Eugène de Sartiges

Eugène de Sartiges
Fonctions
Ambassadeur
Sénateur du Second Empire
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Étienne Gilbert Eugène de SartigesVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
E S de Lavandais, Haçan Méhémet-KhanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Charles-Gabriel-Eugène de Sartiges (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Archives conservées par

Étienne-Gilbert-Eugène de Sartiges de Sourniac (, Gannat - , Paris 8e) est un diplomate et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Château de Sourniac dit de Sartiges

Eugène de Sartiges est issu d'une vieille famille d'Auvergne[2] d'extraction médiévale sur preuves de 1362, et fils du préfet Charles-Eugène-Gabriel de Sartiges. Après des études droit[3], il entre dans la diplomatie en 1830, en qualité d'attaché d'ambassade à Rome[2].

Il est successivement[2] secrétaire de légation au Brésil, en Grèce, à Constantinople, chargé d'affaires en Perse de 1844 à 1849[4], puis ministre plénipotentiaire aux États-Unis de 1851 à 1860, aux Pays-Bas de 1860 à 1862. Il occupe le poste d'ambassadeur près le Saint-Siège, en Italie, de 1864 à 1868.

Il est nommé sénateur du Second Empire le , mais se retire de la vie publique en 1870 après la chute du Second Empire.

Il a été fait Grand officier de la Légion d'honneur le 16 juin 1856[2].

Une pièce sur l'Iran[modifier | modifier le code]

Le 15 juillet 1850, la Revue des Deux Mondes publie une pièce de théâtre non signée, intitulée La Cour de Téhéran. Nader Nasiri-Moghaddam, professeur d'études persanes à l'université de Strasbourg, a identifié cette œuvre comme étant de la plume d'Eugène de Sartiges et l'a publiée avec une traduction en persan.

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/160paap_cle0dfbdf-1__papiers_etienne_gilbert_eugene_de_sartiges.pdf » (consulté le )
  2. a b c et d Dictionnaire parlementaire français, t. V, p. 270 (V. Bibliographie)
  3. Nasiri-Moghaddam, « Introduction  » à La Cour de Téhéran ou Ne réveillez pas le chat qui dort, 2019, p. 21 (v. Bibliographie)
  4. Nasiri-Moghaddam, 2019, p. 28

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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