Haut-fond
Dans le vocabulaire océanographique, un haut-fond est un sommet sous-marin recouvert d'une eau peu profonde et dangereux pour la navigation [1].
Les hauts-fonds sont présents en certains endroits des plateaux continentaux maritimes, résultant de la présence de rochers proches de la surface (récifs) ou de bancs de sable immergés.
Terminologie
[modifier | modifier le code]Dans certaines sources, les hauts-fonds sont appelés secs ou sèches[2],[3]. Un sec est un terme local de pêche et de plaisance du midi de la France désignant un haut-fond à quelque distance de la côte. La pêche y est souvent fructueuse[4].
Les hauts-fonds sont essentiellement rocheux, mais parfois accompagnés d'accumulations meubles (sable, graviers coquilliers ou galets) parfois importantes.
Les géomorphologues distinguent les chaussées, plateaux rocheux parfois hérissés d'écueils (exemples : la chaussée de Sein, la chaussée des Pierres Noires), et les bancs de sable, moins accidentés, souvent isolés en avant des chaussées[5].
Effets des hauts-fonds
[modifier | modifier le code]La présence de hauts-fonds peut générer des vagues ou des remous violents, comme la vague de Belharra.
Les parois d'un sec volumineux peuvent constituer un tombant.[pas clair]
Exemples de hauts-fonds
[modifier | modifier le code]France métropolitaine
[modifier | modifier le code]- Le Belharra-Perdun sur la côte basque, au large d'Urrugne (Pyrénées-Atlantiques)
France d'Outremer
[modifier | modifier le code]- Le Sec Paté et le Sec de Grand-Îlet aux Îles des Saintes (Antilles françaises)
- La Baignoire de Joséphine en Martinique
Europe
[modifier | modifier le code]- Les Ridens dans le pas de Calais, entre la France et l'Angleterre
- Le volcan sous-marin Ferdinandea, au large de la Sicile[Où ?] : en 2019, son sommet se trouvait à −8 mètres de profondeur)
Autres localisations
[modifier | modifier le code]* La chaîne sous-marine Corner Rise Seamounts (en) entre les Bermudes et les Açores (haut-fond à −1 000 mètres mais très proéminent sur le fond)[6][pas clair]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Petit dictionnaire de marine, Société d'Éditions géographiques, maritimes et coloniales, 1943.
- « C'est quoi un "SEC" au juste? », sur plongeur.com
- Eric Vastine, « Plongée du Bord sur Le Sec de Port d’Alon », sur plongerdubord.com,
- name="Gruss">Dictionnaire Gruss de marine, Éditions maritimes et d'outre-mer, 1978.
- Jean-Jacques Delannoy, Philip Deline, René Lhénaff, Géographie physique : aspects et dynamique du géosystème terrestre, De Boeck Superieur, , p. 634.
- (en-US) « Recap: Exploring the Corner Rise Seamounts: 2021 North Atlantic Stepping Stones: New England and Corner Rise Seamounts: NOAA Ocean Exploration », sur oceanexplorer.noaa.gov (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Louis Guery, Marées, vents et courants : en 150 photos et illustrations, Paris, Voiles et voiliers (Paris), coll. « Comprendre », , 81 p. (ISBN 978-2-916083-43-8)
- Jean Merrien, Dictionnaire de la mer : le langage des marins, la pratique de la voile, R. Laffont, , XIV-647 p.Réédité en 2001, puis en 2014, sous le titre Dictionnaire de la mer : savoir-faire, traditions, vocabulaire, techniques, Omnibus, XXIV-861 p., (ISBN 978-2-258-11327-5)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'histoire maritime, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)