lors de son absorption dans la SNCASE[5] en , date à laquelle Émile Dewoitine quitte la société pour rejoindre la SIPA. Dès lors, aucun autre avion ne sera produit sous le nom de Dewoitine.
Quelques modèles
[modifier | modifier le code]Émile Dewoitine a sorti, entre 1922 et 1940, 35 types d'avions différents :
- 1922
- 1923
- 1924
- 1925
- 1926
- 1928
- 1929
- 1931
- 1931
- D.33 Trait d'union monomoteur civil de record, 2 exemplaires construits ;
- 1932
- D.31 trimoteur de transport pour 10 passagers ;
- D.481 monoplan à aile basse pour l'entraînement ;
- D.500 chasseur monoplan à aile basse, 97 exemplaires construits pour l'Armée de l'Air française ;
- D.430 (en) trimoteur triplace à aile haute de « police coloniale » ;
- D.501 chasseur monoplan à aile basse, 143 exemplaires construits ;
- 1933
- D.332 Émeraude trimoteur de transport pour 8 passagers, établit le record Paris-Saïgon, s'écrasa dans le Morvan lors du vol retour le ;
- 1934
- D.371 monoplan de chasse, 82 exemplaires construits pour l'Armée de l'Air française et la Marine, 14 D.372 cédés à la Seconde République espagnole ;
- 1935
- D.333 trimoteur de transport pour 10 passagers, 3 exemplaires construits exploités par Air France ;
- D.510 chasseur monoplan à aile basse, 120 exemplaires construits ;
- 1936
- 1938
- 1939
- D.750 bimoteur triplace bombardier-torpilleur (1 prototype)
- D.770 bimoteur triplace de bombardement ;
- 1940
- HD.730 hydravion biplace de reconnaissance.
Sources
[modifier | modifier le code]- Air et Cosmos, no 1255, .
- Dewoitine D.26 sur le site de l'AMPA.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- http://archives.haute-garonne.fr/service_educatif/expositions/dewoitine/p-1.pdf
- « Dewoitine D.27 - avionslegendaires.net », sur avionslegendaires.net (consulté le ).
- « actu.cotetoulouse.fr/airbus-a-… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Aeronavale & Porte-avions - Les D-520 de l'aéronavale française », sur aeronavale-porteavions.com via Wikiwix (consulté le ).
- « S.N.C.A.S.E. », sur De Dewoitine à AIRBUS (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Bill Gunston, World Encyclopedia of Aircraft Manufacturers, Annapolis, Naval Institute Press,