François Jaubert de Passa
Pour les articles homonymes, voir Jaubert.
Ne doit pas être confondu avec François Jaubert.
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François Jaubert de Passa, né le à Céret (Pyrénées-Orientales) et mort à Perpignan le [1],[2], est un agronome, historien, humaniste et homme politique français. Jaubert de Passa a œuvré pour l'eau de manière exceptionnelle.
Biographie
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C’est à la veille du tournant révolutionnaire parisien que naît « François Pierre Jacques Fidèle Jaubert de Passa », dont le nom indique une origine haut placée[réf. souhaitée] dans la société du pays. C'est au village de Passa, au cœur de la région des Aspres, qu’il passe son enfance[réf. souhaitée]. Fils de Pierre Jaubert de Passa, avocat à Céret, et de Catherine Vilar, native de Céret, dont le changement de régime perturbe les destinées[réf. souhaitée], il entre au collège militaire de Tournon, dans l’actuel département de l’Ardèche, puis au Prytanée national militaire, dans une région d’influence angevine, qui deviendra la Sarthe.
Le jeune homme est doté d’une palette de talents variée, qui nourrit une ambition toute naturelle[réf. souhaitée]… Incorporé comme sous-lieutenant dans le 12e régiment de dragons, le voilà rappelé par son père[réf. souhaitée], alarmé par les dangers visant le corps social de l’armée, lors de cette période, encore instable, consécutive à Révolution française. Avant de regagner le pays, François s’acharne sur les études[réf. souhaitée], suivant à la fois un cursus juridique, médical et artistique, avec grand succès. On le devine[réf. souhaitée] apte à comprendre le monde à travers les disciplines qu’il maîtrise, parfois opposées, toujours complémentaires. Très vite, on le retrouve inscrit sur le tableau des avocats tandis que l'Académie de Dessin lui remet la médaille d'artiste[réf. souhaitée] ! Sa renommée grandit rapidemen[réf. souhaitée]t, il n’a pas encore 21 ans lorsqu’il accède à la fonction d’Auditeur du Conseil d'État, en 1806.
Puis, enfin rentré dans les Pyrénées-Orientales pour assister son père malade, il est nommé sous-préfet à Perpignan en 1813, puis conseiller de préfecture en 1815[réf. souhaitée]. C’est là que commence sa véritable histoire[réf. souhaitée]. Il se penche sur la structuration d’un meilleur système d’arrosage[réf. souhaitée] et organise le Syndicat de la Têt dès 1818-1819. Il en rédige le règlement, et, plus tard investi d’une mission scientifique, publiera deux ouvrages consacrés aux arrosages dans les Pyrénées-Orientales et en Espagne (essentiellement dans les Pays catalans du Sud) qui font autorité[réf. souhaitée] en Europe, notamment en Allemagne. Ses observations outre-Pyrénées ont alors pour but d’améliorer l’arrosage en France[réf. souhaitée]. Membre de la Société royale et centrale d'agriculture, de la Société royale des Antiquaires et des sociétés savantes de Toulouse et València, puis membre de l’Institut de France, il agit toujours de manière dévouée[réf. souhaitée], avec la particularité de faire profiter sa région d’origine de bon nombre de découvertes techniques et de solutions économiques ébauchées lors de son parcours national.
Il est élu à partir de 1836 au Conseil général des Pyrénées-Orientales, qu’il préside de 1848 à 1853, et dont il reste élu jusqu’à sa mort en 1856[réf. souhaitée]. D'abord élu en 1836 avec les monarchistes sur le canton de Thuir, il démissionne en 1846 et se fait réélire simultanément sur ce même canton et le canton de Vinça en 1848, mais cette fois-ci avec les démocrates-libéraux[réf. souhaitée]. Il choisit alors le canton de Vinça pour poursuivre son action au Conseil général[1].
François Jaubert de Passa, que l’on présente aujourd’hui comme hydrologue, a étudié, à travers les sciences économiques et sociales, bon nombre d’aspect de la vie locale, dont certains restent d’actualité[réf. souhaitée]. En témoignent ses ouvrages Mémoire sur la culture du chêne-liège, Mémoire sur la culture de l'olivier, Essai historique sur les Gitans, autant de domaines, auxquels s’ajoutent ceux de l’histoire, la linguistique, l'archéologie, la littérature et la géologie, qui ont passionné cet homme rare[réf. souhaitée].
Sur la fin de sa vie, il accompagne[réf. souhaitée] l’arrivée du chemin de fer à Perpignan. Homme d’honneur[réf. souhaitée], il néglige en 1828 une invitation à devenir directeur général d’Odessa, en Crimée, puis une chaire de professeur d’agriculture au jardin des plantes de Paris, et enfin un poste d’inspecteur d’agriculture en Afrique.
François Jaubert de Passa meurt à Perpignan le 16 septembre 1856 au n°4 de la rue Sainte-Dominique[2].
Mandats
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François Jaubert de Passa a exercé divers mandats[1] :
- 1836-1846 : Conseiller général du canton de Thuir
- 1848-1856 : Conseiller général du canton de Vinça
- - : Président du Conseil général des Pyrénées-Orientales
Publications
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Saquer, « Jaubert de Passa (François, Pierre, Jacques, Fidèle) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Décès de François Jaubert de Passa le 16 septembre 1856 , 16 septembre 2014
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Saquer, « Jaubert de Passa (François, Pierre, Jacques, Fidèle) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Biographie sur le Dictionnaire de biographies roussillonnaises de l'abbé Capeille, 1914
