Julián Besteiro

Julián Besteiro
Julián Besteiro
Fonctions
Député aux Cortes républicaines
IIIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Madrid (capitale) (d)
Parti socialiste ouvrier espagnol
-
Député aux Cortes républicaines
IIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Madrid (capitale) (d)
Parti socialiste ouvrier espagnol
-
Président
Union générale des travailleurs
-
Président des Cortes
1re législature de la Deuxième République espagnole (d)
-
Député aux Cortes républicaines
1re législature de la Deuxième République espagnole (d)
Madrid (capitale) (d)
Parti socialiste ouvrier espagnol
-
Président du Parti socialiste ouvrier espagnol (d)
-
Remigio Cabello (en)
Président
Union générale des travailleurs
-
Député aux Cortes
-
Conseiller municipal de Madrid
Chamberí (d)
-
Conseiller municipal de Tolède
Biographie
Naissance
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Costanilla de Santiago (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
CarmonaVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Julián Besteiro FernándezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enseignant du secondaire (à partir de ), philosophe, homme politique, syndicaliste, professeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Dolores Cebrián (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Madrid (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de
signature de Julián Besteiro
Signature
Vue de la sépulture.

Julián Besteiro Fernández, né à Madrid le et mort à Carmona le , est un universitaire, homme politique espagnol du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), président des premières Cortes de la République ; c'est une des grandes figures intellectuelles de la génération dite de 98.

Fils d'un détaillant d'épicerie galicienne, Julian Besteiro est inscrit à neuf ans dans l'Institution libre de l'éducation. "Un véritable phare de la pensée progressiste dans l’Espagne prérépublicaine" s'exclame l'historien José Martínez Cobo[1]. Parmi ses camarades de classe, Fernando de los Ríos et le futur poète Antonio Machado. Une scolarité qui laissera une marque indélébile sur sa personnalité.

En 1888, il commence des études de philosophie à l'université de Madrid où il obtient son doctorat en 1895. C'est également durant ce laps de temps qu'il entre en contact avec les jeunes républicains. C'est à Paris, qu'il poursuit ses études à La Sorbonne (1896) puis en Allemagne. Un séjour durant lequel il devient parfaitement germanophone. Très engagé contre la guerre au Maroc, il est emprisonné. C'est durant cette captivité qu'il rencontre Andrés Saborit, et qu'il adhère au Parti ouvrier socialiste (PSOE) et au syndicat UGT.

En 1903, il adhère au parti républicain créé par Nicolás Salmerón et Alejandro Lerroux. La même année candidat aux élections municipales de Tolède, il est élu ()." Cet intellectuel qui, de 1912 à 1932, a été l’un des dirigeants les plus importants d’Espagne, est assurément le plus haut responsable des organisations socialistes" atteste l'historien toulousain José Martinez Cobo[2].

En 1913, il épouse Dolores Cebrián, un professeur de physique à l'École normale de Tolède, enseignante qui fut sa compagne. Cette même année, il a été élu conseiller municipal de Madrid. En 1914, il a été membre de la Commission nationale de l'UGT, et le Xe Congrès du PSOE, il est élu vice-président du Comité national du parti.

Le , la Seconde République est proclamée. Besteiro est élu président de l'assemblée des Cortes dont il démissionne en 1933. Lorsque la Guerre civile éclate, il est président du conseil - appelé Comité de la réforme, de reconstruction et de l'assainissement. Ouvertement en désaccord avec les gouvernements des républicains et opposé à la domination des communistes, il plaide pour une paix négociée avec les nationalistes. En , le président de la République, Manuel Azaña le nomme ambassadeur en Grande-Bretagne auprès de George VI, avec pour mission de se consacrer à explorer les médias étrangers, en vue d'une paix négociée.

Malgré ses tentatives infructueuses de parvenir à une paix honorable avec Franco, susceptible d'éviter une trop grande effusion de sang, Besteiro fut condamné à trente-deux ans de réclusion par le conseil de guerre franquiste. Gravement malade, il fut emprisonné à la prison sévillane de Carmona, où il mourut une année après.

Notes et références

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Bibliographie

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Liens externes

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