Jean-Baptiste de Chabot
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Ne doit pas être confondu avec Jean-Baptiste Chabot.
| Jean-Baptiste de Chabot | ||||||||
| Biographie | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom de naissance | Marie Jean-Baptiste Chabot | |||||||
| Naissance | Marigny-Brizay | |||||||
| Décès | (à 79 ans) Picpus | |||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | par Antoine-Éléonor-Léon Leclerc de Juigné | |||||||
| Évêque de Mende | ||||||||
| – | ||||||||
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| Évêque de Saint-Claude | ||||||||
| – | ||||||||
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| « Concussus surgo » | ||||||||
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Jean-Baptiste de Chabot, né à Marigny-Brizay le et mort à Picpus le , est un ecclésiastique français. Il fut durant plus de 20 ans évêque de Saint-Claude puis de Mende.
Biographie
[modifier | modifier le code]Marie Jean-Baptiste Chabot est né le à Marigny-Brizay, dans le Poitou, de Pierre François Chabot, seigneur du Puy (1706-1767) et d'Angélique Élisabeth Aymer, dame de Germond. Il appartenait à la famille Chabot[1].
Il est nommé et sacré évêque de Saint-Claude au début de l'été . Il arrive à la tête de cet évêché au moment où les troubles de Révolution française commencent à se faire sentir. Il est d'ailleurs évincé en par François Xavier Moïse, évêque constitutionnel du Jura. Ce sera la cause de son exil vers la Suisse et Lugano en et [2]. Il donne sa démission en , sur la demande du pape, à la suite du Concordat de 1801.
Quelques mois plus tard, il est nommé évêque de Mende, le . Ce diocèse s'étendait sur les départements de la Lozère et de l'Ardèche, et comprenait donc une grande partie de l'ancien diocèse de Viviers. Durant cet épiscopat, il s'illustre en rétablissant le pèlerinage de Lalouvesc, en reconnaissant les reliques de saint Jean-François Régis[2]. Il ne reste cependant que deux ans en Lozère, puisqu'il renonce à son siège en décembre sous la pression des autorités civiles. Il devient alors chanoine au chapitre impérial de Saint-Denis.
En il est nommé archevêque d'Auch, mais refuse le poste. Il se retire ensuite avec sa nièce Henriette Aymer de La Chevalerie (en) (-), fondatrice de la congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie[1]. Il meurt le à Picpus.
Titre
[modifier | modifier le code]- Baron de l'Empire (lettres patentes signées à Saint-Cloud le )[3].
| Image | Blasonnement |
|---|---|
 | Blason de Jean-Baptiste de Chabot D'or à trois chabots de gueules[4] |
 .svg) | Armes de baron de l'Empire D'or à trois chabots d'azur posés en fasce deux et un, quartier des barons-évêques brochant sur le tout[3]. |
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Henri Beauchet-Filleau, Généalogie de la Maison de Chabot et de Rohan-Chabot, Poitiers, Typographie Oudin, Oudin & Cie, 1892, p. 26. Ouvrage numérisé.
- Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Armand Jean, 1891, p. 238
- Archives nationales BB/29/974, p. 161.
- Armorial des prélats français du XIXe siècle, Aymard d'Arlot, 1906
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. 1808 - 1815. BB/29/974 page 161 », Titre de baron, accordé à Marie, Jean, Baptiste de Chabot. Saint-Cloud ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ), p. 496
