John Dowland
Naissance | Londres |
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Décès | enterré le Londres |
Activité principale | Compositeur |
Style | |
Activités annexes | Luthiste, gambiste |
Lieux d'activité | Londres, Cassel, Danemark |
John Dowland est un compositeur et luthiste né en Angleterre ou en Irlande en 1563 et mort vers le 19 ou 20 février 1626 (il est enterré le ).
Il a étudié le luth et la composition en France et en Italie. En 1598, il a été engagé comme luthiste à la cour du roi Christian IV de Danemark, où il est resté pendant près de dix ans. Il est ensuite retourné en Angleterre, où il a continué à composer et à jouer, et devient luthiste à la cour royale d'Angleterre, en 1612.
Dowland est surtout connu pour ses chansons pour voix et luth, dont beaucoup expriment une profonde mélancolie. Ses œuvres les plus célèbres incluent Flow, my tears, Come Again, In Darkness Let Me Dwell et Lachrimae, or Seven Teares. Il a également composé de la musique pour luth seul et des pièces de musique de chambre.
Biographie
[modifier | modifier le code]La première partie de la vie de John Dowland est mal connue ; il serait né, selon l'historien Thomas Fuller[1], à Westminster, ou, selon le musicologue W. H. Grattan Flood (en)[2], à Dalkey, près de Dublin, au Royaume d'Irlande, mais aucune de ces hypothèses n'apporte de preuves concluantes.
De 1579 à 1584, il est au service de Sir Henry Cobham, ambassadeur d'Angleterre à la cour de France, à Paris, puis de son successeur, Sir Edward Stafford. Il opte pour le catholicisme[3]. En 1584, il rentre en Angleterre, où il se marie. Il obtient une licence de musique du collège de Christ Church à l'université d'Oxford en 1588. Son fils Robert Dowland nait en 1591, qui deviendra également un luthiste de renom. On n'a pas de trace officielle d'autres enfants, même si Dowland parle de "ses enfants" dans une lettre[4].
Il postule en vain pour succéder à John Johnson[5],[6], luthiste de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre ; d'après lui, sa candidature aurait été rejetée en raison de sa conversion au catholicisme. Néanmoins, sa conversion n'avait pas été rendue publique et, à l'époque, être catholique n'empêchait pas d'être musicien de cour en Angleterre[7] (c'est notamment le cas de William Byrd). C'était son souhait le plus cher et certains voient dans ce refus une origine possible du caractère mélancolique de la musique de Dowland[4].
Il séjourne par la suite à Cassel (il bénéficie du mécénat de Maurice de Hesse-Cassel), Venise, Florence et Nuremberg. À la fin de 1596 ou au début de 1597, il rentre à Londres, où il espère cette fois encore être engagé comme luthiste de la cour. Mais son ami et bienfaiteur Henry Noel meurt peu après lui avoir écrit pour lui demander de rentrer à Londres. Il publie en 1597 son First Booke of Songes and Ayres (chansons avec accompagnement au luth), qui rencontre un grand succès et fait l'objet de cinq éditions successives[4].
De novembre 1598 à 1606, il est luthiste à la cour du roi Christian IV de Danemark, où il est très considéré et bénéficie d'un bon salaire et d'une grande liberté[4]. En 1603, date de la mort de la reine Elizabeth Ière, il voyage en Angleterre où il essaye probablement de se placer, toujours sans succès, auprès des successeurs de la reine, le roi Jacques VI et Ier et sa femme Anne de Danemark qui n'est autre que la sœur de Christian IV de Danemark[4]. Ce voyage a aussi probablement pour but de superviser la publication de son œuvre la plus célèbre, les Lachrimæ, or Seven Teares (1604), sept pavanes pour cinq violes et un luth, basées sur l'air Flow, my tears [8].
Puis il rentre définitivement en Angleterre en 1606, où il est durant quelques années employé par un courtisan du nom de Theophilus Howard, Lord Walden [4]; Dowland lui dédie son recueil de chansons A Pilgrimes Solace (1612). Finalement, en 1612, il obtient le poste convoité depuis si longtemps de « musicien pour le luth » (musician for the lute) à la cour royale d'Angleterre. Après cela, il ne compose presque plus. Il reçoit son dernier traitement de musicien de cour le , et est enterré dans l'église Sainte-Anne de Blackfriars (en) à Londres le suivant.
Œuvre musicale
[modifier | modifier le code]L'œuvre musicale de Dowland comprend des pièces chantées accompagnées au luth, des psaumes, des œuvres pour luth seul et pour ensemble de violes (« consort of viols ») avec accompagnement de luth.
