Jacques-Marie d'Astorg
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Décès | (à 69 ans) Auch |
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Activités | Officier, militaire |
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Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 7 YD 873)[1] |
Jean Jacques Marie, comte d'Astorg et de Roquepine, baron de Montégut (ou Montaigu) ( - Castillon-Massas ✝ - Auch), est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Jacques-Marie d'Astorg était le fils Jean-Charles d'Astorg, seigneur d'Aubarède, et de Louise Antoinette de Galard Terraube. Cette famille d'Astorg descend de Pierre d'Astorg[2], seigneur de Montbartier, capitoul de Toulouse en 1392, 1393, 1406, 1415 et 1427, marié à Firmens de Rabastens, fille de Pierre-Raymond, seigneur de Mézens; son arrière-petit-fils Antoine II d'Astorg, seigneur de Montbartier, Écaupont, Nizan, Lodès, épouse en premières noces Jeanne-Catherine de Lomagne qui lui donne un fils Bernard d'Astorg, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, qui donne la suite de la branche aînée de Montbartier, éteinte à la fin du XVIIIe siècle, et en secondes noces en 1553 avec Gabrielle de Goyrans, fille de Savary, et de Catherine de Mauléon, dont est issue la branche d'Aubarède qui est subsistante.
Carrière sous l'Ancien Régime et la Révolution
[modifier | modifier le code]Il fut successivement sous-lieutenant de cavalerie au régiment de Noailles (1768), capitaine de cavalerie, capitaine de dragons au régiment de Belsunce (1774), lieutenant-colonel de cavalerie, sous-lieutenant des gardes du corps du roi (compagnie de Luxembourg). Il est franc-maçon, membre de la loge La candeur (1776-1777) puis de La Société olympique (1786), et reçoit la croix de Saint-Louis en 1788.
Le comte d'Astorg émigra, et fit à l'armée de Condé toutes les campagnes de cette armée. Il y avait formé un régiment de cavalerie, les chasseurs d'Astorg, qu'il commanda jusqu'à sa dissolution en 1801, date à laquelle il est maréchal de camp.
Sous l'Empire
[modifier | modifier le code]Il rentre alors en France, après dix ans d'absence, mais il est considéré comme suspect et interdit de séjour hors du secteur de Toulouse-Saint-Gaudens. Mais Napoléon a besoin d'officiers et, avec l'aide de Joséphine, Jean Jacques Marie obtient un poste de capitaine de la gendarmerie d'élite à Cassel. Le roi de Westphalie, Jérôme Bonaparte, l'intègre alors à son armée avec le grade de colonel. Mais son état de santé l'oblige bientôt à démissionner.
Sous la Restauration
[modifier | modifier le code]Il fut, lors de la première Restauration, nommé lieutenant de la compagnie écossaise des gardes du corps, et ensuite commandant du département de Seine-et-Marne.
En 1815, il fit la « campagne de Gand[3] ». Lieutenant-général des armées du roi le , commandeur de Saint-Louis, il a été mis en retraite, en 1816, avec le brevet de lieutenant-général, à l'âge de 67 ans : il se retire alors dans son château de Barbazan qu'il a pu racheter et où il demeure, solitaire, jusqu'à sa mort survenue lors d'une visite à sa sœur, à Auch, le .
- Il avait épousé, le , par contrat signé du Roi et de la Famille Royale, Marie-Thérèse-Louise (1763-1828), fille de Marie Jérôme Eon, comte de Cély ( ✝ après 1814), maréchal des camps et armées du roi, inspecteur général de ses troupes l'infanterie, et de Marie-Jeanne Dufos de Méry. Ensemble, ils eurent :
- Adrien, comte d'Astorg (1783-1849), lieutenant-général ;
- Eugène, comte d'Astorg (1787-1852), lieutenant-général, membre de la Chambre des pairs ;
- Pulchérie Anne, morte jeune.
Armes
[modifier | modifier le code]Image | |
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Armes primitives de la maison d'Astorg, marquis de Roquepine, comtes de Barbasan : D'or, à l'aigle de sable.[2] Devise : « Nihil me payet ». |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Pierre Louis Pascal de Jullian, Galerie historique des contemporaines, vol. 1, , 2e éd. (lire en ligne) ;
- William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous, vol. 2, Firmin Didot, (lire en ligne) ;
- Alph. de Beauchamp, Pierre François Félix Joseph Giraud, Joseph Fr. Michaud et Henri Louis de Coiffier de Moret, Biographie moderne : ou Dictionnaire biographique, de tous les hommes morts et vivans qui ont marqué à la fin du 18e siècle et au commencement de celui-ci, par leurs écrits, leur rang, leurs emplois, leurs talens, leurs malheurs, leurs vertus, leurs crimes, et où tous les faits qui les concernent sont rapportés de la manière la plus impartiale et la plus authentique, t. IV, P.-J. Besson, , 3e éd. (lire en ligne) ;
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Ange Jacques Marie Poisson de la Chabeaussière, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Abbé de Lespines, de Saint-Pons, Ducas et Johann Lanz, Nobiliaire universel de France : ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 4, Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne), d'Astorg ou Astorgue ;
- François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse de France, Badier, , 3e éd. (lire en ligne) ;
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 1, (lire en ligne), p. 386-390
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- G. Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables, t. I, p. 386
- Alph. de Beauchamp, Pierre François Félix Joseph Giraud, Joseph Fr. Michaud et Henri Louis de Coiffier de Moret, Biographie moderne : ou Dictionnaire biographique, de tous les hommes morts et vivans qui ont marqué à la fin du 18e siècle et au commencement de celui-ci, par leurs écrits, leur rang, leurs emplois, leurs talens, leurs malheurs, leurs vertus, leurs crimes, et où tous les faits qui les concernent sont rapportés de la manière la plus impartiale et la plus authentique, t. IV, P.-J. Besson, , 3e éd. (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Généalogie
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Ange Jacques Marie Poisson de la Chabeaussière, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Abbé de Lespines, de Saint-Pons, Ducas et Johann Lanz, Nobiliaire universel de France : ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 4, Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne), d'Astorg ou Astorgue ;