Gare d'Aytré

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Ne doit pas être confondu avec gare d'Aytré-Plage.

Aytré
Image illustrative de l’article Gare d'Aytré
Passage à niveau et ancien bâtiment voyageurs en 2011, avant sa rénovation et sa réaffectation en agence de communication.
Localisation
Pays France
Commune Aytré
Adresse Rue de la Gare
17440 Aytré
Coordonnées géographiques 46° 08′ 15″ nord, 1° 06′ 41″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Code UIC 87485169
Services Fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Saint-Benoît à La Rochelle-Ville
Voies 2
Quais 2 (disparus)
Altitude 15 m
Historique
Mise en service
Fermeture date inconnue dans les années 1970-1980

Carte

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La gare d'Aytré est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville, située rue de la gare, passage à niveau 78, sur le territoire de la commune d'Aytré, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ouverte en 1887 par l'administration des chemins de fer de l'État, elle devient en 1938 une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) qui la ferme à une date inconnue, dans les années 1970-1980.

Situation ferroviaire

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Établie à 15 mètres d'altitude, la gare fermée d'Aytré (PN78) est située au point kilométrique (PK) 135,989 de la ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville, entre les gares ouvertes de La Jarrie (s'intercale la gare fermée de La Jarne - Saint-Rogatien) et de La Rochelle-Ville[1].

Histoire

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La section de La Rochelle à Rochefort, de la ligne de Nantes-Orléans à Saintes, est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer des Charentes. Elle traverse Aytré sans qu'il n'y ait une gare, une halte ou un arrêt. La ligne est rachetée par l'État le , qui en confie l'exploitation à l'administration des chemins de fer de l'État[2].

Halte puis gare de l'État (1887-1937)

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Lors de sa session de 1885, le Conseil général indique être informé de l'autorisation de la création d'une station à Aytré, il émet un vœu pour que le projet soit approuvé et rapidement mis en construction[3]. Lors de sa séance du , le Conseil général adopte un vœu ayant pour objet la construction rapide d'une halte à Aytré, comme l'a décidée l'Administration des chemins de fer de l'État après les réclamations des populations[4]. Les installations de la halte sont construites en 1886[5].

Le le conducteur principal G. Patris, informe le Conseil général que les travaux de création de la halte d'Aytré sont achevés et que l'ouverture doit intervenir « très prochainement »[6]. La halte d'Aytré est mise en service le [7].

En 1900, le Conseil général donne un avis favorable au Conseil d'arrondissement pour ouvrir la halte au service des marchandises[8]. Le , a lieu l'adjudication du chantier d'aménagements de la halte pour une ouverture à la petite-vitesse et l'ajout d'un abri pour les voyageurs[9].

  • La gare et son avenue vers 1900

Le , la commune est autorisée à faire un emprunt pour installer l'éclairage électrique et le téléphone dans la gare[10]. Le prélèvement de surtaxes locales est autorisé en gare pour permettre le remboursement de l'emprunt[11].

Gare de la SNCF (de 1938 à sa fermeture)

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Dans les années 1960, le bâtiment voyageurs a été agrandi et un abri est disposé sur le quai 2[12]. Elle est fermée, sans doute, dans les années 1970-1980.

Patrimoine ferroviaire

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L'ancien bâtiment de la gare a été rénové et réaffecté par l'agence de communication PLUSCOM qui y est domicilité au 45 rue de la Gare[13],[14].

Notes et références

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  1. ↑ Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [538=539] Niort - La Rochelle-Pallice », p. 190.
  2. ↑ « République Française : n° 7065 : loi qui, 1 incorpore divers Chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général : 2 approuve des conventions passées entre le ministre de travaux publics et diverses compagnies de chemins de fer », Bulletin des lois de la République française, no 395,‎ , p. 801-823 (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ Conseil général, « Création d'une station à Aytré », Rapports et délibérations / Conseil général de la Charente-Maritime,‎ , p. 577 (lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Séance du 5 mai : chemins de fer : halte à Aytré », p. 372.
  5. ↑ Le Dret 2004, p. 27.
  6. ↑ Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Rapport de l'ingénieur ordinaire : Ligne de Poitiers à la Rochelle et à Rochefort », p. 188.
  7. ↑ Garnier et Collectif 1996, p. 125.
  8. ↑ « Conseil général : les services des chemins de fer », Le Courrier de la Rochelle, no 68,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  9. ↑ « Chemins de fer de l'État », Journal officiel de la République française. Lois et décrets,‎ , p. 5387 (lire en ligne, consulté le ).
  10. ↑ « Extrait du journal officiel », Revue générale des chemins de fer,‎ , p. 110 (lire en ligne, consulté le ).
  11. ↑ « Emprunts communaux et surtaxes locales temporaires », Journal officiel de la République française,‎ , p. 5687 (lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ « 428 Aytré (Charente-Inf.) - La Gare (carte postale des années 1960)) », sur delcampe.net (consulté le ).
  13. ↑ « PLUSCOM l'agence de communication », sur pluscom.fr (consulté le ).
  14. ↑ « 43 rue de la gare (vue de l'ancien bâtiment rénové) », sur Google Street View, (consulté le ).

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre Garnier (et collectif), Aytré, Ville d'Aytré. Maury Imprimeur, (ISBN 9782951045408). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Yves Le Dret, Le train en Poitou-Charentes, t. 1, Saintes, Les Chemins de la Mémoire-Éditeur, , 127 p. (ISBN 9782847021110). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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