Fondation Carla-Bruni-Sarkozy

Fondation Carla-Bruni-Sarkozy
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Fondation
Fondation
Fondation 2009
Fondateur Carla Bruni-Sarkozy
Identité
Siège 20 bis, rue La Boétie à Paris
( France)
Slogan « Faciliter l'accès à la culture, à l'éducation et au savoir afin de lutter contre les inégalités sociales »
Site web www.carlabrunisarkozy.org

La fondation Carla-Bruni-Sarkozy était une fondation française privée créée le et placée sous l'égide de la Fondation de France[1],[2]. Sa mission a pris fin le [3].

Elle portait le nom de Carla Bruni-Sarkozy — également connue sous son nom de jeune femme Carla Bruni — alors épouse du président de la République Nicolas Sarkozy.

Description

[modifier | modifier le code]

Deux salariés occupent un bureau au 20 bis de la rue La Boétie au sein des locaux de la fondation Adrienne-et-Pierre-Sommer[4]. La fondation est financée par quatre mécènes : Carla Bruni à hauteur de 200 000 euros, l'Américaine Sheila Johnson pour 150 000 euros, Lancôme pour 500 000 euros par an pendant trois ans et la même somme pour l'Américain John Paulson[4].

La fondation définit ainsi sa mission : « faciliter l'accès à la culture, à l'éducation et au savoir afin de lutter contre les inégalités sociales ».

En 2009, Carla Bruni devient marraine de l'association Orchestre à l'école : un dispositif qui permet de transformer des classes en orchestres dans les établissements scolaires (élémentaire ou collège) pendant trois ans.

Le , Carla Bruni lance le premier programme « illettrisme » de sa fondation, en allant rendre une visite à des acteurs de terrain en Maine-et-Loire. Elle annonce alors un appel à projets associatifs – « à hauteur de 1,5 million d'euros sur trois ans », destinés à des familles qui n'ont pas les moyens « d'acheter des livres, de participer à des activités culturelles ou de loisirs »[5].

Le , elle préside la 152e édition de la vente des hospices de Beaune, qui réalise un produit de 5,27 millions d’euros, les 270 000 euros de la « pièce du président » — un tonneau de 350 litres — allant à sa fondation.

Carla Bruni a fermé sa fondation le [3].

Controverses

[modifier | modifier le code]

En 2011, Carla Bruni est à la fois « ambassadrice de la protection de la mère et de l'enfant contre le sida »[6] pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et présidente-fondatrice de la fondation Carla Bruni-Sarkozy[7]. Or d’après la revue Marianne, trois millions et demi d'euros ont été versés sous l'influence de Julien Civange[8], un ami intime[9] de Carla Bruni, par le fonds de lutte contre le sida sous forme de marchés qui ont été attribués à une vingtaine de sociétés et le tout sans appels d’offres[10]. Des sommes importantes (580 000  et 132 756 )[11],[12] ont été données à des entreprises appartenant à Julien Civange qui était à l’époque officiellement dans l’organigramme de la fondation Carla-Bruni-Sarkozy[13].

Carla Bruni-Sarkozy a déclaré en parlant de sa fonction auprès du Fonds mondial : « Je n’ai pas d’équipe, j’utilise celle de mon mari, qui est formidable »[14].

Le site internet de la fondation (http://www.carlabrunisarkozy.org/) aurait coûté 410 000 [15] à l'Élysée, quand Nicolas Sarkozy était chef de l’État, explique le site Reflets[16] en s'appuyant sur un rapport de la Cour des comptes[17] sur le budget de l'Élysée paru en 2013.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Charles Jaigu, « Carla Sarkozy en mission pour sa fondation », Le Figaro, 23 septembre 2009, sur le site lefigaro.fr.
  2. « Interview exclusive de Carla Bruni-Sarkozy : « une fondation, ça n'a rien à voir avec la politique » », La Tribune, 24 avril 2009, sur le site latribune.fr, consulté le 28 septembre 2009.
  3. a et b « Carla Bruni annonce la fin d’une aventure qui lui tenait à cœur », sur parismatch.com (consulté le )
  4. a et b « La fondation de Carla, c'est du genre Cap Maigre... », Le Canard enchaîné, mercredi 21 avril 2010, p. 4.
  5. « En Anjou, Carla Bruni soutient la lutte contre l'illettrisme », Ouest-France, 20 février 2010.
  6. Nations Unies-DPI/NMD, « Centre d'actualités de l'ONU - Ambassadrice pour la lutte contre le sida, Carla Bruni-Sarkozy en visite au Burkina-Faso », sur Centre d'actualités de l'ONU (consulté le )
  7. « Fondation Carla Bruni Sarkozy Carla Bruni–Sarkozy », sur www.carlabrunisarkozy.org (consulté le )
  8. « Exclusif : Carla Bruni au cœur d'un scandale international », (consulté le )
  9. « L'étrange conseiller de Carla Bruni » (consulté le )
  10. « Affaire Carla Bruni : suite et non fin... », (consulté le )
  11. « Bruni.org, un site à prix d’or » (consulté le )
  12. Guillaume Champeau, « Carla Bruni ou 132 756 euros pour quelques pages d'un Wordpress - Politique - Numerama », (consulté le )
  13. « Y a-t-il une « affaire » Carla Bruni? » (consulté le )
  14. « Interview société Carla Bruni-Sarkozy s'engage », (consulté le )
  15. « Le coût extravagant du site de Carla Bruni-Sarkozy fait polémique » (consulté le )
  16. « #SPAVRÉ : Selon la fondation Carla Bruni Sarkozy, la cour des comptes nous aurait menti… enfin presque », (consulté le )
  17. Cour des comptes, « Les comptes et la gestion des services de la Présidence de la République / Publications / Publications / Accueil / Cour des Comptes - Cour des comptes », sur www.ccomptes.fr (consulté le )

Lien externe

[modifier | modifier le code]