James Burns (spirite)

James Burns
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James Burns, né en 1835 et mort en 1894, est un spirite, naturopathe, journaliste, activiste du végétarisme et éditeur écossais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un artisan de l'Ayrshire, Burns devient jardinier du château de Hampton Court à la fin de son adolescence.

Propagandiste de la tempérance, il travaille de 1858 à 1862 pour un éditeur prônant la tempérance. Influencé par la lecture de publications spirites américaines importées, il distribue de la littérature « progressiste et réformatrice » à la population ouvrière locale et fonde en 1862 la Spiritual Institution, qui fonctionnait dans les mêmes locaux que son « Progressive Literature Agency »[1] au 15 Southampton Row[2].

Partisan du végétarisme[3], il entre en 1860 à la Vegetarian Society et donne des conférences sur le sujet. Il vend aussi des publications végétariennes par le biais de sa Progressive Library dans son institution spirituelle. Il est alors vice-président de la London Reform Society et membre de la Vegetarian Rambling Society[3]. Il promeut le végétarisme dans son ouvrage Medium and Daybreak et s'oppose aux opinions diététiques d'Emmet Densmore qu'il décrit comme un « système de charlatanisme anti-végétarien »[3].

Burns combine spiritisme et végétarisme[3]. Il établit une Progressive Food and Cooking Society qui donne des cours de cuisine et de la nourriture gratuite. Une maison d'édition et un restaurant végétariens sont créés à Clerkenwell, proposant des petits-déjeuners végétariens gratuits aux enfants pauvres[3].

L'historien Charles W. Forward (en) a écrit que Burns est « un des premiers et ardents travailleurs de la cause du végétarisme »[4].

En 1867, Burns fonde Human Nature, une publication mensuelle qui dure jusqu'en 1877. En 1869, il publie un hebdomadaire d'un demi-penny, The Medium, qui absorbe le Daybreak provincial fondé en 1867, et devient alors The Medium and Daybreak jusqu'en 1895[5]. En 1875, il publie le livre d'Alfred Russel Wallace On Miracles and Modern Spiritualism[6].

Anti-vaccinationniste, il préside un comité d'organisation pour établir un collège et un hôpital hygiéniques à Londres pour les pauvres. Le projet n'aboutit pas mais Burns est reconnu par la British Nature Cure Association comme « un éminent évangéliste naturopathique tardif »[7].

Il meurt dans la pauvreté, laissant des dettes à son fils James Burns, Jr.[8]

Publications[modifier | modifier le code]

  • 1872 : Human immortality proved by facts
  • 1889 : Madame Blavatsky as a Spiritualist

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Logie Barrow, Independent spirits: Spiritualism and English Plebeians, 1850-1910, 1986, p. 102-103.
  2. Peter Pels, « Spiritual Facts and Super-Visions: The Conversion of Alfred Russel Wallace », Etnofoor, vol. 8, no 2,‎ , p. 69–91.
  3. a b c d et e Rachel Muers, Eating and Believing Interdisciplinary Perspectives on Vegetarianism and Theology, Bloomsbury Publishing, 2008, p. 141-143. (ISBN 978-0-567-03284-3).
  4. Charles W. Forward, Fifty Years of Food Reform: A History of the Vegetarian Movement in England, Londres: The Ideal Publishing Union, 1898, p. 132.
  5. Lewis Spence (ed.), Encyclopedia of Occultism and Parapsychology, p. 877.
  6. Alfred Russel Wallace, On Miracles and Modern Spiritualism : Three Essays, Londres, James Burns, (lire en ligne).
  7. P.S. Brown, « Nineteenth-Century American Health Reformers and the Early Nature Cure Movement in Britain », Medical History, vol. 32, no 2,‎ , p. 174–194 (PMID 3287059, PMCID 1139856, DOI 10.1017/S0025727300047980, lire en ligne).
  8. Arthur Edward Waite, Unknown World 1894-1895, Kessinger Publishing, (ISBN 0-7661-4959-5, lire en ligne), p. 242.

Liens externes[modifier | modifier le code]