Hôtel de ville de Loches

Hôtel de ville de Loches
Hôtel de ville (à gauche) et porte Picois (à droite).
Présentation
Destination initiale
Mairie
Destination actuelle
Mairie
Style
Architecte
Jean Baudoin
Construction
1535-1543
Propriétaire
Ville de Loches (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gestionnaire
Ville de Loches (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Adresse
1 PL DE L HOTEL DE VILLE, 37600 LOCHESVoir et modifier les données sur Wikidata
Loches, Indre-et-Loire
 France
Coordonnées
Localisation sur la carte de l’Indre-et-Loire
voir sur la carte de l’Indre-et-Loire
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

L'hôtel de ville de Loches est le bâtiment qui abrite, depuis 1535, la mairie de la ville française de Loches dans le département d'Indre-et-Loire.

Localisation

[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville de Loches est construit contre la face intérieure du rempart médiéval de la ville, plaqué sur la porte Picois qu'il masque en partie[1].

La construction de l'hôtel de ville est autorisée par lettre patente du roi François Ier datée du [1] ; l'édifice doit également faire office de prison, de grenier à sel et de palais de justice[G 1]. Toutefois, pour des raisons financières[G 2], le chantier, dont le plan est élaboré par Jean Baudoin[G 3] en 1534, ne commence que le [G 4] pour se terminer, après plusieurs interruptions, qu'en [2],[G 5]. Le bâtiment sert de mairie, sans discontinuer, depuis cette période[2].

Pendant la Révolution française, l'hôtel de ville sert à entreposer les œuvres d'art saisies dans les édifices religieux du district[3].

Il est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862, en même temps que la porte Picois adjacente[4].

Architecture

[modifier | modifier le code]

Des contraintes de place (la parcelle à bâtir est petite)[1] et l'interdiction de François Ier de détruire la porte Picois et l'enceinte, édifiées au siècle précédent, pour le construire[2],[5] obligent l'architecte à adopter un plan particulier pour l'hôtel de ville. Il se compose d'un bâtiment en longueur perpendiculaire à l'enceinte et d'un pavillon, construit dans l'angle rentrant du premier bâtiment de la porte Picois[1].

Le bâtiment principal comporte deux étages et un comble. Sa façade est rythmée de pilastres dont les chapiteaux présentent des décors végétaux ; elle est percée de baies à meneaux[1]. Le fronton de celle qui éclaire le comble est décoré d'une salamandre, emblème royal de François Ier[6].

Le pavillon d'angle comporte pour sa part quatre étages reliés par des escaliers à courtes volées droites, en raison de l’exiguïté des lieux. ses baies sont en plein cintre, excepté celle de l'étage supérieur, à meneaux[1].

Pour en savoir plus

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Gautier 1865, p. 85.
  2. Gautier 1865, p. 87.
  3. Gautier 1865, p. 90.
  4. Gautier 1865, p. 92.
  5. Gautier 1865, p. 97.
  • Autres sources :
  1. a b c d e et f Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd. (1re éd. 1949), 733 p. (ISBN 2-85554-017-8), p. 444.
  2. a b et c Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes de France : L'Indre-et-Loire, t. 2, Paris, Flohic, , 1406 p. (ISBN 2-84234-115-5), p. 837.
  3. Christophe Meunier, La Chartreuse du Liget, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 172 p. (ISBN 978-2-916043-15-9), p. 148.
  4. Notice no PA00097828, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. Gautier 1865, p. 85.
  6. Jean Raust, Loches au cours des siècles, Chambray-lès-Tours, CLD, , 151 p., p. 56.