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Flow, my tears | |
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Son œuvre instrumentale la plus connue, Lachrimæ ou Seaven Teares Figured in Seaven Passionate Pavans ... (Pleurs, ou Sept larmes représentées par sept pavanes passionnées ...) est un groupe de sept pavanes pour cinq violes (donc à 5 parties instrumentales) avec un luth soutenant cette polyphonie, publiée en 1604. Chacune d'entre elles étant fondée sur le "motif des larmes" Flow, my tears (« Coulez, mes larmes »), quatre notes descendantes qui proviennent d'une pièce de luth que Dowland avait originellement composée dès les années 1590[4]. Cette pièce devint l'une des plus connues de la musique pour ensemble instrumental de cette époque. Sa pavane Lachrymæ antiquæ fut aussi l'un des grands succès du XVIIe siècle.
Les pièces chantées de Dowland traitent de différents thèmes. Musicalement, il s'agit principalement de chants strophiques, plus rarement de pièces à composition continue (durchkomponiert en allemand[9]), c'est-à-dire composées de bout en bout puisqu'on n'y trouve pas les formules simplement reproduites de strophe en strophe. L'accompagnement est en grande partie homophone, enrichi cependant par de nombreux ornements. Quelques airs, comme Flow, my tears ou Oh, sweet woods (« Ô, doux bois ») contiennent aussi des passages polyphoniques à composition continue (durchkomponiert), mais la polyphonie reste dans les limites de ce qui peut être joué au luth. La manière de déclamer le texte le laisse distinct et compréhensible en permanence et les ornements sont utilisés comme éléments expressifs.
Les œuvres instrumentales de Dowland ont une importance particulière. Ses compositions pour ensemble de violes de gambe avec accompagnement de luth marquent dans l'histoire de la musique européenne un premier point culminant dans le développement d'une musique instrumentale indépendante de la voix.
La musique de Dowland exprime souvent la mélancolie, un sentiment très présent dans la musique, les arts et les préoccupations de l'époque élizabéthaine, en faisant un véritable courant artistique et littéraire. En témoignent les publications du médecin Timothy Bright en 1586 (Traité de la mélancolie), et de Robert Burton en 1621 (L'Anatomie de la mélancolie)[4].
Dowland écrivit d'ailleurs une pièce pour consort dont le titre pourrait selon certains résumer son œuvre. Elle est intitulée, en latin : Semper Dowland, semper dolens (Toujours Dowland, toujours souffrant). Cette humeur mélancolique est mise en relief par une harmonisation riche en couleurs et en dissonances.
Ce serait cependant oublier d'autres pièces plus humoristiques, comme My Lord Chamberlain, His Galliard[10] une invention pour deux luthistes jouant sur un seul luth. Elle utilise le rythme de la danse appelée gaillarde.
Liste des œuvres
[modifier | modifier le code]John Dowland laisse un catalogue de 220 œuvres.
Cette liste se limite aux compositions publiées par Dowland. Elle est suivie de l'œuvre intégrale pour luth seul, dont les pièces se trouvent dans divers recueils, parfois collectifs.
Whole Book of Psalms (1592)
[modifier | modifier le code]Publié par Thomas Est en 1592, The Whole Booke of Psalmes contient des œuvres de 10 compositeurs, dont 6 pièces de Dowland.
- Put me not to rebuke, O Lord (Psaume 38)
- All people that on earth do dwell (Psaume 100)
- My soul praise the Lord (Psaume 104)
- Lord to thee I make my moan (Psaume 130)
- Behold and have regard (Psaume 134)
- A Prayer for the Queens most excellent Maiestie
New Book of Tablature (1596)
[modifier | modifier le code]Le New Booke of Tabliture publié par William Barley en 1596 contient sept pièces pour luth seul de Dowland.
Lamentatio Henrici Noel (1596)
[modifier | modifier le code]Œuvres écrites pour le chœur de l'abbaye de Westminster.
- The Lamentation of a sinner
- Domine ne in furore (Psaume 6)
- Miserere mei Deus (Psaume 51)
- The humble sute of a sinner
- The humble complaint of a sinner
- De profundis (Psaume 130)
- Domine exaudi (Psaume 143)
Trois œuvres sont d'attribution douteuse :
- Ye righteous in the Lord
- An heart that's broken
- I shame at my unworthiness
First Book of Songs (1597)
[modifier | modifier le code]Dowland publie The First Booke of Songes or Ayres à Londres en 1597. Il s'agit d'un des plus importants et des plus influents recueils de l'histoire de la musique pour luth.
