Institut national de l'environnement industriel et des risques
Fondation | |
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Prédécesseurs |
Sigle | INERIS |
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Zone d'activité | |
Type | |
Forme juridique | Établissement public national à caractère industriel ou commercial doté d'un comptable public |
Domaine d'activité | Analyses, essais et inspections techniques |
Siège | |
Pays | |
Coordonnées |
Effectif | 500 |
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Président | Nathalie Homobono |
Directeur général | |
Organisation mère | |
Filiale | Peritox (d) |
Affiliation | |
Budget | 74 800 000 € (2021) |
Site web |
SIREN | |
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TVA européenne | |
OpenCorporates | |
data.gouv.fr | |
Annuaire du service public |
L'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS) est l'expert public français pour la maîtrise des risques technologiques. C'est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) créé en 1990 et placé sous la tutelle du ministère français chargé de l'environnement. Il est pour 80% l'héritier du Centre d’Études et Recherches des Charbonnages de France (CERCHAR), fonctionnel de 1947 à 1990, et pour 20% de l'Institut National de Recherche Chimique Appliquée (IRCHA). En 2022, les équipes de l'Ineris rassemblent près de 500 ingénieurs, techniciens et chercheurs ainsi qu'une trentaine de doctorants tous les ans. Son budget s’élevait en 2021 à environ 75 millions d’euros.
Mission
[modifier | modifier le code]L'INERIS a pour mission de "réaliser ou de faire réaliser des études et des recherches permettant de prévenir les risques que les activités économiques font peser sur la santé, la sécurité des personnes et des biens, ainsi que sur l'environnement, et de fournir toute prestation destinée à faciliter l'adaptation des entreprises à cet objectif." [1],[2],[3]
L'INERIS a aussi été désigné par la loi Grenelle 2 pour mettre en place et exploiter un guichet unique informatisé[Note 1],[4] (téléservice administratif), qui doit recenser tous les réseaux implantés en France et les informations principales nécessaires à la réalisation de travaux en toute sécurité à leur proximité (avec obligation de déclaration et de renseignement pour les exploitants de réseaux et pour tout maîtres d'ouvrages et entreprises de travaux)[source insuffisante].
Dans le cadre de la mission de service public de l'INERIS, un site d’information (AIDA) relatif au droit de l’environnement est mis en œuvre.
Organisation
[modifier | modifier le code]Outre la direction générale et les directions fonctionnelles, l’INERIS compte quatre directions opérationnelles.
Domaines d'intervention
[modifier | modifier le code]L'Ineris intervient dans les domaines suivants:
- la sécurité des énergies nouvelles [5],[6],[7];
- la sécurité des stockages liés à l'énergie [8],[9];
- la post-exploitation des mines et des énergies fossiles [10],[11];
- l'économie circulaire [12],[13];
- l'appui aux situations d'urgence et de crise environnementale[14],[15];
- la compréhension des phénomènes d'incendie et d'explosion [16],[17];
- la sécurité et la sûreté des systèmes industriels [18],[19];
- la sécurité des carrières et des cavités souterraines[20],[21];
- la surveillance des rejets des systèmes industriels [22],[23];
- l'évaluation des expositions environnementales et les risques sanitaires associés [24],[25];
- la dangerosité des substances chimiques [26],[27];
- la qualité de l'air [28],[29];
- l'écotoxicité et la biodiversité[30],[31].
Collaborations
[modifier | modifier le code]En France, l’INERIS collabore avec différents organismes publics (BRGM, ADEME, Ifremer, IRSN, INRS, AFSS…), des laboratoires de grandes écoles (Écoles des Mines, l'INSA Centre Val de Loire (École nationale supérieure d'ingénieurs de Bourges…) ou d’universités et des associations (EXERA et CNRI). Hors des frontières, l’INERIS participe à des programmes de recherche européens et internationaux[source secondaire nécessaire].
Organismes comparables dans d'autres pays
[modifier | modifier le code]- En Belgique, l’Institut scientifique de service public (ISSeP) est un Organisme d'intérêt public (OIP de type A) créé en 1990 pour succéder à l'Institut des mines (créé en 1902), transformé en Institut national des industries charbonnières (INICHar) en 1947) puis en Institut national des industries extractives (INIEx) en 1967) bénéficiant de plus d'un siècle de retour d'expériences en termes de recherche et d’expertises.
- En Allemagne, Fraunhofer-Gesellschaft est un institut allemand spécialisé dans la recherche en sciences appliquées. Un autre équivalent d'INERIS de l'autre côté du Rhin est l'Institut fédéral de recherche et d'essai des matériaux (de). Cet institut, dépendant du Ministère fédéral de l'économie et de la protection du climat allemand, comporte entre autres un groupe de recherche spécialisé dans la sécurité des procédés chimiques et les explosions et effectue de nombreux travaux de recherche liés aux composants nocifs pour la santé et l'environnement présents dans l'atmosphère.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Note
- Décret de « guichet unique ».
