Kameyama-juku

Kameyama-juku dans les années 1830, estampe de Hiroshige de la série des Cinquante-trois Stations du Tōkaidō.

Kameyama-juku (亀山宿, Kameyama-juku?) était la 46e des cinquante-trois stations qui jalonnaient le Tōkaidō, l'axe majeur du Japon de l'époque d'Edo. Elle se situe dans la ville actuelle de Kameyama, dans la préfecture de Mie, au Japon.

Vue actuelle du parc du château.

Durant l'époque d'Edo, Kameyama-juku a servi à la fois de shukuba (station d'étape) et de jōkamachi (ville-château) pour le château de Kameyama. Il reste quelques bâtiments préservés, tant de la station d'étape que de la ville fortifiée[1].

Dans l'estampe d'Hiroshige, on voit le cortège d'un daimyō (au centre) en train de gravir les flancs escarpés de la montagne couverte de neige pour se rendre au château-fort de Kameyama (en haut, à droite), bâti en son sommet[2]. C'était une forteresse militaire qui servait aussi de gîte pour les voyageurs. De nos jours, il n'en reste que les ruines du donjon et un parc[3].

Stations voisines

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Tōkaidō
Shōno-jukuKameyama-jukuSeki-juku

Notes et références

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  1. « Kanko »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?). Shiseki sur le site de la ville de Kameyama.
  2. Gisèle Lambert et Jocelyn Bouquillard 2002, p. 79.
  3. Gabriele Fahr-Becker 2006, p. 177.

Bibliographie

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  • (en) Patrick Carey, Rediscovering the Old Tokaido: In the footsteps of Hiroshige, Global Books UK, 2000 (ISBN 1901903109).
  • (en) Reiko Chiba, Hiroshige's Tokaido in Prints and Poetry, Tuttle, 1982 (ISBN 0804802467).
  • Gabriele Fahr-Becker, L'Estampe japonaise, Taschen, (ISBN 978-3-8228-2057-5).
  • Gisèle Lambert et Jocelyn Bouquillard, Le Tōkaidō d'Hiroshige, Paris, Bibliothèque de l'image, , 95 p. (ISBN 2-914239-69-6).
  • (en) Jilly Traganou, The Tōkaidō Road: Traveling and representation in Edo and Meiji Japan, Routledge, , 270 p. (ISBN 978-0-415-31091-8, lire en ligne).

Articles connexes

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