Le recueil contient 21 ayres et songs (chansons) :
- Unquiet thoughts
- Who euer thinks or hopes of loue for loue
- My thoughts are wingd with hopes
- If my complaints could passions moue
- Can she excuse my wrongs with vertues cloake
- Now, O now, I needs must part
- Deare if you change ile neuer chuse againe
- Burst forth my teares
- Go Cristall teares
- Thinkst thou then by thy faining
- Come away, come sweet loue
- Rest awhile you cruell cares
- Sleepe wayward thoughts
- All ye whom loue of fortune hath betraide
- Wilt though vnkind thus reaue me of my hart
- Would my conceit that first enforst my woe
- Come again: sweet loue doth now enuite
- His goulden locks time hath to siluer turnd
- Awake sweet loue thou art returned
- Come heauy sleepe
- Awaie with these selfe louing lads
Second Book of Songs (1600)
[modifier | modifier le code]Dowland publie The Second Booke of Songs or Ayres en 1600
Le recueil contient 21 ayres et songs (chansons), certains ayant plus d'une partie :
- I saw my Lady weepe
- Flow my teares fall from your springs
- Sorow sorow stay, lend true repentant teares
- Dye not before thy day
- Mourne, mourne, day is with darknesse fled
- Tymes eldest sonne, old age the heire of ease, First part
- Then sit thee downe, and say thy Nunc demittis, Second Part
- When others sings Venite exultemus, Third part
- Praise blindnesse eies, for seeing is deceipt
- O sweet woods, the delight of solitarienesse
- If fluds of teares could clense my follies past
- Fine knacks for Ladies, cheap, choise, braue and new
- Now cease my wandring eyes
- Come ye heavie states of night
- White as Lillies was hir face
- Wofull heart with griefe oppressed
- A Sheperd in a shade his plaining made
- Faction that euer dwells in court
- Shall I sue, shall I seeke for grace
- Finding in fields my Siluia all alone (Toss not my soul)
- Cleare or Cloudie sweet as Aprill showring
- Humor say what makst thou heere
- Dowland's Adieu for Master Oliver Cromwell
Third Book of Songs (1603)
[modifier | modifier le code]The Third and Last Booke of Songs or Aires est publié en 1603
Le recueil contient 21 ayre et songs (chansons) :
- Farewell too faire
- Time stands still
- Behold the wonder heere
- Daphne wast not so chaste as she was changing
- Me me and none but me
- When Phoebus first did Daphne loue
- Say loue if euer thou didst finde
- Flow not so fast ye fountaines
- What if I neuer speede
- Loue stood amaz'd at sweet beauties paine
- Lend your eares to my sorrow good people
- By a fountaine where I lay
- Oh what hath ouerwrought my all amazed thought
- Farewell vnkind farewell
- Weepe you no more sad fountaines
- Fie on this faining, is loue without desire
- I must complaine, yet doe enioy
- It was a time when silly Bees could speake
- The lowest trees haue tops
- What poore Astronomers are they
- Come when I call, or tarrie till I come
Lachrimæ (1604)
[modifier | modifier le code]Lachrimæ, or Seven Teares, publié en 1604, contient les sept pavanes pour consort de violes et luth du Lachrimæ et 14 compositions supplémentaires pour la même formation, dont le célèbre Semper Dowland semper Dolens.
- Lachrimæ Antiquæ
- Lachrimæ Antiquæ Novæ
- Lachrimæ Gementes
- Lachrimæ Tristes
- Lachrimæ Coactæ
- Lachrimæ Amantis
- Lachrimæ Veræ
- Semper Dowland semper Dolens (P. 9)
- Sir Henry Vmptons Funeral
- M. Iohn Langtons Pavan
- The King of Denmarks Galiard (P. 40)
- The Earle of Essex Galiard
- Sir Iohn Souch his Galiard
- M. Henry Noell his Galiard
- M. Giles Hoby his Galiard
- M. Nicho. Gryffith his Galiard
- M. Thomas Collier his Galiard with two trebles
- Captaine Piper his Galiard (P. 19)
- M. Bucton his Galiard
- Mrs Nichols Almand
- M. George Whitehead his Almand
Micrologus (1609)
[modifier | modifier le code]Dowland publie une traduction de Micrologus d'Andreas Ornithoparcus, publié initialement à Leipzig en 1517
Varietie of Lute-Lessons (1610)
[modifier | modifier le code]Varietie of Lute-Lessons publié par Robert Dowland, le fils de John, en 1610, contient une pièce pour luth seul de John Dowland.
Musicall Banquet (1611)
[modifier | modifier le code]A Musicall Banquet publié par Robert Dowland, le fils de John, en 1610, contient trois chansons (songs) de John Dowland.