- Références
- « Définition de Institut National de l'Environnement Industriel et des RISques (INERIS) », sur Actu-Environnement (consulté le )
- « Ineris : quelles sont les missions de l’Institut national de l'environnement industriel et des risques ? », GEO, (lire en ligne)
- « Article R131-36 du Code de l'environnement français »
- « BTP : tout ce qui a changé au 1er janvier 2019 », Le Moniteur, (lire en ligne)
- « L’hydrogène, un gaz à haut potentiel et à hauts risques », travail & sécurité, (lire en ligne)
- Valérie Pons, « Le projet de méthanisation est loin de faire l'unanimité », L'indépendant, (lire en ligne)
- David Pargamin, « Et si l'on ouvrait des mines de lithium en France? », Challenge, (lire en ligne)
- « Après deux incendies, Bolloré veut réparer ses bus électriques », AFP - repris sur France 24, (lire en ligne)
- Victor Garcia, « Super batteries" : demain, des téléphones qui tiennent cinq jours », L'express, (lire en ligne)
- Denis Sergent, « Où en est la réhabilitation des mines abandonnées en France ? », La Croix, (lire en ligne )
- Louis Milano-Dupont, « Perenco : la low-cost du pétrole », France 2 - complément d'enquête, (lire en ligne)
- « TchaoMegot, la boite régionale qui veut transformer les mégots en isolant thermique et en doudoune », Vozer, (lire en ligne)
- Stéphane Foucart, « Les déchets électroniques empoisonnés au brome », Le monde, (lemonde.fr/planete/article/2017/04/10/les-dechets-electroniques-empoisonnes-au-brome_5108637_3244.html)
- « L’Ineris renforce son expertise sur l’urgence et le post-accidentel », Environnement magazine.fr, (lire en ligne)
- THOMAS CAVAILLÉ-FOL, « Catastrophe de Lubrizol : tout ce qu’il ne fallait pas faire », Science & vie, (lire en ligne)
- Laurent Radisson, « Entrepôts : la modélisation et l'ingénierie de sécurité incendie en plein développement », Actu environnement, (lire en ligne)
- Guillaume Lamy, « Lyon. Accident sur l'A7, scénario catastrophique dans la vallée de la chimie », Lyon capitale, (lire en ligne)
- Simon Philippe, « L'étude des risques climatiques sur l'industrie, ou risques Natech, une discipline qui a de l'avenir », Usine Nouvelle, (lire en ligne)
- Élie Courboulay, « Harvey. Explosion chimique au Texas : « Le risque zéro n’existe pas » », Ouest France, (lire en ligne)
- Jean-François Pousse, « Combler Notre-Dame ? Un comble pour les Carrières des Brillants de Meudon », Chronique d'architecture, (lire en ligne)
- « Châtellerault : les cavités souterraines à la loupe à Antoigné », La Nouvelle République.fr, (lire en ligne)
- LÉNA COROT, « Un essaim de drones pour identifier les substances dangereuses et modéliser les panaches de fumée », L'Usine digitale, (lire en ligne)
- Axelle Labbé, « Pollution à Mourenx : Sanofi ne s'excuse pas », Ici, (lire en ligne)
- Céline Deluzarche, « Un 1/5e de la France est contaminé par l’arsenic à un niveau supérieur à la normale », Futura Planète, (lire en ligne)
- Fabrice Dubault, « Aude : 10 sites de la Vallée de l'Orbiel sur les 25 testés sont pollués à l'arsenic », France 3 occitanie, (lire en ligne)
- Agnès Mercier, « Drame de Cholet : « Le risque zéro n’existe pas », un artificier témoigne », La voix du nord, (lire en ligne)
- Catherine Batias, « La dose ne fait pas toujours le poison : certaines substances sont plus toxiques à faible concentration », The conversation, (lire en ligne)
- Clara Martot, « Les bateaux de croisière n’amusent plus les Marseillais », Alternatives économiques, (lire en ligne )
- Amandine Dargenton, « Canicule : que sont ces pics de pollution à l'ozone ? », Le Figaro, (lire en ligne)
- Robin Serradeil, « Des centaines de rivières françaises sont polluées aux détergents, insecticides, selon deux études », La depeche.fr, (lire en ligne)
- Alain Geffard, « L’impact des médicaments sur l’environnement est désormais mesuré en rivières artificielles », 20 minutes, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Galland, « L’INERIS et l’expertise en risques industriels et environnementaux en France », Pour Mémoire. Comité d'histoire, no 18, , p. 93-103 (lire en ligne)