Jesús López Cobos

Jesús López Cobos
Jesús López Cobos en 2015.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Jesús López-CobosVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Genre artistique
Distinctions

Jesús López Cobos, né le à Toro, province de Zamora (Castille-et-León) et mort le à Berlin[1], est un chef d'orchestre espagnol.

Jesús López Cobos prend goût à la musique dans un milieu familial qu'il décrit comme musicophile, et commence à chanter dans des chœurs de Malaga, ville où il réside depuis ses 6 ans. Il se distingue notamment dans le chant grégorien, qu'il apprivoise lors d'un séminaire de prêtres qu'il fréquente entre 10 et 16 ans. Il abandonne par la suite la théologie pour se consacrer à la philosophie et à la musique, puisqu'il dirige les chœurs de l'Université de Madrid. Docteur en philosophie de l'Université Complutense de Madrid, il se tourne ensuite vers la direction d'orchestre, qu'il étudie avec Franco Ferrara, puis avec Hans Swarowsky, à Vienne, en 1966. Deux ans plus tard, il gagne la première mention au Concours de Besançon et le premier prix au concours de Copenhague, et fait ses débuts en tant que chef d'orchestre au Théâtre La Fenice de Venise.

Sa carrière se partage entre l'Europe et les États-Unis. Il enchaîne les collaborations à travers le monde dans les années 1970. Il dirige régulièrement l'Orchestre philharmonique de Los Angeles. Puis, en 1981, il devient le principal chef invité de l'orchestre philharmonique de Londres pendant 6 ans et se pose simultanément à Berlin : il devient le Generalmusikdirektor du Deutsche Oper avec lequel il collabore régulièrement depuis 1971. En parallèle, il occupe brièvement le poste de chef principal de l'Orchestre national d'Espagne entre 1984 et 1988, ainsi que le poste de directeur musical de l'Orchestre symphonique de Cincinnati de 1986 à 2000[2].

Il emmène l'Orchestre symphonique de Cincinnati dans des tournées mondiales, en Asie en 1990 et en Europe en 1995. Il dirige aussi régulièrement l'Orchestre français des jeunes entre 1998 et 2004. Il dirige également l'Orchestre de la Suisse romande dès les années 1970 et, lorsqu'il quitte le Deutsche Oper, il s'installe à Lutry pour reprendre le poste de directeur artistique de l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) et dirige l'Orchestre français des jeunes, la formation école française, de 1998 à 2000, puis à nouveau en 2004. Il œuvre entre autres au rattachement exclusif de l'institution à la salle Métropole de la ville de Lausanne, et est un acteur majeur du développement de l'OCL dans les années 1990. À la suite de son départ en 2000, il reste un invité privilégié de l'OCL, tout comme des différents orchestres qu'il a conduit.

Dès la saison 2010-2011, il rejoint son Espagne natale et devient le principal chef invité de l'Orchestre symphonique de Galice en résidence au palais de l'Opéra de La Corogne.

À partir de 2002, il occupe le poste de directeur musical de l'Orchestre symphonique de Madrid, en résidence au Teatro Real.

Récompenses

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En 1968, Jesús López Cobos remporte la Première mention au Concours de Besançon[3].

En 1981, il est le premier récipiendaire du Prix Princesse des Asturies[4] nouvellement créé.

En 2000, il reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[5].

Notes et références

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  1. (es) « Muere el director de orquesta Jesús López Cobos », El Mundo, 2 mars 2018.
  2. « Le chef d’orchestre Jesus Lopez Cobos est mort », Le Monde, 2 mars 2018.
  3. « CJCO_laureats.pdf », sur Google Docs (consulté le )
  4. « Disparition du chef d'orchestre Jesús López Cobos », France Musique, 2 mars 2018.
  5. (es) « Relación de premiados del año 2000 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].

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Bibliographie

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  • Lucas Sabbatini, « Fatigué, Jesus Lopez Cobos va quitter l'Orchestre de chambre de Lausanne », Le Tempsno 13,
  • « Après 10 ans de loyaux services, José Lopez CObos tourne la page », 24 Heuresno 78, p. 49
  • Christophe Averti, « Musique: La symphonie des jeunes », L'Express, p. 34
  • Julien Sykes, « L'arrivée de Christian Zacharias annonce une période faste pour l'OCL », Le Temps,

Liens externes

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