Grandvillers
Grandvillers | |
Harmonie bucolique. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges |
Maire Mandat | Charles Schlachter 2020-2026 |
Code postal | 88600 |
Code commune | 88216 |
Démographie | |
Gentilé | Grandvillois, Grandvilloises |
Population municipale | 731 hab. (2021 ) |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 24″ nord, 6° 39′ 41″ est |
Altitude | 364 m Min. 334 m Max. 522 m |
Superficie | 17,46 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bruyères |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | grandvillers.free.fr |
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Grandvillers ([gʁɑ̃vile]Écouter, en vosgien de la montagne [gʁɑ̃vilɛ]) est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est et membre de la communauté de communes Vologne-Durbion.
Ses habitants sont appelés les Grandvillerois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
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Grandvillers est située à 6 km de Bruyères, sur une colline. Le village s'étire sur le parcours de la route départementale D 420. Il est traversé par le Durbion et par l'Arentèle.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Pierrepont-sur-l'Arentèle | Fremifontaine | |||
Gugnécourt | N | Brouvelieures | ||
O Grandvillers E | ||||
S | ||||
Viménil | Fays | Bruyères |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'ruisseau l'Arentele, le ruisseau de Dracourt, le ruisseau le Petit Durbion, Basse d'Obtinru et le ruisseau de la Soie[1],[Carte 1].
L'Arentèle, d'une longueur totale de 21,1 km, prend sa source dans la commune de Bruyères et se jette dans la Mortagne à Saint-Gorgon, après avoir traversé cinq communes[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 089 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Grandvillers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), zones urbanisées (4,9 %), terres arables (4,9 %), prairies (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Historiquement, le village était fractionné en plusieurs hameaux formant aujourd'hui une agglomération continue (l'Étang l'Abbé, le Grand Mont, le Petit Mont...)
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village dispose d'un passé industriel :
- 1821 : papeterie des Chaseaux du Faing, puis cartonneries Jacquemin jusqu'à la fin du XXe siècle.
- 1865 : Fondation de la Tuilerie Guerin, gérée par le groupe industriel Bastien dès 1883, qui intègre celles de Deyvillers (1902) et d'Aydoilles (1904).
- 1902 Charles Bastien devient maire de Grandvillers, jusqu'à sa mort en 1923.
- Dans la nuit du , la tuilerie est détruite par un incendie.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]Grandvillers fut une des communes fondatrices de la communauté de communes de l'Arentèle-Durbion-Padozel dont elle a été membre de 2003 à 2013.
Depuis le elle est intégrée à la communauté de communes Vologne-Durbion[15].
Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges[16].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 731 habitants[Note 3], en évolution de −5,56 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église, de style néogothique, achevée vers 1876 en intégrant un clocher plus ancien. Elle a été construite sur un plan basilical : bas-côtés plus bas que la nef centrale percée de fenêtres hautes. L'orgue a été construit par Jaquot-Jeanpierre & Cie en 1894[21].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Tihay (1820-1885), prêtre catholique, auteur de plusieurs brevets d'invention, dont le « polycorde à transpositeur universel » et le « pédalier à roulement à billes », inhumé à Grandvillers auprès de sa famille[22],[23]
- Joseph Poussot (1861-1891), neveu de Charles Tihay, concepteur d'un violon monocorde à clavier, né à Grandvillers[22].
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Annick Petitdemange, Archives paroissiales de Grandvillers (1747-1970), Archives départementales des Vosges, Épinal, 2014, 14 p. [lire en ligne]
- Philippe Picoche, Les tuileries vosgiennes. Une industrie rurale XVIIIIe – XXe siècles. Deyvillers, Aydoilles, Grandvillers..., éd. Gérard Louis, 2021, 220 p. (ISBN 978-2357631625)
- Jacques Strubhardt, Histoires de Grandvillers, 2011. Ce petit livre relate une vingtaine de faits historiques et d'événements survenus dans ce village des Vosges, depuis ses origines jusqu'à la fin du XXe siècle.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site personnel de Jacques Strubhardt, historien de la commune
- Grandvillers sur le site de l'Institut géographique national (IGN).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Grandvillers » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Grandvillers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « l'ruisseau l'Arentele »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Grandvillers et Le Roulier », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Grandvillers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Recueil des Actes Administratifs 2013 - Arrêté préfectoral n° 1251/2013 du .
- Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du , , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 323 à 325.
- Bernard Ravenel, Pierre-la-Treiche et le monocorde de Joseph Poussot, 13 octobre 1992, [lire en ligne].
- Jacques Strubhardt, Histoires de Grandvillers, 2011, p. 35, ouvrage cité [lire en ligne].