François Fouquat

François Fouquat
François Fouquat
François Fouquat vers 1941

Surnom François Favier, « Cisailles », Fernand Fourmont, Fournier, Lieutenant André
Naissance
à Poullaouen dans le Finistère
Décès (à 21 ans)
à Crux-la-Ville près de Saint-Saulge, Nièvre
Mort au combat
Allégeance Drapeau de la France France libre
Unité Bureau central de renseignements et d'action
Grade Lieutenant
Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Ksar Ghilane
Sabotages en région parisienne et dans le Morvan
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Emblème
Liste des Compagnons de la Libération

François Fouquat, né le à Poullaouen dans le Finistère et mort le à Crux-la-Ville près de Saint-Saulge, Nièvre, est un officier des Forces françaises libres puis des services spéciaux pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération.

Né en 1922 à Poullaouen dans le Finistère, François Fouquat est le fils de cultivateurs bretons. Il réussit son certificat d'études primaires, puis son brevet. Il commence ensuite à travailler à l'arsenal de Brest, comme apprenti voilier-gréeur[1].

Rejoint la France libre

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, François Fouquat choisit de répondre à l'appel du général de Gaulle, et embarque à 17 ans le à Ouessant sur un chalutier pour l'Angleterre. Il s'y engage le dans les Forces françaises libres[1].

Il reçoit une instruction et un entraînement au camp d'Aldershot, au sein de la 2e Compagnie du bataillon de chasseurs de Camberley. Il termine le cours de sous-officiers en février 1941, et en sort 6e sur 79[1].

Combats de la France libre en Afrique

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Nommé instructeur au bataillon du Pool à Brazzaville en mai 1941, il est affecté l'année suivante au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad, au sein de la « Force L » du colonel Leclerc. Il combat dans le Fezzan, en Tripolitaine et en Tunisie. Il y est cité pour sa conduite et son sang-froid dans les combats victorieux de la bataille de Ksar Ghilane[1].

Il est ensuite nommé le au QG du général de Gaulle à Alger. Mais ce poste sédentaire ne lui convient pas, il se porte volontaire pour des missions sur le territoire français[1].

Sabotages avec la Résistance

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Nommé alors au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), il se rend en Angleterre en pour rejoindre le siège de sa nouvelle unité. Il suit un entraînement intensif, ainsi que des cours de sabotage et de parachutisme. Son nom de code est « Cisailles »[1].

Chargé de mission de 2e classe et agent « P.3 », il est parachuté le dans l'Ain. Il prend contact avec deux agents qui l'ont précédé. Leur objectif est de saboter les principales usines de roulements à billes et les industries d'armement de la région parisienne, pour les neutraliser[1]. De tels sabotages, plus ciblés que les bombardements, atteignent les mêmes objectifs en épargnant la population civile[1].

Il attaque en janvier 1944 l'usine SKF à Ivry mais il est blessé par les Allemands prévenus par un dénonciateur. Guéri, il participe successivement aux sabotages des usines Timkem à Gennevilliers, Malicet et Blin à Aubervilliers, de l'entreprise Rossi à Levallois, de la société Bronzavia à Courbevoie, de l'usine Renault de Billancourt, de la société Hotchkiss à Clichy, de février à [1].

Sabotages et combats avec le maquis

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Il reçoit ensuite l'ordre de rejoindre le maquis Julien, dans le Morvan. Il prend part à la destruction de huit écluses du canal du Nivernais, y empêchant ainsi la navigation, ce qui handicape les Allemands au moment du débarquement en Normandie. Il participe le 12 juin aux combats de Lormes et contribue à mettre hors de combat une douzaine d'Allemands[1].

Trois jours après, il rentre de la réception d'un parachutage d'armement en compagnie de trois camarades de lutte ; ils sont attaqués par une colonne allemande à Crux-la-Ville près de Saint-Saulge. Blessé, il est achevé par les Allemands, ainsi que ses camarades[1]. Il est inhumé à Brest, au cimetière de Lambézellec[1].

À titre posthume, il est promu lieutenant, et créé Compagnon de la Libération[1]. Une rue porte son nom à Brest.

Mais une faute d'orthographe à son nom le transforme en « François Fauquat », et ses parents ignorent les mérites éminents de leur fils. C'est seulement en 1989 que sa sœur fait le rapprochement avec son frère, en lisant un chapitre sur les Compagnons finistériens de la Libération, avec le nom proche et la date de naissance identique[2].

Hommages et distinctions

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Décorations

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La « rue François Fouquat » commémore son nom à Brest.

Bibliographie

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  • « François Fouquat », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2 et 9782262016067).
  • (en) Bernard O'Connor, Blackmail Sabotage : Attacks on French industries during World War Two, , p. 6, 34, 37-38, 120, 385 [Extraits en ligne].
  • René Pichavant, Clandestins de l'Iroise : 1940-1944, Morgane, , p. 181 et suivantes, 188, 272 [Extraits en ligne].

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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