Jean Hermann

Jean Hermann
Description de l'image Jean Hermann 1738-1800.jpg.

Naissance
Barr en (Alsace) (Drapeau du royaume de France Royaume de France)
Décès (à 61 ans)
Strasbourg (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Domaines Médecine et zoologie
Institutions Université de Strasbourg
Diplôme Université de Strasbourg

Jean (ou Johann) Hermann (ou Herrmann) est un médecin et naturaliste français, né le à Barr en Alsace et mort le à Strasbourg.

Buste au Musée zoologique de la ville de Strasbourg .

Fils d’un pasteur luthérien, il obtient son titre de docteur à la faculté de médecine de l'université de Strasbourg le avec une thèse intitulée Cardamomi historiam et vindicias[1]. Après avoir créé, en 1764, un cours privé d’histoire naturelle, il est nommé, en 1769, professeur extraordinaire de médecine à l'école de santé publique de Strasbourg, puis, en 1778, professeur de philosophie et, enfin, il succède à Jacob Reinbold Spielmann (1722-1783) à la chaire d'histoire naturelle et de matière médicale. En 1796, il devient professeur de botanique et de matière médicale à la nouvelle École de médecine.

Ses collections et sa bibliothèque, riche de 20 000 volumes, sont à l'origine du muséum d'histoire naturelle de Strasbourg, où son cabinet d'histoire naturelle a été recréé[2]. Hermann dirige en outre le jardin botanique. Celui-ci est menacé de fermeture par l’administration de la ville durant la Révolution, il n’a dû son salut qu’à l’opiniâtreté d’Hermann qui lui consacre toute sa fortune.

Son œuvre la plus importante paraît en 1783 sous le titre de Tabula affinitatum animalium... cum annotationibus ad historiam naturalem animalium augendam facientibus. Observationes zoologicae quibus novae complures est publié en 1804 à titre posthume. Membre de nombreuses sociétés savantes, il correspond avec de nombreux naturalistes dont Johann David Schöpf (1752-1800), Eugen Johann Christoph Esper (1742-1810) et Johann Jacob Ferber (1743-1790)[3].

Son frère, Jean-Frédéric Hermann (1743-1820), professeur de droit, fut député du Bas-Rhin et maire de Strasbourg.

Son fils, Jean-Frédéric Hermann (1768-1793), allait suivre ses traces tant en médecine qu'en histoire naturelle, lorsque sa mort prématurée au cours des guerres révolutionnaires mit un terme à ses ambitions.

Il a été le maître du pasteur Jean-Frédéric Oberlin [4].

Plaque de la rue Jean-Hermann à la Robertsau.

Reconnaissance

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Une rue porte son nom dans le quartier de la Robertsau à Strasbourg[5].

Œuvres et publications

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  • (la) Cardamomi historiam et vindicias, J. Heitz (Argentorati), 1772, Texte intégral.
  • (de) Anweisung wie Naturalien zu sammeln, zuzubereiten, zu verpacken und weit zu verschicken sind, Leipzig, 1788, Texte intégral.
  • (la) Tabula affinitatum animalium, J. Treuttel (Argentorati), 1783, Texte intégral.
  • (la) Observationes zoologicae quibus novae complures, A. Koenig (Argentorati), 1804, Texte intégral.

Notes et références

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  1. Notice de la thèse dans le catalogue SUDOC
  2. Site du Musée zoologique de Strasbourg
  3. Liste des correspondants d'Hermann
  4. [1]
  5. Maurice Moszberger (dir.), Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 435-436 (ISBN 9782845741393).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Herrm. est l’abréviation botanique standard de Jean Hermann.

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