Ingeborg de Suède

Ingeborg de Suède
Sceau de la princesse Ingeborg Eriksdotter.
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Père
Mère
Fratrie
Éric XI de Suède
Sophie de Suède (d)
Marianne de Suède (d)
Martha Eriksdotter (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Birger Jarl (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Magnus III de Suède
Valdemar Birgersson
Kristina Birgersdotter (d)
Catherine Birgersdotter de Bjelbo (en)
Eric Birgersson (en)
Ingeborg Birgersdotter de Bjelbo (en)
Benedict (en)
Rikissa BirgersdotterVoir et modifier les données sur Wikidata

Ingeborg Eriksdotter (née vers 1212 - morte vers 1254) est une princesse suédoise, fille du roi Éric X de Suède, sœur aînée du roi Éric XI de Suède, épouse de Birger Jarl, et mère du roi Valdemar Birgersson[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Ingeborg est fille aînée du roi Erik Knutsson et de son épouse, Richeza de Danemark. Elle vit sa jeunesse en exil au Danemark, après la déposition de son frère Erik Eriksson du royaume en 1229 par Knut Knut Långe. Le mariage d'Ingeborg Eriksdotter avec Birger le fils cadet de Magnus Minnisköld et d'Ingrid Ylva intervient vers 1235 et il est sans doute à rapprocher de la restauration de son frère en 1234 après la mort de l'usurpateur avec l'appui de la puissante maisons de Folkungars.

La princesse Ingeborg donne naissance à de nombreux enfants après son union avec Birger Jarl qui devient Jarl de Suède en 1248. En 1250, son frère meurt sans héritier et son fils aîné Valdemar Birgersson est choisi comme successeur au trône par l'aristocratie au détriment de son époux qui devient toutefois régent du royaume pendant la minorité de leur fils.

Ingeborg en tant que mère du roi devient ainsi la première dame de la cour de Suède. Ingeborg hérite de plus des biens propre de son frère car elle est la dernière héritière vivante de la maison d'Erik. Bien qu'ayant atteint la quarantaine elle continue à donner naissance à des enfants et sa mort est peut-être due à des complications lors d'un accouchement et de la naissance de jumeaux.

Postérité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Europäische Stammtafeln Vittorio Klostermann, Gmbh Frankfurt am Main, 2004 (ISBN 3-465-03292-6), Die Könige von Schweden II, 1060-1250 aus dem Stenkil'schen, dem Erik'schen und dem Sverker'schen Geschlechte. Volume III Tafel 115.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (sv) Lars O. Lagerqvist (1982). "Sverige och dess regenter under 1.000 år",("Sweden and its regents during 1000 years"). (in Swedish). Albert Bonniers Förlag AB (ISBN 91-0-075007-7).