- Farre from triumphing Court
- Lady if you so spight me
- In darknesse let me dwell
A Pilgrimes Solace (1612)
[modifier | modifier le code]Dernière publication de John Dowland, A Pilgrimes Solace paraît en 1612 et contient des madrigaux plus que de simples ayres. Le contrepoint est nettement plus présent ici que dans les recueils antérieurs.
- Disdaine me still, that I may euer loue
- Sweete stay a while, why will you?
- To aske for all thy loue
- Loue those beames that breede
- Shall I striue with wordes to moue
- Were euery thought an eye
- Stay time a while thy flying
- Tell me true Loue
- Goe nightly, cares the enemy to rest
- From silent night, true register of moanes
- Lasso vita mia, mi fa morire
- In this trembling shadow
- If that a Sinners sighes be Angels food
- Thou mighty God
- When Dauids life by Saul
- When the poore Criple
- Where Sinne sore wounding
- My heart and tongue were twinnes
- Up merry Mates, to Neptunes praise
- Welcome black night
- Cease these false sports
- A Galliard to Lachrimae
Musique pour luth
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Jigs et autres pièces en 6/8
Arrangement d'une chanson (song)
Arrangements et ballades
Pièces attribuées à Dowland :
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Postérité et hommages
[modifier | modifier le code]- La musique de Dowland est un thème récurrent des livres de science-fiction de Philip K. Dick. Elle est aussi mentionnée à de nombreuses reprises dans Le Temps où nous chantions de l'auteur américain Richard Powers. L'écrivain japonais Haruki Murakami dans 1Q84 fait également allusion à ce compositeur.
- Le chanteur Sting a repris les compositions de Dowland dans son album Songs from the Labyrinth (2006).
Discographie sélective
[modifier | modifier le code]- John Dowland, The Collected Works. The Consort of Musicke, Anthony Rooley, L'Oiseau-Lyre (12 CD)
- John Dowland, Lacrimae, or seaven teares, Dowland Consort, dir. Jacob Lindberg, 1 CD, Bis (1986)
- John Dowland, The Complete Solo Lute Music, Jacob Lindberg, BIS (4CD) (1995)
- John Dowland, Second Book of Songs, (Anthony Rooley, The Consort of Musicke, L'Oiseau-Lyre, 2 CD
- John Dowland, Lachrimae, Fretwork, Christopher Wilson, Classics Digital, 1 CD
- John Dowland, Complete Lute Works, (Paul O'Dette), Harmonia Mundi, 5 CD (1997)
- Lachrimae or Seaven Teares - 1604 par Hespèrion XX dir. Jordi Savall
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Peter Holman (avec Paul O'Dette), "John Dowland", Grove Music Online.
- W. H. Grattan Flood, The Gentleman's MagazineMM, Volume 301 (1906), pages 287 à 291. Voir également Diana Poulton, John Dowland, University of California Press (1982)
- Ouvrage collectif, sous la direction de Marc Vignal, Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, , 882 p. (ISBN 9782035113061), Page 241
- « Musicopolis : John Dowland, musicien mélancolique, mais pas que... », sur radiofrance.fr
- (en) Hannu Annala, Heiki Mätlik, Handbook of Guitar and Lute Composers, Mel Bay Publications, 2010, p. 26.
- Paul O'Dette, 2002, notice du CD The Royal Lewters de Paul O'Dette
- (en) Douglas Alton Smith, A History of the Lute from Antiquity to the Renaissance, The Lute Society of America, 2002, p. 275.
- Notice TiVo de l'œuvre
- Vocable néanmoins anachronique dans son usage.
- (en) My Lord Chamberlain, His Galliard (en), (an invention for two to play upon one lute)
- « Planetary Names: Crater, craters: Dowland on Mercury », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) A History of the Lute from Antiquity to the Renaissance par Douglas Alton Smith, publié par la Lute Society of America (2002) (ISBN 0-9714071-0-X)
- (en) The Lute in Britain: A History of the Instrument and its Music par Matthew Spring, publié par Oxford University Press (2001).
- (de) Text und Musik bei John Dowland. Eine Untersuchung zu den Vokalkompositionen des bedeutendsten Lautenvirtuosen der englischen Renaissance par Christian Kelnberger, 2e édition, Stutz, Passau 2004, (ISBN 3-88849-207-6), (également: München, Univ., Diss, 1999).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Écouter Awake sweet love thou art return’d
- Écouter madrigaux et chanson Elisabéthaine
Bases de données et dictionnaires
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Britannica
- Dansk biografisk leksikon
- Den Store Danske Encyklopædi
- Deutsche Biographie
- Enciclopedia italiana
- Enciclopedia De Agostini
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Nationalencyklopedin
- Oxford Dictionary of National Biography
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Treccani
- Universalis
- Visuotinė lietuvių enciklopedija