Dundul Namgyal Tsarong
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activité | |
Famille | Famille Tsarong (d) |
Père | |
Mère | Pema Dolkar (d) |
Conjoint | |
Enfants |
Dundul Namgyal Tsarong, (tibétain : བདུད་འདུལ་རྣམ་རྒྱལ་ཚ་རོང་སྲས ; wylie : bdud 'dul rnam rgyal tsha rong sras) aussi appelé George Tsarong ( [1]– ) est un photographe, cinéaste, écrivain et politicien tibétain[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Dundul Namgyal Tsarong est né à Lhassa en 1920. Il est le fils aîné de Tsarong Dzasa et Pema Dolkar. De 1935 to 1940[3], il reçut une formation scolaire à Darjeeling, en Inde au Collège Saint-Joseph tenu par des jésuites, puis revint au Tibet. Il travaillera au service du gouvernement tibétain au Tibet et en exil. Il a été secrétaire du Cabinet des Ministres, puis du ministère des Finances.
À partir de , il participa à développer le télégraphe sans fil de la mission britannique au Tibet ainsi qu'à un projet visant à utiliser la rivière Kyichu comme source d'énergie hydroélectrique.
Dundul Namgyal Tsarong fut à l'origine du nouveau complexe hydroélectrique près de Lhassa, et invita le réfugié russe Dmitri P. Nedbailoff (ou Nedbailov) à participer au projet[4].
Il a été nommé assistant au bureau de Drapchi.
Il fut aussi un général Yaso (Yaso Chikyab), commandant 500 hommes portant l'uniforme de l'ancienne armée mongole durant une cérémonie[5].
En [6], il quitta le Tibet et s'installa à Kalimpong, aux marches de l'Himalaya en Inde. Il contribua au gouvernement tibétain en exil, au ministère des Finances. Il fut interprète pour l'anglais de Tsepon W. D. Shakabpa, le ministre des finances.
Il participa à l'aide aux nouveaux réfugiés au Central Relief Committee for Tibetan Refugees à New Delhi fondé par le gouvernement indien.
Très tôt, il développa une passion pour la photographie, et fut l'un des premiers photographes du Tibet, et a réalisé d'anciens clichés du Tibet d'avant 1959. Il a aussi tourné quelques films dont la qualité professionnelle est mentionnée par Heinrich Harrer dans son livre Sept ans d'aventures au Tibet[7].
Il passa ses dernières années à Kalimpong et Dehra Dun à entreprendre un travail de recherche sur le Tibet, tâchant de restituer le passé en se basant sur ses souvenirs. Dundul Namgyal a également écrit une biographie de son illustre père, et publié un ouvrage de photographies commentées sur le Tibet.
Il laisse derrière lui, son épouse, Yangchen Dolkar Tsarong, et leurs 5 enfants, Namgyal Lhamo Taklha, Norzin Shakabpa, Tsewang Jigme Tsarong, Drikung Chetsang Rinpoché[8] et Tseten Paljor Tsarong. Il a en outre de nombreux petits-enfants, dont Tenzin Thuthob Tsarong.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) What Tibet was: as seen by a native photographer, Publisher D.N. Tsarong, New Delhi, 1990
- Avec Jean-Paul Claudon, Le Tibet tel qu'il était, Éditions Anako, 1996, (ISBN 978-2-907754-21-7)
- (en) Avec Ani K. Trinlay Chödron, In the Service of his Country. The Biography of Dasang Damdul Tsarong. Commander General of Tibet, Snow Lion Publications, Ithaca, New York, 2000, (ISBN 1559391510 et 9781559391511)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- George Tsarong, The Times et [1]
- Tenzin Thuthob, Obituary - ‘George’ Dundul Namgyal Tsarong, Phayul.com, 21 juin 2011.
- George Tsarong
- Robert W. Ford, Tibet Rouge. Capturé par l’armée chinoise au Kham, Olizane, 1999 (édition originale en 1957) (ISBN 2-88086-241-8), p. 116.
- Clare Harris, Tsering Shakya, Seeing Lhasa: British depictions of the Tibetan capital 1936-1947, 2003, Serindia Publications, (ISBN 978-1932476040), p. 118
- Kim Yeshi, Tibet. Histoire d'une tragédie, Édition La Martinière, février 2009, chapitre sur Phuntsok Wangyal (p 200-207) - (ISBN 978-2-7324-3700-2)
- Jamyang Norbu, (en) Cinematographic anthology of Tibet, Decembre 2004
- Chetsang Konchog Tenzin Kunsang Thrinle Lhundrup