Julián Besteiro
Député aux Cortes républicaines IIIe législature de la Seconde République espagnole (d) Madrid (capitale) (d) Parti socialiste ouvrier espagnol | |
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Député aux Cortes républicaines IIe législature de la Seconde République espagnole (d) Madrid (capitale) (d) Parti socialiste ouvrier espagnol | |
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Président Union générale des travailleurs | |
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Président des Cortes 1re législature de la Deuxième République espagnole (d) | |
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Député aux Cortes républicaines 1re législature de la Deuxième République espagnole (d) Madrid (capitale) (d) Parti socialiste ouvrier espagnol | |
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Président du Parti socialiste ouvrier espagnol (d) | |
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Remigio Cabello (en) | |
Président Union générale des travailleurs | |
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Député aux Cortes | |
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Conseiller municipal de Madrid Chamberí (d) | |
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Conseiller municipal de Tolède |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance | Julián Besteiro Fernández |
Nationalité | |
Formation | Université de Madrid (d) Université de Paris Université complutense de Madrid |
Activités | Enseignant du secondaire (à partir de ), philosophe, homme politique, syndicaliste, professeur |
Conjoint | Dolores Cebrián (de à ) |
A travaillé pour | Université de Madrid (d) (à partir de ) |
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Parti politique | |
Membre de |
Julián Besteiro Fernández, né à Madrid le et mort à Carmona le , est un universitaire, homme politique espagnol du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), président des premières Cortes de la République ; c'est une des grandes figures intellectuelles de la génération dite de 98.
Formation
[modifier | modifier le code]Fils d'un détaillant d'épicerie galicienne, Julian Besteiro est inscrit à neuf ans dans l'Institution libre de l'éducation. "Un véritable phare de la pensée progressiste dans l’Espagne prérépublicaine" s'exclame l'historien José Martínez Cobo[1]. Parmi ses camarades de classe, Fernando de los Ríos et le futur poète Antonio Machado. Une scolarité qui laissera une marque indélébile sur sa personnalité.
En 1888, il commence des études de philosophie à l'université de Madrid où il obtient son doctorat en 1895. C'est également durant ce laps de temps qu'il entre en contact avec les jeunes républicains. C'est à Paris, qu'il poursuit ses études à La Sorbonne (1896) puis en Allemagne. Un séjour durant lequel il devient parfaitement germanophone. Très engagé contre la guerre au Maroc, il est emprisonné. C'est durant cette captivité qu'il rencontre Andrés Saborit, et qu'il adhère au Parti ouvrier socialiste (PSOE) et au syndicat UGT.
Politique
[modifier | modifier le code]En 1903, il adhère au parti républicain créé par Nicolás Salmerón et Alejandro Lerroux. La même année candidat aux élections municipales de Tolède, il est élu ()." Cet intellectuel qui, de 1912 à 1932, a été l’un des dirigeants les plus importants d’Espagne, est assurément le plus haut responsable des organisations socialistes" atteste l'historien toulousain José Martinez Cobo[2].
En 1913, il épouse Dolores Cebrián, un professeur de physique à l'École normale de Tolède, enseignante qui fut sa compagne. Cette même année, il a été élu conseiller municipal de Madrid. En 1914, il a été membre de la Commission nationale de l'UGT, et le Xe Congrès du PSOE, il est élu vice-président du Comité national du parti.
Le , la Seconde République est proclamée. Besteiro est élu président de l'assemblée des Cortes dont il démissionne en 1933. Lorsque la Guerre civile éclate, il est président du conseil - appelé Comité de la réforme, de reconstruction et de l'assainissement. Ouvertement en désaccord avec les gouvernements des républicains et opposé à la domination des communistes, il plaide pour une paix négociée avec les nationalistes. En , le président de la République, Manuel Azaña le nomme ambassadeur en Grande-Bretagne auprès de George VI, avec pour mission de se consacrer à explorer les médias étrangers, en vue d'une paix négociée.
Malgré ses tentatives infructueuses de parvenir à une paix honorable avec Franco, susceptible d'éviter une trop grande effusion de sang, Besteiro fut condamné à trente-deux ans de réclusion par le conseil de guerre franquiste. Gravement malade, il fut emprisonné à la prison sévillane de Carmona, où il mourut une année après.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- José Martinez Cobo, Julián Besteiro, de l’institution de libre enseignement du socialisme, in Les Intellectuels espagnols dans l'arène politique (sous la direction de Jean-Pierre Amalric), Ed. Arkheia, 2008.
- José Martinez Cobo, Julián Besteiro, de l’institution de libre enseignement du socialisme, Ed. Arkheia, 2008.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- José Martinez Cobo, Julián Besteiro, de l’institution de libre enseignement du socialisme, in Les intellectuels espagnols dans l'arène politique (sous la direction de Jean-Pierre Amalric), Éd. Arkheia, 2008.