Henri Aubanel

Henri Aubanel
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Fonctions
Majoral du Félibrige
-
Alphonse Arnaud (d)
Patrìci Gauthier (d)
Capitaine
Nacioun gardiano
-
Alphonse Arnaud (d)
André Dupuis (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
ArlesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Henry Charles Marie Urbain AubanelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Manadier, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Pierre Aubanel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Frédérique de Baroncelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Pierre Aubanel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

Henry Aubanel, né le à Paris 6e et mort le à Arles, est un écrivain et manadier français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Petit-neveu de Théodore Aubanel, fils de l'avocat et essayiste Pierre Aubanel[1], Henry Charles Marie Urbain Aubanel naît en 1911[2].

Époux de Frédérique, fille de Folco de Baroncelli, il est le père de Pierre (qui perpétuera sa vocation et deviendra photographe en parallèle[3]). Il est d'abord libraire[4]. En 1934, alors que Baroncelli est tombé malade, il s'occupe de sa manade et, séduit, choisit de la reprendre en main[2].

Prieur de la Confrérie des gardians (1941 à 1942)[5], il est aussi membre associé de l'Académie d'Arles[6], et capitaine de la Nacioun gardiano[7] de 1964 à 1990. En 1973, il est élu majoral du Félibrige[8]. En 1984, il reçoit le diplôme d'honneur de la Fédération française de la course camarguaise[9].

Figure de l'« écrivain-manadier » (aux côtés de Joseph d'Arbaud ou Bernard de Montaut-Manse)[10], il est par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages, dont un recueil de nouvelles, Camarguaises, qui reçoit le prix Toutain de l'Académie française en 1960, puis se voit attribuer le prix Broquette-Gonin, à l'occasion d'une réédition[11], en 1983[12] ; il est aussi repris dans l'anthologie de Guy Dugas, Gens de Camargue et de bouvine (1999)[13].

Le bouvaou Henri-Aubanel.

Il meurt en 1998[2].

Postérité[modifier | modifier le code]

Le Comité d'organisation des fêtes des Saintes-Maries-de-la-Mer lui dédie une journée annuelle[14].

Plusieurs rues portent son nom (Le Cailar, Aimargues et Gallargues-le-Montueux) et au bouvaou de la manade, aux Saintes-Maries-de-la-Mer[15].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Je suis manadier, Paris, Le Conquistador, coll. « Mon métier », 1957 (BNF 31737976).
  • Camarguaises (préf. André Chamson), Paris, Albin Michel, 1960 (BNF 32908822).
  • Avec Alphonse Arnaud, La Nacioun gardiano, Les Angles, Provence Paris Publicité, 1970 (BNF 35249708).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alphonse Arnaud, L'Âme de la Camargue, Nice, La Lambrusque, 1968 (BNF 32906369), p. 76.
  2. a b et c « L'histoire de la famille Aubanel - Le récit historique d'une légende de la Camargue », sur Toril tv / bouvine, course camarguaise, (consulté le ).
  3. Hervé Sallafranque et Valentine Letesse, « La Camargue en deuil après le décès de Pierre Aubanel », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  4. Henriette Dibon, Folco de Baroncelli, Avignon, chez l'auteur, 1982 (BNF 34685880), p. 146.
  5. « Capitaines et Prieurs au fil des années », sur Site de confrerie-des-gardians ! (consulté le ).
  6. Michel Baudat, « Bienvenue sur le site de l'Académie d'Arles », sur academie.arles.free.fr (consulté le ).
  7. Bernard Gros, Aigues-Mortes, du passé au présent, Nîmes, Lucie, coll. « Patrimoine », 2009 (ISBN 978-2-35371-064-5), p. 212.
  8. Pierre Fabre, Les Félibres majoraux de 1876 à 2006, Aix-en-Provence, Félibrige, (SUDOC 104600462), p. 24.
  9. « Villes de Congrès - Ass. Générales », sur bouvine.info (consulté le ).
  10. http://www.culture.gouv.fr/content/download/29089/240298/version/1/file/La+course+camarguaise.pdf
  11. BNF 34689770.
  12. « Henri AUBANEL », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  13. BNF 37075350.
  14. LaProvence, « La belle journée Henri Aubanel », La Provence,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  15. Daniel Jacobi et Laure Marchis-Mouren, « La course de taureau entre repli identitaire et culture populaire », 17 février 2015, [lire en ligne].

Liens externes[modifier | modifier le code]