Dominique André
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Enfants | Jean André (d) Louis André (d) Ernest André |
Membre de | Comité philhellène de Paris Consistoire central de l'Église réformée de France (d) |
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Distinction |
Dominique-Isabeau André ( - ) est un important banquier et industriel du début du XIXe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Appartenant à une lignée de banquiers protestants du Vivarais, historiquement établie à Nîmes, Dominique André est né à Lyon en 1766 de Jean André (1734-1794), négociant à Nîmes et banquier à Gênes, président du Tribunal de commerce de Nîmes, mort guillotiné, et de Magdeleine Devillas. Après des études à Neuchâtel, il est allé à Gênes, où il a participé aux affaires familiales avant d'en prendre la direction. En 1793, il épouse Mira Rivet, fondatrice du pensionnat de jeunes-filles de l'Église réformée de Paris (97 rue de Reuilly) en 1819 et fille du négociant David Rivet de Sabatier. En 1799, la famille s'est établie à Paris.
En 1808 Dominique André s'est associé avec François Cottier, futur régent de la Banque de France pour créer la maison André & Cottier. Initialement établissement de négoce (coton, soieries, riz, tabac, épice), André & Cottier est progressivement devenue une banque importante de la place de Paris [1].
André & Cottier a participé à la création de la Caisse d'épargne et de prévoyance de Paris, de la Compagnie d'assurance La Royale, de l'Union vie, et de la Compagnie des quatre canaux. La société a été chargée de la réalisation de l'opération du Nouveau Quartier Poissonnière à Paris, dont la création de la rue Lafayette, secteur délimité par la rue du Faubourg-Poissonnière, la rue de Dunkerque, la rue du Faubourg-Saint-Denis et la rue de Chabrol (noms actuels) limites correspondant sensiblement aux limites des terrains de l'enclos Saint-Lazare[2].
En 1820, Dominique André a investi dans la Manufacture de porcelaine de Foecy, dont la production eut un vif succès dans les années du milieu du dix-neuvième siècle.
Il fut membre du comité philhellène de Paris.
Il a joué un rôle important dans la communauté protestante, notamment en tant que membre du Consistoire central de l'Église réformée de France.
Parmi ses enfants, on note Jean André (1793-1850), Louis André (1800-1861) et Ernest André (1803-1864).
Dominique André est mort à Paris le .
Sources
[modifier | modifier le code]- Virginie Monnier, Edouard André, Les Éditions de l'Amateur, Paris, 2006.
- André, Impr. de Kugelmann[3]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Encrevé, « Dominique Isabeau André », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 61-62 (ISBN 978-2846211901)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Elle devient Adolphe Macquard et Cie en 1843, Macquard, André et Cie en 1863, André Girod et Cie en 1883, André Neuflize et Cie en 1889 pour être actuellement Neuflize Schlumberger Mallet.
- plan 9e quartier Faubourg Poissonnière; îlots n°11 et 12; F/31/77/23
- sur Gallica.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :