Geneslay
Geneslay | |
Église Saint-Hilaire. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Alençon |
Commune | Rives d'Andaine |
Intercommunalité | Communauté de communes Andaine-Passais |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Chantal Dumaine 2014-2020 |
Code postal | 61140 |
Code commune | 61186 |
Démographie | |
Gentilé | Geneslayen |
Population | 278 hab. (2019) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 30′ 40″ nord, 0° 28′ 53″ ouest |
Altitude | Min. 112 m Max. 146 m |
Superficie | 8,34 km2 |
Élections | |
Départementales | Bagnoles-de-l'Orne |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Rives d'Andaine |
Localisation | |
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Geneslay est une ancienne commune française du pays de Passais, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Rives d'Andaine.
Elle est peuplée de 278 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme de Genelleyo au XIIe siècle[2].
Ce toponyme provient de l'agglutination du latin ginesta et du suffixe -etum qui signifie : l'« endroit où poussent les genêts ».
Le gentilé est Geneslayen.
Histoire
[modifier | modifier le code]Pendant tout le XVe siècle et le début du XVIe siècle, Geneslay est la propriété de la famille noble de Geneslay. Avant le milieu du XVIe siècle, la terre de Geneslay est réunie à la terre de Tessé dont elle relevait pour les deux tiers, le reste étant tenu directement de la châtellenie de Lassay.
Dès 1659, Jacques de Mesgrigny[3] est seigneur de Tessé et Geneslay. Par contrat signé le , Claude Mallet, seigneur de Coulfru, devient propriétaire des "terres, fief et seigneurie de Tessé et droit de fondation des églises de Tessé, la Chapelle-Moche et Geneslay"[4].
Le , Geneslay, compris sur le territoire de la Mayenne est échangée et devient une commune ornaise[5].
Le , Geneslay intègre avec trois autres communes la commune de Rives-d'Andaine[6] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes de La Chapelle-d’Andaine, Couterne, Geneslay et Haleine deviennent des communes déléguées et La Chapelle-d’Andaine est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[7]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Rives-d'Andaine le jusqu'en 2020 et Chantal Dumaine devient maire délégué.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9],[Note 2].
En 2019, la commune comptait 278 habitants, en évolution de −1,42 % par rapport à 2014 (Orne : −1,53 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Geneslay a compté jusqu'à 1 090 habitants en 1831.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Hilaire (XVIIe siècle).
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Victor Vivier (1923-2003), marchand de bestiaux reconverti en poète et amuseur normand. Il a publié plusieurs 45 tours, cassettes, CD, édités chez Pluriel [1]. Il est enterré dans le cimetière de la commune.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2019.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 745 - (ISBN 2600001336).
- chevalier, conseiller du Roi en ses conseils et d'honneur au Parlement de Paris.
- Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne
- Dictionnaire topographique du département de la Mayenne, comprenant les noms de lieu anciens et modernes
- « Recueil des actes administratifs du 9 décembre 2015 », sur le site de la préfecture de l'Orne (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Geneslay (61140) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
Liens externes
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