Jean-Marie Heyrend

Jean-Marie Heyrend
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonymes
Coty, SwansonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (SHD/ AC 21 P 571602)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 293296, SHD/ GR 28 P 4 45 609)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Marie Heyrend (1919-2005) est un Compagnon de la Libération français[1]. Envoyé sur le Front de l'Est comme Malgré-nous, il s'évada et servit d'agent de renseignement, sous les noms de Coty ou Swanson, dans le maquis de Seine-et-Oise.

Jean-Marie Heyrend naît à Metz le [1] peu après la rétrocession du district de Lorraine à la France. Mécanicien de son métier, Jean-Marie Heyrend joue le rôle d'agent de renseignements pour la Grande-Bretagne au début de la Seconde Guerre mondiale, alors que la Moselle est annexée de fait depuis 1940.

Comme la plupart des Mosellans de sa génération, Jean-Marie Heyrend est incorporé de force par les autorités allemandes en 1941, rejoignant d'autres Malgré-nous Alsaciens-Mosellans. Jean-Marie Heyrend est affecté dans la Waffen-SS[1]. Il entre également en 1942 au réseau de renseignements du colonel Rémy et devient agent de la CND « Castille »[1],[2].

Envoyé sur le front de l'Est, comme la plupart des Malgré-nous, il essaie en vain de déserter une première fois, près de la frontière Belge. Il s'évade finalement d'une caserne de Metz le . Rattrapé par des chiens, il est condamné à mort par le Conseil de guerre allemand[1]. Envoyé au camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck, il parvient à s'évader le [1]. Il arrive à rejoindre Paris, où il reprend ses activités de résistant.

Alors qu'il participe à la mise en place du maquis de Seine-et-Oise aux côtés du commandant Philippe Viannay, Heyrend est de nouveau capturé le . Emprisonné et torturé pendant 7 jours, il ne parle pas. Transféré aux Tourelles en , puis au camp d'Écrouves, en Meurthe-et-Moselle, il profite d'un bombardement allié pour s'évader, le [1]. Pour se battre, il rejoint à Toul les troupes américaines. Mais les privations subies et ses multiples internements l'obligent à être hospitalisé dans un hôpital parisien. Le , il est fait Compagnon de la Libération.

La paix revenue, Jean-Marie Heyrend devient conseiller technique dans le secteur automobile. Jean-Marie Heyrend décède le [1] dans le 7e arrondissement de Paris.

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Il est reconnu « Interné résistant »[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h et i « Jean-Marie HEYREND », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  2. a et b « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]